FRANCIS LEROI

« FRANCIS LEROI Le nom qui revient le plus souvent lorsque l'on parle de l'érotisme français des années 1970 est celui de Francis Leroi.

Auteur.

scéna­ riste, acteur, dialoguiste, réalisateur et pro­ ducteur, il est né le 5 septembre 1942.

Mordu de cinéma dès son plus jeune âge, il réalise son premier long métrage, en 8 mm, à 16 ans LE GRAND MEA ULNES, film sonore dont il ne reste plus malheureusement que la pellicule, la bande son ayant été égarée il y a quelques années.

Après des études secondaires, que l'on peut qualifier de brillantes, il obtient une licence de philosophie, en 1963 et 1964 il écrit une thèse de doctorat" Sade, philosophie du XXI' siècle», thèse refusée par la Sorbonne; cette œuvre n'a jamais été publiée.

La même année, il réalise deux courts métrages, le pre­ mier consacré à Jean-Luc Godard sur le tour­ nage de ALPHA VILLE, et l'autre LE BIENHEUREUX, opérateur: Claude Zidi, film collectif réalisé avec les acteurs du Cours "Le Diable à Quatre» dirigé par Claude Chabrol, qu'il assiste deux ans plus tôt pour le tournage de LANDRU.

En 1965, il met en scène au premier café­ théâtre parisien, le Royal, Boulevard Raspail, l'une de ses pièces intitulée LES MINETS CHÉRIS avec Daniel Bellus, Ch ristian Beaux ...

Mais le succès n'est pas pour ce jour; il n'y eu qu'une seule représentation.

Le scé­ nario de cette pièce a nettement inspiré le 5' 1 958 LE G R AND MEAULNES 196 1 A QUO I B ON (CM) 196 4 JEAN-LUC GOD A RD (CM) 1964 L E BIEN HEU REUX (CM)@ 1966 POP' GAME 1968 LA PO U PÉ E RO UGE 1969 C INÉ -GIRL 1 970 L A MJ CHETO NNEU S E 1972 LES TEN T A TIO N S D E MARIA NNE 1976 LES PLAISIRS SOLIT AIRES 19 77 JE UX DE LANG UES - FE LLA - LÈC HE-MOT PA RTO UT- JE SUIS A PRE NDRE 19 78 LES PETITES FILLES - JOUIS­ SA NCES PERVERSES - CETTE film de Francis Leroi, POP GAME, qui entre deux scéna.rios écrit différents articles dans le journal Combat sur le théâtre et l'affaire de LA RELIGIEUSE.

En 1969,ilécritavecFran­ cois Jouffa TROUBLE qu'il met en scène mais ne trouve pas de distributeur, c'est un film dans le style Andy Warbol sur la condi­ tion des femmes à Paris.

Tourné en 16 mm comme un film underground, qui malgré tout a pour histoire la vie d'une certaine jeunesse dont on ne parle jamais en France.

"Quand c'est Warhol qui le fait à New York, on trouve ça formidable» déclare Francis Leroi, "et puis quand on le fait ici, on s'entend dire que cela n'intéresse personne"· Déçu que ce film ne sorte pas et couvert de dettes, ille rebaptise LA MICHETONNEUSE et là c'est la sortie au Lord Byron, classé Art et Essai, où il est très bien accueilli par le public.

Cette expérience marque Francis Leroi.

S'il fa llait voir un titre racoleur pour que le film soit distribué, il se plierai à cette exigence et même il irait plus loin .

Ses films seront dès lors des films éroti ­ ques où il rendra au sexe sa place dans le cinéma.

En produisant LE SEXE QUI PARLE de Frédéric Lan.sac, il fa it déco u vr ir le Cinéma "Hard» Fra nçais aux U .S.A.

E n cinq mois à New York LE SEXE QUI PA R LE fait 2 mil­ l io ns de dollars de recette a près avoir fa it 250 00 0 entr ées s ur Paris.

SA LO PE D'AMAN D A -A LICE C H EZ LES SA TYR ES -INGÉNUES PE R ­ VERTI ES -LA PE TIT E P ENS ION­ NA IRE - L 'I N FIRMIÈR E N' A PAS DE CU LOTTE 1979 D ÉS IR S SO US LES TROPIQ UES - NUITS TR È S CHA UDES A UX CA RAIBE S -DÉCU LOTTEZ-VO US .

., M ESDEMOISELLES (sig nélim C/a ck ) ~ 1 98 0 PE TiTE S FILL E S AU BORDEL -~ (DODO)@ - LA PENSION DES :3 FESSES NUES (sign é Jim Cla ck) - a; CHARLOTTE MOUILLE TA CULOT- *' TE -LE SECRET DES ÉCOLIÈRES ~ SANS CULOTTE (signé Jim Clack) @. »