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Francis Biddle

Publié le 16/05/2020

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« Francis Biddle Procureur américain à Nuremberg.

Que bonne justice fût faite ne parut jamais si nécessaire qu'au tribunal où sedéroulèrent les procès des 22 responsables nazis jugés à Nuremberg, en 1 945 et 1946, pour crimes de guerre.

Ilfallait surtout éviter de faire des martyrs de tous ces monstres.

Le procureur général américain, Francis Biddle, sutparfaitement éviter les écueils de la situation.

Il jouissait d'une solide réputation d'humanité et de bon sens.

Onl'admirait aussi pour sa grandeur d'âme.

A Nuremberg, il se révéla tenace et sut toujours s'élever au-dessus desdivergences politiques et obtenir l'accord de ses homologues, souvent passionnés.

Il fut l'une des têtes froides dece drame de dix mois, de l'interminable débat juridique perpétuellement menacé par l'esprit de vengeance.

Bienavant que les procès de Nuremberg ne fissent de lui un personnage célèbre, Biddle avait acquis aux Etats-Unis unecertaine expérience des climats passionnels.

En effet, l'attaque japonaise à Pearl Harbor avait déclenché despassions telles qu'on parlait de lyncher les ressortissants des nations ennemies.

Chargé d'appliquer la loi de 1940 surles étrangers, Biddle commença par protéger de la fureur populaire des Allemands, des Italiens et des Japonais.

Acette occasion, il dut séparer les «bons» étrangers desétrangers «dangereux».

Il se méfiait beaucoup des Allemands, mais, par contre, qualifiait les Italiens de «chanteursd'opéra» et s'employa à les dispenser des dispositions de la loi sur les étrangers.

Mais il ne parvint pas à empêcherl'évacuation de tous les Japonais résidant sur la côte occidentale des Etats-Unis.

Son action, bien sûr, suscita uncertain mécontentement.

Après la mort de Roosevelt, en 1945, l'irascible Harry S.

Truman demanda la démission deBiddle.

Mais le nouveau président se reprit et, peu après, Biddle fut nommé membre du Tribunal militaire internationalchargé de juger les crimes de guerre à Nuremberg, en novembre 1945.Biddle inspira une telle estime, un tel respect, que les Russes, pourtant chicaniers, lui confièrent la présidence desdébats.

Mais Biddle renonça à cette distinction, en faveur du juge britannique, le «Lord Justice» Lawrence.. »

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