Foch Ferdinand
Publié le 18/05/2020
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Foch Ferdinand
Maréchal de France
* 2.10.1851, Tarbes, Hautes-Pyrénées
+ 20.3.1929, Paris
Élève de l'Ecole polytechnique d'où il sort en 1873 dans
l'artillerie, il dirige l'Ecole de guerre de 1907 à 1911.
En
août 1914, au déclenchement de la Première Guerre mondiale,
alors commandant du 20e corps d'armée de Nancy, il participe à
la bataille de Lorraine qui bloque l'avance des troupes
allemandes.
Un mois plus tard, placé cette fois à la tête de
la IXe armée, il se distingue dans la victoire de la Marne.
Adjoint au général Joffre, il coordonne ensuite l'action du
groupe des armées françaises, belges et britanniques dans les
opérations de la "Course à la mer" et des offensives d'Artois
en 1915.
Mais la bataille de la Somme n'ayant pas donné de
résultats probants, il est démis de ses fonctions.
L'échec du
Chemin des Dames entraîne le remplacement de Nivelle par
Pétain au poste de commandant en chef des armées et la
nomination de Foch comme chef d'état-major général en 1917.
À
ce titre, il est envoyé en Italie pour rétablir la situation
après l'offensive austro-hongroise et pour former le Conseil
suprême de la guerre (conférence de Rapallo).
Rappelé en
France après l'attaque allemande d'Amiens en 1918, il est
chargé par Clémenceau de "coordonner l'action des Alliés",
puis nommé généralissime des armées alliées combattant sur le
front occidental (conférence franco-anglaise de Doullens,
1918).
Avec la devise "La volonté mène à la victoire", il mène
l'offensive de la Somme et la contre-offensive de Ludendorff à
Villers-Cotterêts, remporte la seconde victoire de la Marne
qui se conclut par la défaite de l'Allemagne, et signe
l'armistice qui met fin à la Première Guerre mondiale, le 11
novembre 1918.
Au centre des négociations du traité de paix,
il se heurte à l'opposition de la Grande-Bretagne et des
États-Unis concernant la question du statut militaire de
l'Allemagne et son projet d'expansion de la France jusqu'à la
frontière du Rhin.
Élu à l'Académie française en 1918, Foch
reçoit la même année le bâton de maréchal de France, puis
celui de Grande-Bretagne en 1919 et celui de Pologne en 1923.
Ses "Mémoires" sont publiées en 1931.
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