Freud (1856-1939): LES PHÉNOMÈNES PATHOLOGIQUES
Publié le 18/06/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Freud (1856-1939): LES PHÉNOMÈNES PATHOLOGIQUES. Ce document contient 2523 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
« «Le facteur psychologique de l'apparition des névroses est la fragilité de l'organisation de la personnalité par le moi en compromis avec ses pulsions. Le moi traite en effet comme des dangers les sollicitations pulsionnelles intérieures, dans la mesure où la réalité extérieure s'oppose à leur satisfaction par des menaces graves pour l'individu. Il n'est pas cependant en mesure d'y échapper si elles se renouvellent, à cause de leur étroite union avec lui-même. ...»
«
Freud (1856-1939)
LEs PHÉNOMÈNES PATHoLoGmuEs
L e psychisme humain est agité de pulsions*.
Distinguant
d'abord entre pulsions du moi, qui, sous l'effet du principe
de réalité (cf.fiche 66 ), tendent à la conservation de l'individu, et pul
sions sexuelles, qui tendent à son développement sous la pression du principe de plaisir, Freud distingue ensuite les pulsions d'Éros (amour), plus larges que les simples pulsions sexuelles, et celles de Tanathos
(mort) , qui tendent à la destruction de la vie et au retour à la matière
inerte.
Le conflit des pulsions est à la source de multiples phénomènes
pathologiques, que Freud cherche à soi gner par les causes.
1.
Les symptômes
- -- - - - ----
llll Le symptôme pathologique est un effet du refoulement* : une pulsion
dont la satisfaction apparaît dangereuse ou impossible au moi est repous sée.
Une satisfaction normale étant impossible, la pulsion cherche une
autre voie, vers une satisfaction de substitution, qui apparaît sous forme
de symptôme.
Le symptôme se présente ainsi comme un compromis
entre pulsion et censure de la pulsion, compromis qui se manifeste par
une modification du contenu pulsionnel.
111 Freud observe de nombreux symptômes de maladie, manifestations
d'un comportement anormal ou d'un psychisme perturbé.
Les actes manqués, lapsus, oublis incompréhensibles, forment une première série
qui touche aussi les sujets équilibrés.
111 Le phénomène crucial de la maladie psychologique, la névrose, est
l'angoisse: c'est« la monnaie courante contre laquelle sont échangées
[ ...
] les excitations affectives».
Effet du refoulement, l'angoisse le
mène à sa perfection en repoussant toute satisfaction, même substitu
tive, à la pulsion qui s' est éveillée.
Elle prive donc celle-ci de tout abou
tissement, la dépouille de son contenu, et la laisse apparaître ainsi, vide
et incompréhensible.
L'objet de l'angoisse demeure en deçà de toute
représentation possible : on ne sait pas ce qui nous angoisse.
2.
Les névroses 11 Freud appelle névroses les systèmes psychiques qui sont à l'origine
des symptômes.
Les névroses ne sont pas de simples systèmes annexes
au système psychique de l'individualité, mais lui sont essentiellement
liées.
Trois facteurs contribuent à leur formation.
111 Le facteur biologique est l'impuissance et la dépendance prolon
gée du petit enfant.
Elle provoque des situations dangereuses aux
quelles il n'est pas en mesure de faire face seul..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- NADAR, Paul (1856-1939)Photographe, il reprend l'atelier de son père Félix Nadar en 1876.
- LA VIOLENCE DES SURVEILLANTES DES CAMPS DE CONCENTRATION NATIONAL-SOCIALISTES (1939-1945) : RÉFLEXIONS SUR LES DYNAMIQUES ET LOGIQUES DU POUVOIR
- 1939: l'alliance de la dernière chance
- Victoires des forces de l’Axe (1939-1942)
- Commentaire lineal CONTEMPLATIONS, VICTOR HUGO (1856), LIVRES I à IV TEXTE 1: "Vieille chanson du jeune temps", I, 19