fourrure.
Publié le 08/12/2021
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fourrure. n.f., peau d'un mammifère garnie de son poil et préparée pour faire ou enrichir
des vêtements. La valeur d'une peau dépend surtout de sa résistance à l'usure, de son
coloris et de son lustre. Les conditions de vie, la température et la nourriture, notamment,
ont une grande influence sur la qualité de la dépouille. Ainsi la fourrure d'un animal est plus
riche et plus dense en hiver qu'en été. La fourrure la plus résistante est celle de la loutre. Si on
lui affecte le coefficient 100, on obtient l'échelle suivante : ours brun et ours noir 94 ; castor
90 ; phoque 80 ; léopard 75 ; vison 70 ; martre des pins, astrakan et raton laveur 65 ;
zibeline et sconse 50 ; marmotte du Canada et fouine 45 ; renard 40 ; ondatra et hermine
25 ; lapin 20 ; chinchilla 15 ; taupe 7 ; lièvre 5.
Le traitement.
Les peaux doivent subir une longue préparation avant d'être livrées au fourreur. Le
reverdissage, qui consiste à les faire tremper dans l'eau, leur redonne leur souplesse.
L'écharnage les débarrasse de toute trace de graisse et de chair. Le tannage les rend
imputrescibles. Le graissage, qui consiste à les imprégner de corps gras, accroît encore leur
souplesse et leur donne un beau lustre. Elles sont alors mises à sécher ; l'excès de corps
gras est éliminé. Enfin, en les étirant, on les rend légères et élastiques. Les peaux ainsi
préparées peuvent être utilisées au naturel ou teintes. Le travail du fourreur consiste à les
assembler de façon que couleur et lustre s'harmonisent. Certaines peaux (vison, castor,
loutre et marmotte du Canada) doivent être travaillées par bandes étroites, qui sont
recousues avec un léger décalage. D'autres, telles l'astrakan par exemple, doivent souvent
être rapiécées : on enlève les parties laides et on les remplace par des morceaux
s'harmonisant avec le reste. Enfin, il peut être nécessaire d'arracher les jarres, qui sont des
poils raides et durs comme des crins. Grâce à un traitement approprié, une fourrure
ordinaire peut prendre l'aspect d'une fourrure de valeur.
L'élevage des animaux à fourrure.
C'est le Canada qui en a donné l'exemple, à la fin du XIXe siècle. On élève surtout des
renards, des visons, des ondatras, des ragondins (myopotames) ; à une moindre échelle,
des mouffettes (sconses), des ratons laveurs et des chinchillas. Ces élevages sont installés
dans des régions froides. Ils exigent une surveillance attentive de la nourriture et une lutte
constante contre les risques d'épidémie. Le vison a donné prise à la sélection ; des
mutations heureuses ont permis de créer des races nouvelles aux teintes variées.
Aujourd'hui, 80 % environ des peaux de vison proviennent de ces races nouvelles. En
France, l'élevage du vison se pratique surtout dans la région parisienne. Rappelons d'autre
part que, dans le monde, se sont élevées de multiples protestations contre les méthodes
cruelles de dépeçage de certains animaux, notamment des bébés phoques.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
astrakhan
castor
chinchilla
Esquimaux
fouine
habillement
hermine
isatis
lapin
léopard
lièvre
loutre
marmotte
mégisserie
ours
pelleterie
phoque
poil
pôles - Les zones ou régions polaires - La zone polaire arctique
ragondin
raton laveur
renard
tannage
taupe
vison
zibeline
Les livres
Esquimaux - travail de la fourrure, page 1730, volume 4
fourrure. n.f., peau d'un mammifère garnie de son poil et préparée pour faire ou enrichir
des vêtements. La valeur d'une peau dépend surtout de sa résistance à l'usure, de son
coloris et de son lustre. Les conditions de vie, la température et la nourriture, notamment,
ont une grande influence sur la qualité de la dépouille. Ainsi la fourrure d'un animal est plus
riche et plus dense en hiver qu'en été. La fourrure la plus résistante est celle de la loutre. Si on
lui affecte le coefficient 100, on obtient l'échelle suivante : ours brun et ours noir 94 ; castor
90 ; phoque 80 ; léopard 75 ; vison 70 ; martre des pins, astrakan et raton laveur 65 ;
zibeline et sconse 50 ; marmotte du Canada et fouine 45 ; renard 40 ; ondatra et hermine
25 ; lapin 20 ; chinchilla 15 ; taupe 7 ; lièvre 5.
Le traitement.
Les peaux doivent subir une longue préparation avant d'être livrées au fourreur. Le
reverdissage, qui consiste à les faire tremper dans l'eau, leur redonne leur souplesse.
L'écharnage les débarrasse de toute trace de graisse et de chair. Le tannage les rend
imputrescibles. Le graissage, qui consiste à les imprégner de corps gras, accroît encore leur
souplesse et leur donne un beau lustre. Elles sont alors mises à sécher ; l'excès de corps
gras est éliminé. Enfin, en les étirant, on les rend légères et élastiques. Les peaux ainsi
préparées peuvent être utilisées au naturel ou teintes. Le travail du fourreur consiste à les
assembler de façon que couleur et lustre s'harmonisent. Certaines peaux (vison, castor,
loutre et marmotte du Canada) doivent être travaillées par bandes étroites, qui sont
recousues avec un léger décalage. D'autres, telles l'astrakan par exemple, doivent souvent
être rapiécées : on enlève les parties laides et on les remplace par des morceaux
s'harmonisant avec le reste. Enfin, il peut être nécessaire d'arracher les jarres, qui sont des
poils raides et durs comme des crins. Grâce à un traitement approprié, une fourrure
ordinaire peut prendre l'aspect d'une fourrure de valeur.
L'élevage des animaux à fourrure.
C'est le Canada qui en a donné l'exemple, à la fin du XIXe siècle. On élève surtout des
renards, des visons, des ondatras, des ragondins (myopotames) ; à une moindre échelle,
des mouffettes (sconses), des ratons laveurs et des chinchillas. Ces élevages sont installés
dans des régions froides. Ils exigent une surveillance attentive de la nourriture et une lutte
constante contre les risques d'épidémie. Le vison a donné prise à la sélection ; des
mutations heureuses ont permis de créer des races nouvelles aux teintes variées.
Aujourd'hui, 80 % environ des peaux de vison proviennent de ces races nouvelles. En
France, l'élevage du vison se pratique surtout dans la région parisienne. Rappelons d'autre
part que, dans le monde, se sont élevées de multiples protestations contre les méthodes
cruelles de dépeçage de certains animaux, notamment des bébés phoques.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
astrakhan
castor
chinchilla
Esquimaux
fouine
habillement
hermine
isatis
lapin
léopard
lièvre
loutre
marmotte
mégisserie
ours
pelleterie
phoque
poil
pôles - Les zones ou régions polaires - La zone polaire arctique
ragondin
raton laveur
renard
tannage
taupe
vison
zibeline
Les livres
Esquimaux - travail de la fourrure, page 1730, volume 4
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