Fronde.
Publié le 08/12/2021
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Fronde. mouvement d'opposition à la monarchie en France entre 1648 et 1653. La
minorité du jeune roi Louis XIV et la régence exercée par sa mère Anne d'Autriche créaient
une situation politique fragile. Sur le Premier ministre, le cardinal Mazarin, se cristallisaient
toutes les oppositions : celle des Grands et de la noblesse contrariés dans leurs ambitions,
celle des officiers, hostiles à la centralisation monarchique, et celle des populations frappées
par une série de mauvaises récoltes.
La Fronde parlementaire.
Mazarin exaspéra encore les mécontentements par une pression fiscale destinée à rétablir
les finances de la monarchie. En avril 1648, un édit suspendit le traitement des officiers des
cours souveraines. Refusant de l'enregistrer, le parlement de Paris s'unit le 13 mai à la
Chambre des comptes, à la Cour des aides et au Grand Conseil pour former la Chambre
Saint-Louis. Ce corps politique nouveau rédigea une charte qui tendait à établir une
monarchie contrôlée par les parlements et l'aristocratie. Mazarin répliqua par l'arrestation
des meneurs, notamment celle du conseiller Broussel, mais, le 26 août (journée des
Barricades), il dut céder à la pression populaire, accepter la déclaration du parlement et
relâcher les prisonniers. En janvier 1649, Mazarin dut s'enfuir à Saint-Germain-en-Laye
avec la reine et le jeune roi, tandis que les pamphlets (les mazarinades) se déchaînaient
contre lui. L'armée royale, menée par le prince de Condé, assiégea alors Paris, où les
parlementaires, effrayés par la perspective d'une guerre civile, conclurent en mars la paix
de Rueil.
La Fronde des princes.
Condé, victorieux, fit rebondir le mouvement d'opposition à Mazarin en se rapprochant des
frondeurs. Il s'allia au prince de Conti, à Paul de Gondi, à Turenne, aux ducs de La
Rochefoucauld et de Longueville. Après l'arrestation de Condé en janvier 1650, ceux-ci
reçurent l'appui de l'oncle du roi, Gaston d'Orléans, et du parlement, qui demanda à la reine
une convocation des états généraux. Face à l'union des deux Frondes (décembre 1650septembre 1651), Mazarin dut se retirer. Mais la discorde éclata entre les Grands :
Turenne et Gondi, devenu cardinal de Retz, se rallièrent à la cour installée à Poitiers, tandis
que Condé, libéré, soulevait la Guyenne et le Poitou en s'alliant à Philippe IV d'Espagne.
Mazarin étant de retour avec de nouvelles troupes, Condé tenta de s'emparer de Paris, où
il pénétra après une bataille décisive dans le faubourg Saint-Antoine (2 juillet 1652). Mais,
brouillé avec les Grands et intraitable avec le parlement, il dut s'exiler tandis que Louis XIV
et Anne d'Autriche entraient triomphalement dans Paris le 21 octobre et rappelaient
Mazarin.
La répression fut modérée, mais la Fronde laissait un sentiment de lassitude à un pays
économiquement ravagé. Le renforcement de l'absolutisme monarchique par Mazarin, puis
par Louis XIV qui avait gardé de ces années de troubles un sentiment d'humiliation, en fut
facilité. Le soulèvement avait donné lieu à de multiples épisodes romanesques dont les
Mémoires du cardinal de Retz se firent l'écho. Le mouvement fut envenimé par les luttes
de factions, plus intéressées par le pouvoir que par la réforme de l'État ou par celle des
impôts. Malgré la violence du discours (5 000 mazarinades) et des tentatives de
soulèvements populaires radicaux comme celui de l'« Ormée « à Bordeaux, la Fronde fut
davantage la somme des mécontentements qu'une véritable révolution.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Anne d'Autriche
barricade
Beaufort (François de Vendôme, duc de)
Bouillon (Henri de La Tour d'Auvergne)
Broussel Pierre
Chevreuse (Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de)
Condé - Condé (Louis II, prince de)
Conti (maison de) - Conti (Armand de Bourbon, prince de)
France - Histoire - Du Grand Siècle à la fin de l'Ancien Régime (1661-1789) - Louis
XIV et l'absolutisme (1661-1715)
France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Vers l'absolutisme
royal : le temps des cardinaux
Grands Jours
Importants (cabale des)
La Rochefoucauld
La Rochefoucauld - La Rochefoucauld (François, prince de Marcillac, puis duc de)
Longueville (Anne Geneviève de Bourbon, duchesse de)
Louis - FRANCE - Louis XIV le Grand
Mazarin (Giulio Mazzarini, dit)
Montpensier - Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande
Mademoiselle
Retz (Jean-François Paul de Gondi, cardinal de)
Saint-Antoine (faubourg)
Talon Omer
Turenne (Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de)
Versailles - Les étapes de la construction
Les livres
France - la Fronde : derniers jours de combats, le 2 juillet 1652, page 2010,
volume 4
Fronde. mouvement d'opposition à la monarchie en France entre 1648 et 1653. La
minorité du jeune roi Louis XIV et la régence exercée par sa mère Anne d'Autriche créaient
une situation politique fragile. Sur le Premier ministre, le cardinal Mazarin, se cristallisaient
toutes les oppositions : celle des Grands et de la noblesse contrariés dans leurs ambitions,
celle des officiers, hostiles à la centralisation monarchique, et celle des populations frappées
par une série de mauvaises récoltes.
