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Friedrich Nietzsche

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Friedrich Nietzsche Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie. Nietzsche (1844-1900) va laisser dans l'histoire des idées l'empreinte de sa forte personnalité : engagement passionné, volonté radicale de renouveau, acuité pénétrante et magie du verbe caractérisent son œuvre, que l'on peut partager en trois périodes (liées) de création. Première période (1869-1876) Nietzsche, fils d'un pasteur luthérien, suit une formation de philologie classique, et devient professeur de cette discipline à Bâle. En 1871 il écrit La Naissance de la tragédie (sous-titre : « A partir de l'esprit de la musique »). L'idée directrice est que les forces originaires de la Grèce, l'apollinien et le dionysiaque, ont fusionné et trouvé une synthèse harmonieuse dans la tragédie antique : L'apollinien représente la mesure raisonnable, le dionysiaque le délire et l'ivresse. La mort de la tragédie s'amorce avec la naissance de la philosophie grecque rationnelle, incarnée avant tout par Socrate. A partir d'EuRipide le processus sera totalement consommé : « La divinité qui s'exprimait par sa bouche n 'était ni Dionysos ni Apollon, mais un démon tout nouveau, appelé Socrate. »

« Friedrich Nietzsche (1844-1900) va laisser dans l'histoire des idées l'empreinte de sa forte personnalité : engagement passionné, volonté radicale de renouveau, acuité pénc!trante et magie du verbe caractérisent son œuvre, quel' on peut partager en trois périodes (lius) de créa­ tion.

Premltte période (1869-1876) NIETZSCHE, fils d'un pasteur luthérien, suit une formation de philologie classi9.ue, et devient professeur de cette discipline à Bâle.

En 1871 il écrit La Naissanct dt la tragldie (sous -titre:• A panirde l'esprit de la musique»).

L'idée directrice est que les forces originaires de la Grèce, l'apollinien et le dionysiaque, 001 fusionné et trouvé une synthèse harmonieuse dans la tragédie antique : L'apollinien représente la mesure raisonnable, le dionysiaque le délire et l'ivresse.

La mort de la tragédie s'amorce avec la naissance de la philosophie grecque rationnelle, incarnée avant tout par SocitATE.

A partir d'EURIPIDE le processus sera totalement consommé : • La divinité qui s'exprimait par sa bouche n'était oi Dionysos ni Apollon, mais un démon tout oouveau, appelé Socrate.

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NIETZSCHE croit entrevoir un renouveau de la culture tragique cbez RIC'HARD WAGNER (1813- 1883); c'est l'époque où le philosophe est encore totalement fasciné pat la musique et Il petSonna ­ lité de ce créateur.

En 1871-1876, NŒrZSCIŒouvre un débat avec la culture de son temps : ce seront les 4 Consi.dlra­ tions inactuelles , sur 0.F STRAUSS (cf.

p.

167), comme exemple du phil istinisme culturel ; sur la « maladie historique ,.

du primat de la pensée histo­ rique (HEoa, ICARL-ROBERT •EoolJlD VON liAi'lMANN) ; sur So!ofi!NHAUEJt , comme modèle du philosophe• qui s'tlt •-e jusqu'à la contemplation tragique » ; et sur W ACNER.

Deuœne période (1876-1882) Nœrz.soœ caractérise lui-même cette phase de son évolution philosophique comme celle de la • phi­ losophie du matin ».

Quatre ouvrages voient le jour: Hwnain, trop humain (parties I et Il), Aurort, et Lt Gai savoir .

En matière de style, NIETZSCHE considère désor­ mais 1 'aphorismt comme la forme optimale de l'expression.

Sur Je fond, l'uoité e(làe le:! quatre textes est avant tout assurée par le combal contre la• décadence"• la mora!e et la rdigioo (Je chris­ tianisme) qui en découlent.

NŒTZSCHE adopte une positioo de rationalité sceptique et affiche une volonté passionnée de vlracitl.

Contre la morale et les problématiques philo­ sophiques traditionnelles, NŒTZSCl!E, par des observations de détail sans cesse renouvelées, met surtout en avant : -La signification du langage : Le langage masque le fait que l'bomrne , par son discours, ne saisit l'essence des choses qu'en Nldzschtl 177 apparence, alors qu'en réalité il invente seulement un deuxième monde à côté du premier.

« Qu'est-œ alors que la vériti ? Une troupe mobile de mttaphoftS [ ...

] qui après un long emploi sont tenues par un peuple pour solides, canoniques et fiables: les vérités son1 des illusions dont nous avons oublié qu'elles sont telles.» -La liaison irrecevable de l'être et de la valeur : La confiance dans la valeur des jugements ration­ nels est elle-même un phénomène moral.

-La relalivitl de la morale: les jugements moraux oe sont pas absolus et intemporels, mais on peut montrer qu'ils sont relatifs à l'histoire et à la société .

NŒrZSC!!E reproche en fait à la philosophie morale de ne pas prendre en compte la diversité des faits.

-Les contradictions pratiques de la morale.

-L'historicité de la morale : NŒTZSCHE développera la thèse selon laquelle les vertus seraient nées du long exercice de préjugés conventionnels.

-L' argunumtarion génlalogique : Le repérage historique et psychologique de la naissance des motifs conduit au refus des nomies et des valeurs trad itionnelles.

NŒTZSCHE révèle et brise les masques dont s'affuble l'homme ver­ rueux el/ou religieux, et ~use la prétention à un fondement objectif des valeurs.

« Les morales ne sont aussi qu'un code des affects.,.

Sa critique de la connaissance se durcit encore dans le Gai savoir, notamment quand il met en évidence que l'erreur et le délire sont les condi­ tions de l'existence connaissante.

n pourfend la « foi dans la science », rêve insensé de parvenir à des vérités définitives qui, inévitablement, débouche sur le désir d' « un autre mondt que celui de la vie, de la narure et de ! 'histoire », et finit par nier « ce monde, le nôtre » : « Mais on aura compris où je veux en venir : c'est sur une foi mltaphysiqut que repose encore notre foi dans la science.

» NŒrZSCIŒ ne voit réellement à l'œuvre que des réflexions pragmatiques visant le plaisir, même si c'est de façon détournée.

La pitié est démasquée comme auto-protection, l'amour du prochain comme amour de soi, etc.

NŒTZSCHE reproche au tbrisûanisme -de jouer un rôle essentiel dans l'amollissement de l'homme; -de consister dans les reliques dogmatiques et non crédibles d'un monde de représentations antique et paradoxal ; -d'offrir la consolation d'un au-delà inexistant, auquel nul ne croit plus ; -l'hypocrisie des chrétiens qu.i ne vivent pas en respectant ce en quoi ils prétendent croire.

Le ~u.isiioire culmine avec la représentation du fou qui cherche Dieu.

NŒTZSCl!E peint la vision d'un monde qui, sans horizon, sans haut oi bas, commence à chavirer, car « Dieu est mort ! Dieu reste mort ! El c'est nous qui l'avons rué I ». »

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