Fleuve Volturno
Publié le 16/05/2020
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Fleuve Volturno
Franchissement d'un difficile obstacle en Italie.
La longue et montagneuse Italie, parsemée de marais ou parcouruede torrents, se révéla un champ de bataille aussi difficile que la Birmanie et la Malaisie.
Les armées alliées, arrivéesde Sicile en septembre 1943, prirent conscience de cette dure réalité dès qu'elles rencontrèrent, à une quarantainede kilomètres au nord de Naples, leur premier obstacle, à savoir la rivière Volturno, dont la largeur variait de 30 à180 m.Les forces alliées, en l'occurrence la 5e armée du général Mark Clark, atteignirent le Volturno le 8 octobre, c'est-à-dire à une époque où le fleuve se trouvait grossi des pluies d'automne.
Les Allemands en retraite avaient détruit lesponts et festonné la rive, haute de 3 à 5 m, de pyramides de béton pour arrêter les chars.
Enfin, le sol n'était queboue liquide et les routes n'offraient que d'étroites fondrières.
Le «grand bond» par-dessus le Volturno ne fut pasune petite affaire.
Il commença le 12 octobre par un déchaînement d'obusiers et de mitrailleuses sur les positionsallemandes de la rive opposée.
Le 13 octobre, à 1 h 55, par pleine lune, les troupes alliées se lancèrent à travers leVolturno.
Des unités empruntèrent des gués; d'autres utilisèrent bateaux et radeaux.
Au lever du jour, desbulldozers arrivèrent pour aplatir les rives abruptes et ouvrir le passage aux chars et aux chasseurs de charsétanches, mais le feu allemand les contraignit à se mettre à l'abri.
En fait, les blindés passèrent en empruntant desbrèches pratiquées à coups de pelles et de pioches.Au 14 octobre, le Génie allié avait construit un pont léger pour les fantassins et les jeeps, puis un pont de 8 tonnespour les camions et, enfin, une plate-forme de 30 tonnes pour les chars.
Un pont de bateaux compléta cet ensembleet permit l'acheminement régulier de munitions, de ravitaillement et de matériel varié.
Toutes ces opérations sedéroulèrent sous le feu des Allemands, qui, attaquant aussi par la voie des airs, parvinrent à endommager plusieursfois les ponts.
Mais, au matin du 15 octobre, la circulation s'effectuait sans encombre et les Alliés établissaient desolides têtes de pont sur la rive opposée..
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