Français: PREVOST le jeu

« PREVOST le jeu L'abbé Prévost, est l'auteur de nombreux romans dont le roman Manon Lescaut(1731).

DG éprouve une violente passion pr M.

Celle-ci l’aime, à sa manière, mais tient à tout prix à mener une vie de plaisirs, même s’il faut pr cela tromper ce jeune homme.

Ayant déjà vécu ce genre de situation, DG tient à tout prix à éviter une nouvelle infidélité de celle qu’il aime.

Il doit absolument trouver une solution.

Quelle peinture de luimême et de la société DG ns propose-t-il ? L’auteur commence par montrer que DG opte pour le jeu, puis l’entrée ds le monde du jeu et finir sur la réussite de DG. 1.

DG opte pour le jeu • Il présente ce choix de la manière la plus favorable possible alors que, vu son éducation d’honnête homme ( cf sa famille, honorable, sa pratique religieuse sincère ), cela représente objectivement une dégradation humaine réelle.

Il a évoqué cyniquement (p.59) la « divine Sagesse » qui permet pr les « petits » de tirer des revenus « de la sottise » des grands et quand il a parlé à Lescaut de cette perspective de se livrer au jeu, on n’a entendu ds sa bouche aucune « répugnance », mais il l’a évoqué ( p 61 ) comme « le moyen le plus convenable à (sa) situation ». • S’il y a eu conflit moral à l’époque, « scrupules » n’ont pas duré ( ne sont que dans subordonnée).

S’agit-il de la part de DG la volonté très humaine d’un retour instinctif à sa moralité maintenant que son histoire d’amour avec M est terminée ? De façon significative, il ne dit pas « tricher » mais « tromper », ce qui semble moins condamnable. • La formulation qui suit est elle aussi intéressante : « je me laissai entrainer », comme s’il était victime de son destin, ou de sa passion, « la cruelle nécessité » étant de garder M à tt prix « cruelle » confirmant la douleur liée au conflit moral. 2.

L’entrée ds le monde du jeu • P1- 2: Lescaut l’introduit ds ce milieu, et on retrouve l’immoralité du personnage: il est question de « réussir » et « des plus grandes faveurs de la fortune » (joli euphémisme, alors qu’il va être question de tricherie): les apparences sont sauves, on est ds monde hypocrite. • P3-5 : si DG est ds « misère », celle-ci n’est pas méprisable car est un homme de qualité ( et non pas « de néant ). • P6: on fait l’éloge marqué « longtemps », de DG, non pr ce qu’il est, mais pr ce qu’il parait être: la vertu n’est pas bonne en soi, mais parce qu’elle permettra d’être plus efficace qd il s’agira de tricher .La phrase commence par une accumulation de termes positifs: « gentillesse », « heureuses dispositions », « honnête homme ».

Toutes des vertus qu’il avait naturellement et que son éducation a renforcées, mais qui vont servir à mal agir.

« beaucoup à espérer » qui devrait être positif, est associé à « artifices ».

La morale est donc dévoyée, pervertie, puisqu’elle va servir à faire le mal: on est ds une société corrompue, cynique. • Le succès est annoncé par la négation totale « personne ne se méfierait ».

Parler de DG comme d’un « novice », terme à connotation religieuse, tout comme « Ordre » ( il y a des ordres monastiques) et « rendre grâces.... »