FMI
Publié le 15/05/2020
Extrait du document
«
INSTITUNONS compensatoires : les pays
FINANCI RES «locomotives» (excédentaires)
INTERNATIONALES doivent soutenir l'activité des autres.
Ces propositions se heurtent au Au coeur de l'économie mondiale, le • plan White • (Harry O .
White, Fonds Monétaire International (FMI) assistant du Secrétaire dttat au et la Banque Mondiale (BM) sont Trésor américain).
les ~tats -Unis présents sur tous les continents .
Ces sont attachés il une minimisation des institutions internationales, nées de interventions publiques dans la vie la COIINtuce •~~retto~~ WIHNfs économique .
Ils proposent un • Fonds de stabilisation • dont le but serait de soutenir temporairement les économies ayant des déficits extérieu~ .
ainsi qu'un volet concernant la future « Banque Mondiale •.
À l'Issue des débats, les positions américaines l'emportent Elles s'appuient sur leur suprématie en 1944, régissent le Système (ils possèdent les deux tie~ des Monétaire International (SMI), réserves en or de la planète) .
leur participent ilia stabilité financière du proposition de • Fonds de monde globalisé et financent stabilisation • devient le Fonds l'émergence des pays en voie de Monétaire International , chargé de développement ~abandon, en 1971, veiller au respect de ces règles et du SMI institué il Bretton Woods et d'assurer des prêts de dépannage les résultats mitigés en matière de aux pays dont le système bancaire et réduction de la pauvreté ont le trésor public présentent un risque participé il l'évolution du FMI et de de non-solvabilité .
le volet • Banque la BM.
Parfois jusqu'il remettre en Mondiale • se traduit par la création cause la légitimité de leu~ actions .
de la Banque Internationale de • Nous nous efforçons vraiment tous de faire de bonnes briques JOHN IIAYNAIID lEYNES économiques pour le monde d'après , ......
la guerre • écrivait.
en 1943 , John Maynard Keynes, alo~ conseiller du ~ ministre des Finances et directeur de émnomisle la Banque d'Angleterre .
Cette et haut profession de foi en dit long sur les fondicJnnaft années qui ont précédé le conflit de brilannique.
39-45 : crises financières comme le Mp:iaœur krach bou~ier du «Jeudi noir • de desaccords 1929, crise économique mondiale de llretlon avec effondrement des échanges, Woods, chômage et misère .
Dans une ..,_a pe~pective d 'avenir, politiciens et bWeversé économistes rivalisent de par ses analyses la~ et la conceptions susceptibles d'assurer politique économique.
Si la ~ un di mat propice au développement keyMsienne s'lll50"il dans le cadre et ilia prospérité.
Ils se retrotwent de l'économie de mardlé.
elle ilia Conférence de Bretton Woods s'oppose Mnenl a la~ néo- classique en admetlant l'lnleMnlion de l'ttat dans le
Uiw.MiU!:/ .1
champ éaJnomique.
Son ouwage majell" ·~~de l'emploi.
de l'llllérêt et de la monnaie •.
publié en 1936, exprime DEUI GWns, DEUI CONCEPTIONS ses cloutes quant au caractère la conférence monétaire et autorégulateur du marché.
U étudie financière des Nations Unies- dite les relations entre les gnndes • Conférence de Bretton Woods • du variables «onomiques comme la nom de la ville du New Hampshire production.
la consommation.
(USA) qui l'accueillit- s'est tenue du l'emploi.
etc.
la nolion de 1 " au 22 juillet 1944.
À l'Initiative des multiplicateur est fondamentale Alliés, Américains et Britanniques en dans sa théorie.
Elt correspond il tête, elle a vu s'affronter deux géants 181 processus en thalne où.
il aux conceptions différentes.
les chaque ._la partie du revenu préoccupations britanniques , qui est CIIIISOIIIMe auamente la contenues dans le • plan Keynes», production de biens et entnlne la insistent sur la possibilité de dislribution de- revenus.
conduire des politiques nationales Par exemple, la hausse de salaires autonomes .
En outre, Keynes n'est des fonclionnaires entralne une pas partisan d'une politique de hausse de la consommation.
donc dérégulation totale sans garde-fous .
de la production.
donc de la Il souhaite des mesures redislribution de rewnus.
etc.
Reconstruction et de Développement (BI RD; communément appelée « Banque Mondiale » il partir de 1960).
Sorte de coopérative financière , celle-ci sera chargée de consentir des prêts pour reconstruire les infrastructures et les installations industrielles de l'Europe et du Japon .
Quarante-quatre nations signataires de la charte de l'ONU s'engagent donc pour la première fois sur des règles précises d'un nouveau SMI.
DE L'tTAJ.ON·DOUM.--le change-or fondé sur le dollar est le cœur du nouveau SMI .
C'est un système de changes fixes : chaque monnaie a une parité officielle enregistrée au FMI, définie par rapport il l'or ou au ft~Mr qui vaut
lui-même 35 dolla~ l'once .
Seuls les ~lats-Unis acceptent la convertibilité de leur monnaie en or, les autres pays maintiennent fixe la parité de leur monnaie avec le dollar .
En cas de déséquilibre, une parité peut être modifiée avec l 'aval du FMI, qui peut aussi intervenir financièrement pour juguler un déficit extérieur .
Ce nouveau SMI appelé Gold Exchange Standard, organisé autour de l'étalon dollar, sera ilia base des • Trente glorieuses •.
période faste de l'économie mondiale stoppée par le premier choc pétrolier de 1973 .
