France (1988-1989) : Immobilismes et renaissances
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : France (1988-1989) : Immobilismes et renaissances. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
France
1988-1989
Immobilismes et renaissances En mai 1988, le socialiste François Mitterrand avait été largement réélu.
Dès
juin, de nouvelles élections législatives donnaient une majorité simple au PS.
Michel Rocard forma un gouvernement composé de socialistes et des quelques
personnalités de centre-droit ralliées à la "majorité présidentielle".
La première année de la législature à majorité relative socialiste fut marquée
par le contraste entre l'immobilisme social du patronat et du gouvernement et la
santé florissante des entreprises.
Il en résulta une renaissance spectaculaire
des mouvements sociaux revendicatifs, que ne surent capitaliser ni la droite, ni
le Parti communiste (PCF), figés dans leurs archaïsmes.
Les élections
municipales de mars 1989 et les européennes, en juin, furent donc un succès
relatif pour le Parti socialiste (PS), avec une consolidation de l'extrême
droite et le retour spectaculaire des écologistes.
Interminable rigueur, ébullition sociale
Avec le vote assez rapide d'un "impôt de solidarité sur la fortune" finançant un
"revenu minimum d'insertion" (RMI) pour les plus pauvres, l'Assemblée épuisa
rapidement son agenda social.
Le 15 novembre, Michel Rocard annonça la poursuite
de "l'effort de rigueur pendant une quinzaine de mois".
Cet effort durait depuis
déjà six ans.
Pourtant, la part du profit dans le produit intérieur brut (31%)
avait retrouvé son niveau d'avant la crise.
La croissance du produit marchand,
tirée par l'investissement (+9%) et l'exportation, a été de 3,7% en 1988.
Seule ombre justifiant la rigueur dans la perspective du Marché unique européen
de 1993: le déficit extérieur s'est creusé (-33 milliards FF) frappant plus
particulièrement l'industrie (-42 milliards FF).
La France a encore perdu un
dixième de point sur le marché mondial.
On pouvait douter cependant que le coût
salarial (qui a continué à baisser par rapport à la RFA) y fût pour grand-chose.
Le franc est resté surévalué, le patronat français persistant dans son
incapacité à se tourner vers des marchés solvables, sur des produits d'avenir.
Pourtant, le gouvernement a poursuivi le libéralisme économique de son
prédécesseur de droite: ni la politique industrielle, ni les grandes agences de
la législature 1981-1986 (économies d'énergie, valorisation de la recherche)
n'ont été relancées.
Pas plus d'ailleurs que le "tiers secteur" et les travaux
d'utilité sociale, malgré un discours tenu sur la "politique de la cage
d'escalier", et le maintien du taux de chômage au-dessus de 10%.
N'osant s'en
prendre à la masse des dépenses militaires, le budget 1989 n'a pu consacrer
qu'une somme très insuffisante à la recherche et à la reconstruction du système
d'enseignement.
Le prestige de la finance a connu pourtant un coup d'arrêt au
début de 1989 avec les scandales Péchiney et Société Générale (il s'agissait de
délits d'initiés).
Dans cette ambiance restée libérale, le contraste entre la rigueur frappant les.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Un tournant social politique et culturel : La France de 1974 à 1988
- Zimbabwé (1988-1989)
- Turquie (1988-1989): Özal en difficulté
- Tunisie (1988-1989)
- Turquie (1988-1989) Özal en difficulté