La Fronde parlementaire.
Mazarin exaspéra encore les mécontentements par une pression fiscale destinée à rétablir
les finances de la monarchie. En avril 1648, un édit suspendit le traitement des officiers des
cours souveraines. Refusant de l'enregistrer, le parlement de Paris s'unit le 13 mai à la
Chambre des comptes, à la Cour des aides et au Grand Conseil pour former la Chambre
Saint-Louis. Ce corps politique nouveau rédigea une charte qui tendait à établir une
monarchie contrôlée par les parlements et l'aristocratie. Mazarin répliqua par l'arrestation
des meneurs, notamment celle du conseiller Broussel, mais, le 26 août (journée des
Barricades), il dut céder à la pression populaire, accepter la déclaration du parlement et
relâcher les prisonniers. En janvier 1649, Mazarin dut s'enfuir à Saint-Germain-en-Laye
avec la reine et le jeune roi, tandis que les pamphlets (les mazarinades) se déchaînaient
contre lui. L'armée royale, menée par le prince de Condé, assiégea alors Paris, où les
parlementaires, effrayés par la perspective d'une guerre civile, conclurent en mars la paix
de Rueil.
La Fronde des princes.
Condé, victorieux, fit rebondir le mouvement d'opposition à Mazarin en se rapprochant des
frondeurs. Il s'allia au prince de Conti, à Paul de Gondi, à Turenne, aux ducs de La
Rochefoucauld et de Longueville. Après l'arrestation de Condé en janvier 1650, ceux-ci
reçurent l'appui de l'oncle du roi, Gaston d'Orléans, et du parlement, qui demanda à la reine
une convocation des états généraux. Face à l'union des deux Frondes (décembre 1650septembre 1651), Mazarin dut se retirer. Mais la discorde éclata entre les Grands :
Turenne et Gondi, devenu cardinal de Retz, se rallièrent à la cour installée à Poitiers, tandis
que Condé, libéré, soulevait la Guyenne et le Poitou en s'alliant à Philippe IV d'Espagne.
Mazarin étant de retour avec de nouvelles troupes, Condé tenta de s'emparer de Paris, où
il pénétra après une bataille décisive dans le faubourg Saint-Antoine (2 juillet 1652). Mais,
brouillé avec les Grands et intraitable avec le parlement, il dut s'exiler tandis que Louis XIV
et Anne d'Autriche entraient triomphalement dans Paris le 21 octobre et rappelaient
Mazarin.
La répression fut modérée, mais la Fronde laissait un sentiment de lassitude à un pays
économiquement ravagé. Le renforcement de l'absolutisme monarchique par Mazarin, puis
par Louis XIV qui avait gardé de ces années de troubles un sentiment d'humiliation, en fut
facilité. Le soulèvement avait donné lieu à de multiples épisodes romanesques dont les
Mémoires du cardinal de Retz se firent l'écho. Le mouvement fut envenimé par les luttes
de factions, plus intéressées par le pouvoir que par la réforme de l'État ou par celle des
impôts. Malgré la violence du discours (5 000 mazarinades) et des tentatives de
soulèvements populaires radicaux comme celui de l'« Ormée « à Bordeaux, la Fronde fut
davantage la somme des mécontentements qu'une véritable révolution.
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Les corrélats
Anne d'Autriche
barricade
Beaufort (François de Vendôme, duc de)
Bouillon (Henri de La Tour d'Auvergne)
Broussel Pierre
Chevreuse (Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de)
Condé - Condé (Louis II, prince de)
Conti (maison de) - Conti (Armand de Bourbon, prince de)
France - Histoire - Du Grand Siècle à la fin de l'Ancien Régime (1661-1789) - Louis
XIV et l'absolutisme (1661-1715)
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royal : le temps des cardinaux
Grands Jours
Importants (cabale des)
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La Rochefoucauld - La Rochefoucauld (François, prince de Marcillac, puis duc de)
Longueville (Anne Geneviève de Bourbon, duchesse de)
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Mazarin (Giulio Mazzarini, dit)
Montpensier - Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande
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Saint-Antoine (faubourg)
Talon Omer
Turenne (Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de)
Versailles - Les étapes de la construction
Les livres
France - la Fronde : derniers jours de combats, le 2 juillet 1652, page 2010,
volume 4
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