••• AUI MONNAIES RDnANnS À la fin des années 60, les puissances asiatiques et européennes accroissent leu~ exportations ve~ les USA parallèlement il l'envol des dépenses américaines (aide militaire en pleine guerre froide, guerre au Vietnam) .
Ces mouvements entraînent un déficit américain qui mine la confiance dans le dollar .
En aoOt 1971 , l'Inflation pousse les Ëtats-Unis il mettre fin ilia convertibilité du dollar et les Accords de Washington prévoient une dévaluation du billet vert les banques centrales européennes refusent de continuer il soutenir le dollar et renoncent désormais il lui être rattachées.
le système de changes fixes organisé autour de l'étalon-ilollar prend fin et les accords de la Jamaïque, en 1976, officialisent l'abandon du système de Bretton Woods .
C'est l'avènement du flottement généralisé des monnaies, le règne du marché .
les statuts du FMI entérinent la liberté pour chaque pays d'adopter le régime de change de son choix.
LE FMI , ACTEUR ET GARDIEN DE LA MONDIALISATION
les buts du FMI, définis dans ses statuts (article 1"), ont résisté aux transformations de l'économie mondiale .
Aujourd'hui, le Fonds , sorte de • banque centrale des banques centrales », peut être considéré comme un instrument de la coopération économique internationale, de prévention et de gestion des crises.
SUIVEIWI ~adoption d 'un système de changes flottants incite le FMI il renforcer son rOie de surveillance et de prévention des crises pour réduire les effets de contagion .
Cette surveillance vise un double objectif : identifier les facteu~ de risque et formuler des recommandations pour les réduire en amont Dans ce cadre, le FMI publie de nombreux documents d'analyse de référence.
lliGLU, NOIMEI la crise asiatique de 1987 a révélé un ensemble de mauvaises pratiques financières aux effets déstabilisateu~ .
les institutions internationales ont émis des codes et standards prioritaires de • bonne gouvernance • qui couvrent les domaines de la politique macroéconomique , la transparence des données, l'Infrastructure institutionnelle et de marché, la régulation et la supervision financière.
Le FMI prépare des rapports sur la mise en œuvre de ces standards et sur leur respect par les pays membres .
llisoUDIE LES CIISES le FMI dispose de plusieu~ mécanismes de financement (accord de confirmation, mécanisme élargi de crédit.
aide d'urgence, etc.) .
Au cœur de l'Institution , ce rOie du FMI est certainement celui qui a été le plus contesté .
le suivi des ...-dés fllladuset de la qualité des systèmes financie~ dans ses pays membres, surtout après les crises mexicaine (1995) et asiatique a encouragé le FMI il étendre le champ de la conditionnalité de ses interventions Oes réformes il engager en contrepartie de l'aide financière) .
D'aucuns ont jugé cette conditionnalité « trop lourde », « mal adaptée », remettant en cause les systèmes institutionnels et sociaux des bénéficiaires, perturbant plus qu'aidant les pays en crise.
W STA1U1S DU ...
MIICLEI
Les buis du FMI501111es suivants : 1/ Promouvoir la aJCJpéllion IIIOMtaire iœnalianlle lU moyen d'une instiiWon permanenle fournissant 181 rMcanisme de consublion et de colabonlion en œ qui conœme les problènes rnonttaires intemationaux.
2/ Faciib!r l'acaoissement et l'expansion hannonieul du commerce( ...
).
3/ Promouvoir la~ des échanges.
mainœnir enlre les Bats membres des Ji&imes de dlqe Ol"doriMs et Mer les cl6prmations œnamnlielles des changes.
4/ Aider.
établir 181 syêne lllltiae&al de rtatement des transadions aullllies enlre les Bats membres et.
éliminer les restrictions de dlqe qui enlrMIII le dMioppemellt du CIJIIIIIII!I"CI mondial.
5/ Domer confiance aux Bats membres en metlllnlles ressourœs géœales du Fonds tempolëlienlelll • leur disposition I1ICJYellllarlt des gannties ~ ( ...
).
6/ Confonnémenl i œ qui prKècle.
abréger la dlrie et licluire l'ampleur des~ des balances des paiements des Bats membres.
Dans 1llulles Cl!5 politiques et décisions, le Fonds s'inspire des buis énoncés dans le prS!nl.-tide.
Nombre de personnes vivant avec moins de 1 S par jour.
10000 Nombre de personnes travail/ont au sein du FMI et de la Banque Mondiale.
1,1 milliards de dollars Montant des subventions accordées par la Banque Mondiale àJ1 pays africains pour lutter contre le V/fi/SIDA.
580 milliards de dollars Montant de la dette extérieure des PED en 1980 .
2 400 milliards de dollars Montant de la dette extérieure des PED en 2001 .
f----------1 360 milliards Luml CONTIE LA PAUVIETt la fin des années 90 a marqué un autre tournant au sein du FMI qui souhaite s'engager plus activement dans la lutte contre la pauvreté.
Il participe financièrement ilia mise en œuvre de l'Initiative sur la dette des Pays Pauvres Trés Endettés (PPTE) en finançant des allègements.
Cette orientation répond au souci d'unive~lité du FMI, il l'Importance de la qualité des politiques économiques dans les processus de développement et ilia nécessité d'une approche concertée avec la BM, institution la plus concernée dans l'aide aux pays les plus pauvres .
LE GROUPE BANQUE MONDIALE
On appelle communément • Banque Mondiale •.
le regroupement de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BI RD) créée par les Accords de Bretton Woods et de l'Association Internationale pour le Développement (IDA) instituée en 1960.
Au fil du temps, trois autres
de dollars Montant des préts consentis parla Banque Mondiale entre 1945 et 2001 .
L'Inde.
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