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francais

Publié le 22/05/2020

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« Lecture analytique 2 séquence 1 : Robert Desnos, Corps et biens (1930) « Non, l’amour n’est pas mort » I.

L’éloge de la femme aimée et de l’amour a) L’éloge de la beauté, mise en scène de l’amour b) La nostalgie d’un amour passé c) Portrait d’une belle insensible II.

Le renouvellement de la tradition lyrique a) Le lyrisme propre au romantique, balade romantique b) Hommage à ses prédécesseurs c) L’amour éternel qui l’immortalise Suite à la première guerre mondiale, au XXème siècle, les artistes sont bouleversés et leur intérêt se porte sur un nouveau mouvement artistique, littéraire, culturel de pensée : le surréalisme.

(…) Le surréalisme est un mouvement littéraire, culturel et artistique du XX e siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient).

(En 1924, André Breton le définit dans le premier Manifeste du surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée.

Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale [...] ») Robert Desnos, pote du XXème siècle, né en 1900 et mort en 1945, longtemps considéré comme un prophète du surréalisme, vient de rompre avec eux lorsqu’il écrit ces textes marquant un retour vers le lyrisme des poètes romantiques.

« Non, l’amour n’est pas mort », publié en 1930 dans Corps et Biens montre sa déclaration d’amour à Yvonne, sachant que c’est un amour impossible mais il ne peut s’empêcher de l’aimer.

Ce poème affirme la toute- puissance de l’amour et s’inscrit dans la tradition du lyrisme amoureux dont il se détache par son originalité de forme.

Dans un premier temps nous étudierons l’éloge de la femme aimée et de l’amour, puis, dans un second temps, le renouvellement de la tradition lyrique. Champ lexical de l’amour « amour » ; « aimer », « charme ».

« L’amour n’est pas mort » (v.1)  annonce directement le fond de sa pensée, comme si les premiers devaient résumer le sens du poème en entier.

« Est »  présent de vérité générale  actualisation de son amour qu’il veut présent.

« Bouche » (v1-6) ; « cœur »  il cible la femme, sa sensualité et son désir.

« Mon amour » (v.5-7)  emploi du possessif (lui appartient, à lui) et cela traduit son désir de posséder la femme.

« O toi »  admiration, mise sur un piédestal.

« Cruauté », « tendresse »  antithèse confirmant l’effet de l’amour (v.4).

Nombreuses polysyndètes « et »  représentation successive de l’amour qu’il a pour elle (répétition de conj.

de coord.).

« Ecoutez » (v.3)  implique le lecteur (impératif), veut qu’on l’écoute, ne s’adresse pas seulement à la femme (quelque chose qui frappe, qui amuse par son originalité).

« J’en ai assez du pittoresque et des couleurs et du charme » (v.2)  contradiction logique Nostalgie d’un amour passé : vers libres  oublie qu’il ressent.

« Je serais mort déjà…mais si je vis » (v.18) phrase qui s’étend sur 2 vers  temporalité sans fin.

« Tout passe »  fuite du temps.

« Tu t’en souviens » ; « Mémoire »  allusion à sa mémoire, à son amour passé.

« Regretter » ; « Regret »  évocation de l’amour perdu et de lieu, paysage  souvenir.

Mais à certains moments, absence totale de nostalgie : absence de nostalgie de retour en arrière douloureux « il ne faut pas regretter les choses ».

On ne souffre pas du temps qui passe.

L’acceptation du temps qui passe est perçue à travers lien entre la vie et l’amour : « Tout passe », « Des bouches se collent à cette bouche »  expression implicite d’une continuité.

Champ lexical de la mort : « morts, funérailles, fantôme familier, le regret des vieilles et des mortes (associé au chant) ».

De plus, l’amour est « immortel » (v.29) et tous les temps sont présents : passé « fus, ont chanté », le présent « est, a » et le futur qui est très présent « seras »  notion d’éternité.. »

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