Databac

FREUD: Trois essais sur la théorie sexuelle (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : FREUD: Trois essais sur la théorie sexuelle (Résumé & Analyse) Ce document contient 4155 mots soit 9 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiche de lecture.

« Sigmund FREUD1856-1939Trois essais sur la théorie sexuelle Bien qu'il ne soit pas un philosophe de profession, l'inventeur de la psychanalyse a produit une oeuvre qui a uneportée philosophique considérable.

Sa production .est intimement liée à sa vie.

Pour situer la place des Troisessais sur la théorie sexuelle, que nous avons choisis, nous allons présenter rapidement la vie de Freud et lemouvement de son oeuvre en signalant ses principaux ouvrages.Freud est né en Moravie (Tchécoslovaquie), à Freiberg, le 6 mai 1856.

Il passa sa vie à Vienne, où il vint avecson père à l'âge de cinq ans.

Il quitta Vienne en juin 1938 après l'Anschluss nazi et s'installa à Londres, où ilmourut en septembre 1939 d'un cancer à la mâchoire. Les quatre moments de la vie intellectuelle de S.

Freud 1.

Avant 1896, date de l'invention du terme « psychanalyse ».

Dans cette première partie de sa vie, Freudétudie la médecine à Vienne ; il est médecin en 1882 et devient privat-docent de neuropathologie en 1885.

Iltravaille sur le système nerveux et les effets thérapeutiques de la cocaïne.

C'est alors qu'il rencontre JosephBreuer, qui l'intéresse à ses travaux sur l'hystérie traitée selon la méthode cathartique, par l'intermédiaire del'hypnose.

En 1885-1886, il fait un voyage à Paris, à la Salpêtrière, pour travailler avec Charcot ; en 1889, ilséjourne à Nancy où il étudie la suggestion.

Les Études sur l'hystérie, signées avec Breuer, concluent cettepériode.En 1887, Freud s'est lié avec Wilhelm Fliess, avec lequel il échange une importante correspondance.

Ellestructure l'auto-analyse de Freud, qui s'emploie à travailler sur L'Esquisse d'une psychologie scientifique (1895)et par là même à l'invention de la psychanalyse.

Freud sort la névrose de sa causalité hérédité-dégénérescence.

La cure analytique naît dans l'abandon de l'hypnose au profit de la libre association verbalequi devient la source du savoir psychanalytique. 2.

De 1897 à 1905, Freud fixe les fondements de la psychanalyse.

Il est désormais secondé par un cercle defidèles.

A la recherche d'une théorie générale des névroses, il avait d'abord repéré le rôle que jouerait laséduction de l'enfant par un adulte dans la genèse des névroses.

La théorie de la séduction permet à Freudd'élaborer l'étiologie sexuelle des névroses et le mécanisme de refoulement corrélatif du rôle constituant duconflit dans le psychisme.

C'est alors qu'il découvre amèrement que ces scènes de séduction n'ont aucun «indice de réalité ».

Ce moment négatif (consigné dans une lettre à Fliess le 21-9-97 : « Je ne crois plus à maneurotica ») est considéré généralement comme permettant à Freud de faire un pas décisif quant à la théoriepsychanalytique.

Il lui permet en effet de mettre au premier plan les notions de « fantasme inconscient », de «réalité psychique », et de découvrir la « sexualité infantile » et le « complexe d'OEdipe ».

L'objet propre de lapsychanalyse est dessiné : le « désir inconscient ».

Ses mécanismes en sont décrits dans L'Interprétation desrêves (1900), La Psychopathologie de la vie quotidienne (1904) et Le Mot d'esprit dans ses relations avecl'inconscient (1905).

DansL'Intérêt de la psychanalyse (1913), Freud expliquera en quoi le statut donné à l'inconscient dans lapsychanalyse est en rupture avec l'inconscient des philosophes :« Ou bien leur inconscient était quelque chose de mystique, insaisissable et intangible, dont la relation aupsychique était dans l'obscurité, ou bien ils ont identifié le psychique avec le conscient et ont ensuite tiré decette définition que l'inconscient n'était rien de psychique et ne pouvait être l'objet de la philosophie.

»C'est à la fin de cette deuxième période qu'il écrit les Trois essais sur la théorie sexuelle que nousprésenterons. 3.

De 1905 à 1914, Freud traverse une période de turbulences.

Le cercle psychanalytique est traversé par lesruptures d'Adler et de Jung.

A l'occasion des discussions avec Jung, Freud fait évoluer sa théorie en donnantune grande place à la notion de « narcissisme » comme type d'investissement libidinal qu'aucun investissementd'objet ne permet de dépasser complètement.

Métapsychologie (1916) conclut cette période.

C'est uneprésentation synthétique de la théorie psychanalytique, de ses modèles conceptuels tels que la théorie despulsions, du refoulement, la fiction d'un appareil psychique divisé en instances ; Freud définit lamétapsychologie comme la prise en compte et la synthèse de ces trois points de vue : dynamique (théorie desforces), économique (théorie des quantités) et topique (théorie des lieux psychiques).

En 1913, il avait publiéTotem et Tabou qui pose les problèmes de l'articulation de l'inconscient individuel à la vie sociale.4.

De 1915 à 1939, Freud refait une dernière synthèse métapsychologique.

Il introduit la notion de « pulsion demort» dans Au-delà du principe de plaisir (1920).

Ceci l'amène à regrouper les pulsions sexuelles et les pulsionsd'auto-conservation dans les pulsions de vie auxquelles s'opposent désormais les pulsions de mort.

Le Moi et leÇa (1923) présente une nouvelle topique de l'appareil psychique.

Dans le prolongement de cetteréorganisation, Freud publie La Psychologie collective de l'analyse du moi (1921).

En 1927, il publie L'Avenird'une illusion, dans lequel il porte un « diagnostic » psychanalytique sur la religion, thème prolongé, en 1938,dans Moïse et le monothéisme.

D'un point de vue philosophique, Malaise dans la civilisation (1930) est unouvrage important qui réfléchit sur la culture et la civilisation, deux notions que Freud ne veut pas dissocier.Pour lui, la « Kultur » (terme allemand qui peut être traduit par civilisation ou par culture), c'est « la somme des. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles