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Freud, l'intérprétation des reves

Publié le 22/06/2024

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« Philosophie Freud Appelé « le Newton de l’esprit » Sigmund Freud, né le 6 mai 1856 en Moravie et mort le 23 septembre 1939 à Londres, est un neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse.

Intéressé dans un premier temps par l’hypnose il invente la psychanalyse et écrit l’interprétation des rêves publié en 1899 où Freud en analysant les rêves nous fait part de l’aspect révélateur de ces derniers sur notre fonctionnement psychique. Dans cet aphorisme Freud présente l’idée du rêve en quelques lignes : En partant d’un besoin initial qui est celui de la compréhension du contenu caché de nos rêves Freud avance le postulat que les rêves constituent une « langue » et qu'il est possible de déterminer leur « signification » dès lors qu'on distingue les différences entre le contenu manifeste du rêve (« ce que le rêve nous raconte » soi l’ensemble des images oniriques) et ses pensées latentes (« ce qui est caché et que nous voulons rendre accessible par une analyse »).

Le rêve serait ainsi l'expression camouflée d'un désir, possible à décrypter grâce à une méthodologie simple développé par l’auteur dans notre extrait. On peut donc diviser le texte en deux parties : Freud nous fait part dans un premier temps d’une distinction entre contenu manifeste et pensées latentes ceci en montrant qu’il s’agit de deux langues différentes (l.1 à l.23) Puis il souligne avec l’analogie du rébus l’importance de la “traduction” du contenu manifeste et finit son argument en faisant une comparaison avec la philosophie précédente.

(l.24-l.40) Partie I : L1 à 8 L’auteur nous fait part dans un premier temps du besoin de la présence d’un « nouveau matériel psychique », le contenu latent, c’est à dire ce que l’on exprime inconsciemment à travers nos rêves et qui peut être interprété.

De plus Par le biais d’une analogie entre le contenu latent et les pensées du rêve (c’est-à-dire ce qui est caché et que nous voulons rendre accessible) il exprime la nécessité de la psychanalyse (l’étude de l’esprit, de l’âme) pour définir le contenu latent.

Le contenu manifeste a subi selon Freud un long travail de déguisement qui est appelé le travail du rêve, pour accéder à la signification il faudra identifier ce déguisement. En utilisant la négation « non » l-8 le neurologue exprime que l’interprétation du rêve se fait à partir des pensées latentes qui est en effet l’expression symbolique de certains désirs inconscient que l’on veut connaitre.

Freud insiste ainsi sur la nécessité de se concentrer sur les pensées latentes du rêve plutôt que sur le contenu manifeste.

Cette perspective trouve un écho dans les idées de Lacan, qui lui aussi souligne le lien entre le rêve et l’inconscient soit le contenue latent « le rêve est la voie royale qui mène à l'inconscient.

». Il faudrait selon Freud décrypter, l-13« examiner » les « deux langues différentes » l 14 (pensées latentes, contenu manifeste) afin de véritablement comprendre ce qui est caché en nous.

Il s’agit donc d’une transcription, d’une façon d’écriture différente « dans un autre mode d’expression »l.16 entre les pensées du rêve et le contenu du rêve chose que l’on expliquera dans 2e partie.

Il faut ainsi selon l’auteur comparer « la traduction » l-18 c’est-à-dire, le contenu manifeste avec « l’originale », le contenu latent qui « nous est donné sous forme d’hiéroglyphes » l-20 c’est-à-dire des symboles qui doivent être interprétés selon leur propre organisation qui découle de la vie du patient.

C’est donc en expliquant le besoin d’une traduction que l’auteur nous fait part du caractère lacunaire de nos rêves qui peuvent être censuré, ce pourquoi on constate une différence entre la « traduction » et « l’originale ».

En effet la censure empêche les désirs inconscients de s’exprimer de manière « immédiate » l-19 et brutale, lorsqu’ils sont considérés comme dangereux ou immoraux, le travail du rêve permet à ces désirs inconscients de s’exprimer de manière médiate, à travers des symboles.

Il s’agit donc pour Freud de trouver une correspondance entre le contenu manifeste du rêve (l’ensemble des images oniriques) et celui latent (le sens qui est en jeu dans ces images).

Le rêve doit être interprété puisqu’il est le résultat d’une activité de traduction entre des désirs refoulés.

(désirs que l’on n’admet pas et qui vont mener par la suite à l’expression de notre inconscient à travers les rêves ou bien les actes manqués, lapsus etc.) Partie II Après avoir relevé les différences entre le contenu manifeste et le contenu latent l’auteur exprime sa méthode d’analyse. L.

24-L.

27 de “Supposons” à “ses diverses parties n’ont de sens” Freud pose à titre d’hypothèse, il se place en face en face d’un “rébus” (soit donc un jeu qui consiste à faire deviner des phrases au moyen d’images) et en décrit le paysage en faisant une énumération d’objets ayant une certaine relation entre eux.

Il y aurait donc une maison en haut de laquelle se trouverait un canot puis une lettre isolé et enfin un personnage qui court sans sa tête.

Cette ensemble n’aurait donc aucun lien et serait alors insensé si l’on essaye de l’interpréter par sa seule apparence.

Par l’analogie du rébus, Freud souligne l’idée que l’on ne peut donc pas trouver un sens dans un rêve par sa seule interprétation physique soit superficielle.

(contenu manifeste) Pourquoi comparer un rêve avec un rébus ? Selon Freud un rébus et un rêve ont des similitudes.

Comme le rébus, le rêve contient un ensemble d’images disparates soit qui ne sont pas en harmonie entre eux.

En effet si pour comprendre un rébus on doit s’aventurer jusqu’au fondement de son sens général, l’interprétation d’un rêve renverrait donc à une analyse profonde de ces images qui auraient alors des liens avec les événements qui découleraient de la vie du rêveur, des éléments personnels de son quotidien par exemple.

Ce qui serait la traduction des pensées cachées de la personne. Ex : Freud a rêvé d’une affiche la nuit qui précéda l’enterrement de son père.

Sur l’affiche était inscrit deux phrases : “On est prié de fermer les yeux.

On est prié de fermer un œil.” Par une analyse de son rêve, Freud a compris que : “Fermer les yeux” renvoyait à l’idée de la mort, soit donc à l’image de son père “Fermer un oeil” ferait appel à l‘indulgence, la bienveillance de la famille suite au deuil d’un membre important de la famille. L 28- L 32 “un canot” à “qui ne saurait apparaître dans la nature” Freud revient sur l’irréalisme du paysage du rébus, l’improbabilité de son existence dans la réalité.

“Un canot NE doit PAS se trouver sur le toit d’une maison etc….” présence de nombreuses négations, l’usage du forclusif “ne” et du discordantiel “pas” affirme le non sens total des liens entre les divers éléments de son rébus. nombreuses négations, l’usage du forclusif “ne” et du discordantiel “pas” affirme le non sens total des liens entre les divers éléments de son rébus. L.... »

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