GALAXIESQuand on observe le ciel par une nuit claire, on peut distinguer sur le fond sombreparsemé d'étoiles une légère brume blanche et brillante, la Voie Lactée, c'est-à-direla projection de notre Galaxie dans le ciel.
Publié le 22/05/2020
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GALAXIES
Quand on observe le ciel par une nuit claire, on peut distinguer sur le fond sombre
parsemé d’étoiles une légère brume blanche et brillante, la Voie Lactée, c’est-à-dire
la projection de notre Galaxie dans le ciel.
Une galaxie est un gigantesque amas
d’étoiles, de poussière et de gaz, dont la cohésion est assurée par l’attraction
gravitationnelle.
La nôtre, appelée simplement « la Galaxie » ou Voie Lactée,
contient environ 150 milliards d’étoiles, et sa forme, semblable à une grande roue à
vent lumineuse, la range parmi les galaxies spirales.
Outre la nôtre, il existe dans l’Univers de nombreuses autres galaxies, séparées par
des étendues immenses d’espace vide.
Leur forme apparente permet de les
classer en galaxies elliptiques (de forme ovale ou sphéroïdales), galaxies spirales
(présentant des bras de matière tournant autour d’un noyau central), galaxies
lenticulaires (de forme intermédiaire entre les elliptiques et les spirales) et galaxies
irrégulières.
La distribution des galaxies dans l’Univers n’est pas uniforme.
Les galaxies tendent,
en effet, à se réunir en groupes plus ou moins grands qui, à leur tour, peuvent
appartenir à des amas plus grands.
Notre Galaxie fait partie d’un petit groupe de
galaxies appelé Groupe Local, auquel appartient aussi la galaxie jumelle
Andromède.
Le Groupe Local fait à son tour partie d’un agglomérat plus grand,
connu sous le nom d’amas de la Vierge.
On a observé plus de 10 000 amas, dont
les plus grands comprennent plus de 10 000 galaxies.
Les galaxies actives sont appelées ainsi en raison de l’exceptionnelle production
d’énergie qui les caractérise.
Dans certains cas, l’énergie émise peut être des
millions de fois plus grande que celle d’une galaxie normale.
Parmi les galaxies
actives, on comprend les radiogalaxies, les galaxies de Seyfert, les BL Lacertæ, les
galaxies à starburst (ou à sursauts de formation d’étoiles) et les quasars,
considérées comme les objets célestes les plus lointains, donc témoins d’un
Univers plus jeune.
Les galaxies ne sont pas des mondes à part d’étoiles et de gaz, mais elles
interagissent les unes avec les autres, souvent même violemment.
Elles peuvent
changer de forme en interagissant, de façon à former une unique galaxie.
Dans
certains cas, les galaxies les plus petites peuvent même être englouties par les
galaxies super-géantes, dites « cannibales », qui les attirent par la force de leur
intense champ gravitationnel.
La détermination exacte des distances des galaxies est l’un des grands problèmes
de l’astronomie.
Parmi les différentes méthodes de mesure utilisées par les
astronomes, les plus fiables sont la mesure du « redshift » (décalage vers le rouge)
cosmologique d’une galaxie, l’émission de l’hydrogène interstellaire présent dans la
galaxie ou la localisation à l’intérieur d’une galaxie d’étoiles de référence comme les
céphéides, étoiles variables super-géantes ou les brillantes supernovae..
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