Freud, chapitre 3. de l'Avenir d'une illusion
Publié le 12/12/2021
Extrait du document
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Freud,
L’avenir d’une illusion , chapitre 3
Freud démontre dans ce chapitre l’existence indispensable chez l’homme de la culture,
notamment à travers les idées religieuses, qui en s’engageant à le protéger de la nature, à
consoler sa détresse, et à le dédommager des interdictions culturelles, s’imposent elles-mêmes
comme rempart face à l’hostilité des hommes envers la culture.
Paragraphe 1: Freud débute par un court raisonnement sur le devenir d’un monde sans
contraintes ni interdictions.
Les autres y exerceraient leur pleine liberté comme j’exercerais la
mienne et ainsi, un homme pour avoir sa liberté totale sans être gêné par celle des autres,
deviendrait tyran et imposerait des contraintes à tout le monde, sauf à lui-même.
Paragraphe 2: L’auteur poursuit en démontrant que dans un monde sans culture prédominerait
l’état de nature, une nature sans limites qui mettrait l’homme en danger.
Il en conclut que les
hommes qui ont créé la civilisation suite à leur union lui ont confiée pour tâche principale de
les protéger de la nature.
Paragraphe 3: En effet, Freud démontre que la nature est plus forte que nous (phénomènes
naturelles, maladies),et qu’elle nous rappelle ainsi notre faiblesse et notre impuissance, et
c’est pourquoi nous nous donnons pour tâche commune de nous unir face à cette force
supérieure.
Paragraphe 4: Freud énonce deux facteurs qui rendent la vie des hommes difficile:
- les difficultés à vivre les compromis du vivre-ensemble (privations de la culture et
souffrances engendrées par l’existence d’autrui) -> qui peuvent causer une hostilité vis-à-vis
de la culture
- le contrôle limité sur ce qui nous arrive (anxiété de pas pouvoir tout prévoir et sentiments
d’humiliation de ne pas être capable de tout prévoir -> narcissisme naturel et dignité blessés(
Paragraphe 5: C’est pourquoi la civilisation s’engage à protéger l’homme de la nature:
- elle lui apporte des consolations contre le sentiment de son impuissance
- elle le libère des angoisses liées à ce qu’il ne peut pas contrôler dans sa vie (existence, mort(
Paragraphe 6: Freud explique qu’un des moyens employés par la civilisation pour soulager les
hommes est d’humaniser la nature, de la calquer sur un modèle connu: le nôtre, pour la
personnifier.
Paragraphe 7, 8: L’auteur poursuit que l’homme suit ainsi un prototype infantile, puisque
l'impuissance face à la nature lui rappelle celle de l’enfance: incarner la nature dans des dieux
rappelle les caractères du père .
Paragraphe 9,10: Ces dieux ont pour tâche:
- de nous protéger des forces supérieures de la nature
- de nous soulager du sentiment d’impuissance face au déroulement de notre existence
- de nous dédommager des privations exigées par la culture
Mais bientôt les hommes réalisent que la nature est un modèle unique qui obéit à sa propre
logique et suivant ses propres nécessités internes: les dieux petit à petit deviennent surtout en
charge de la moralité au sein du vivre-ensemble, ils doivent:
-consoler les hommes des difficultés de la vie
-leur rappeler les privations respecter.
Paragraphe 11: Se développe donc dans la civilisation la croyance en une force supérieure
« une Providence bienveillante », qui vise le bien pour tous les hommes: le bien est
récompensé, le mal est puni (-> justice), et les terreurs liées à notre finitude sont supprimées
(« existences ultérieures après la mort («
Freud compare la croyance en un Dieu unique et protecteur à la nostalgie du père, avec qui on
souhaite un lien fort et privilégié.
Paragraphe 12: Freud conclut ce chapitre en précisant que ces idées religieuses ont existé sous
diverses formes selon les époques et les cultures.
Mais elles ont toutes su offrir les
consolations, compensations et réponses les plus intéressantes contre la détresse humaine,.
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