France (1993-1994): Un pays en panne
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : France (1993-1994): Un pays en panne. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
France 1993-1994
Un pays en panne
Les élections présidentielles fixées à 1995 seront à n'en pas douter l'occasion
de dresser un bilan des mutations du pays au terme de deux septennats
consécutifs du président François Mitterrand.
Lorsqu'il accéda au pouvoir en 1981, en alliance avec le Parti communiste, alors
encore très puissant dans le pays, et après vingt-trois ans de règne
ininterrompu de la droite, la curiosité était grande.
Qu'allait donc être ce
socialisme à la française qu'il promettait? Dans un premier temps furent mises
en oeuvre des réformes concernant l'éthique, les libertés et certains droits
sociaux.
Très vite cependant, les années Mitterrand empruntèrent moins à la
social-démocratie qu'à une tradition politique très influente avant-guerre, le
radicalisme: une défense des valeurs de la République en guise de projet social.
Cela permit certes une rapide conversion des socialistes à la culture de
gouvernement; mais, chemin faisant, ils adoptèrent peu à peu, par "réalisme"
gestionnaire, bien des principes autrefois dénoncés, que ce soit en matière
d'institutions ou de politique économique et financière.
Il est peu étonnant dans ces conditions que le Parti socialiste, en proie aux
rivalités de ses leaders, en perte d'identité, abandonné par nombre de ses
adhérents et militants soit entré dans une crise profonde à partir de la fin des
années quatre-vingt.
Le fait, pour le chef de l'État de s'être porté candidat à
un nouveau mandat en 1988 n'a pu qu'aggraver cette situation en différant
d'autant tout aggiornamento et l'inévitable crise de succession.
Le bilan de ce
second septennat apparaît au demeurant bien maigre, si ce n'est en matière de
politique européenne - un domaine où précisément d'autres courants comme les
démocrates-chrétiens défendent des positions très proches de celles des
socialistes.
Du fait de la récession (-0,9% de croissance en 1993), le taux de chômage s'est
fortement élevé en 1993, atteignant 12,2% en décembre et touchant un quart des
moins de vingt-cinq ans.
Les inégalités qui, depuis les années soixante, avaient
eu tendance à se réduire, se sont accrues à partir de 1983, date à laquelle fut
adoptée une politique d'orthodoxie financière faisant du maintien d'un "franc
fort" l'alpha et l'omega des choix économiques.
Toutes les études sociologiques
et économiques attestent que la pauvreté, la précarité et l'exclusion ont gagné
du terrain.
Signe des temps, des termes autrefois en usage dans les seules
administrations sont venus "enrichir" le vocabulaire courant.
Ainsi le terme
"SDF" (sans domicile fixe) s'est-il généralisé pour désigner les sans logis.
Fractures sociales
Face à ces fractures sociales, le "modèle républicain d'intégration" qui avait
permis pendant des décennies de progresser vers une société plus solidaire
n'apparaît plus capable d'apporter des réponses suffisamment collectives et
adaptées, ce qui rend notamment nécessaire une réforme de la protection sociale.
Les lieux traditionnels de l'intégration (entreprise, école, quartiers).
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Pays-Bas (1993-1994)
- Zambie: 1993-1994
- Wallis et Futuna (1993-1994)
- Trinidad et Tobago (1993-1994)
- Taïwan (1993-1994)