Frédéric César de La Harpe (1754-1838) Né et mort à Rolle, berceau de sa famille ce patriote vaudois dut quitter sa position d'avocatet sa patrie après avoir été banni par le gouvernement de Berne pour avoir voulu libérer soncanton de la domination bernoise.
Publié le 23/05/2020
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Homme politique suisse. Avocat libéral, disciple de Rousseau, il quitta son pays natal, alors soumis à la domination de Berne, et se rendit en 1782 à Saint-Pétersbourg, où il devint précepteur des grands-ducs Alexandre et Constantin (1783/95). Poursuivi par l'animosité du gouvernement bernois, il dut quitter la Russie en 1795 et devint un des membres les plus influents du Club helvétique à Paris. Il engagea les villes vaudoises à se révolter contre Berne et appela le Directoire à intervenir en Suisse. Après l'occupation de la Suisse par les Français, il devint l'un des directeurs de la République helvétique, mais fut bientôt renversé par un coup d'État. Obligé de s'expatrier de nouveau (1800), il se fixa en France. En 1814, grâce à la protection de son ancien élève devenu le tsar Alexandre Ier, il fit reconnaître par le congrès de Vienne la neutralité suisse et la constitution des nouveaux cantons de Vaud, d'Argovie, de Thurgovie, du Tessin et de Saint-Gall.
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Frédéric César de La Harpe
1754-1838
Né et mort à Rolle, berceau de sa famille ce patriote vaudois dut quitter sa position d'avocat
et sa patrie après avoir été banni par le gouvernement de Berne pour avoir voulu libérer son
canton de la domination bernoise.
Réfugié à Saint-Pétersbourg en 1790, il devint précepteur
des petits-fils de Catherine II, Alexandre (le futur empereur) et Constantin, sans cesser
d'inciter de loin les Vaudois à réclamer leurs droits.
Il gagna Paris en 1796 pour obtenir
l'appui moral du gouvernement français en faveur des Vaudois.
Ceux-ci ayant commencé à
s'agiter, Berne voulut réprimer le mouvement, mais l'intervention française de 1798 précipita
la chute de l'Ancien Régime et la République helvétique fut proclamée le 12 avril 1798.
Élu
membre du Directoire helvétique instauré sous l'occupation française, La Harpe dut revenir
en France après le coup d'État de 1800.
Il y résida jusqu'en 1814, quand il fut appelé par
Alexandre Ier comme conseiller politique, au Congrès de Vienne : il usa alors de son
influence pour obtenir du tsar la reconnaissance de l'émancipation du canton de Vaud, dont il
fut ensuite membre du Grand Conseil national..
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