freud
Publié le 18/05/2020
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Qu’est ce que Le Moi, Le Surmoi et le Ça selon Freud
Je ne vais pas dans cet article exposer la théorie freudienne , mais seulement à définir ce que
Freud a apporté de neuf à la connaissance de notre vie intérieure.
Je vais résumer très très
sommairement ses découvertes.
Petite biographie de Sigmund Freud
Né à Freiberg (Moravie), le 6 mai 1856 : mort à Londres, le 23 septembre 1939.
Il est docteur
en médecine en 1881.
1885 : Freud suit les cours de Charcot à la Salpêtrière, à Paris, sur le traitement de l’hystérie
par l’hypnose.
1895 : Publie avec Bleuler les Études sur l’hystérie.
1900 : Publie seul l’interprétation des rêves, qui marque la naissance de la méthode
psychanalytique.
1905 : Publication des trois essais sur la théorie de la sexualité, ou Freud étudie en particulier
la sexualité enfantine.
1908 : Premier congrès international de psychanalyse à Salzbourg.
1910 : Freud et ses disciples fondent l’Association psychanalytique internationale.
1938 : Freud quitte Vienne, occupée par les Allemands et vient vivre à Londres.
Le Moi, Le Surmoi et le Ça d’après Freud
On peut dire qu’il distinguait trois instances : Le Moi , bien sûr, mais aussi, en haut, le Surmoi
l’entourant de part et d’autre et, en bas, le Ça .
En bas, car nos pulsions les plus impérieuses,
les plus irrésistibles proviennent des profondeurs de l’instinct, de l’organisme, du caractère
sexuel.
Pour définir cette force vitale, ce feu qui anime l’être tout entier, Freud a recours au mot latin
libido , terme plutôt malencontreux puisqu’il signifie désir, mais comporte aussi le sens de
débauche ( de même dans le mot français libidineux ) et implique, par conséquent, un
jugement moral négatif.
Cette force se manifeste le plus souvent par l’instinct génésique,
l’instinct de reproduction.
On peut soit la refouler, mais de ce refoulement naissent les névroses, soit la sublimer :
pourtant ce terme est lui aussi malencontreux, puisque dans la sublimation, il semble y avoir
une tricherie et que, de plus, les idéaux de l’humanité, l’art en particulier, ne seraient en
somme que des compensation à la vie instinctuelle, la nature, qu’on aurait refusée.
Pour Freud, la personnalité consciente, le Moi , serait perpétuellement menacée par les forces
obscures de la libido, et même submergée par celle-ci, s’il n’existait une force opposée, le
Surmoi .
Contrairement au Ça , le Surmoi n’est pas une instance innée que nous posséderions depuis
l’origine, mais une acquisition progressive, résultant des interdits et des limites que nous
impose l’éducation familiale.
En somme, le processus d’éducation, de dressage de l’enfant consiste essentiellement à
l’obliger à intérioriser les défenses qu’on lui fait : sous la pression de l’entourage, l’enfant
arrivera à se les imposer à lui-même, à se contrôler, à devenir sage.
Il choisira le travail et non
le plaisir, il apprendra à sacrifier le présent à l’avenir, comme le souhaitent sa famille et ses
éducateurs..
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