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Flaiano, Ennio.

Publié le 06/12/2021

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Flaiano, Ennio.
Flaiano, Ennio (1910-1972), écrivain, dramaturge et scénariste italien.
Né à Pescara, dans les Abruzzes, Ennio Flaiano s'intalle à Rome pour suivre des études d'architecture. À l'issue de celles-ci, il choisit de s'orienter vers le journalisme et le métier d'écrivain et scénariste. Journaliste au Mondo de Pannunzio, il rédige
dans le même temps, seul ou en collaboration, ses premiers scénarios (la Freccia nel fianco, de Lattuada, 1944). Au lendemain de la guerre, il fait ses débuts littéraires avec Temps de tuer (Tempo di uccidere, 1947), roman dont l'intrigue prend pour
cadre la guerre d'Éthiopie (1935-1936). Mais l'écriture scénaristique constitue à cette époque son activité principale. Il entame une collaboration fructueuse et privilégiée avec Fellini, participant peu ou prou à tous ses films ( les Feux du music-hall,
1951 ; les Vitelloni, 1953 ; Huit et demi, etc.). En fait, tous les grands noms du cinéma italien de l'époque vont faire appel, à un moment ou à un autre, à ses services : Rossellini pour Où est la liberté ? (1953), Monicelli et Steno pour Gendarmes et
Voleurs (1951) et Totò e Carolina (1955), Antonioni pour la Notte (1961), Risi pour l'Inassouvie (1961), Ferreri pour Liza (1972), etc.
Cette activité se double d'une activité d'auteur dramatique, qui débute en 1946 avec la Guerre expliquée aux pauvres (la Guerra spiegata ai poveri), pièce suivie de la Femme dans l'armoire (la Donna nell'armadio, 1957), Un étranger à Rome (Un
marziano a Roma, 1960), la Conversation continuellement interrompue (la Conversazione continuamente interrotta, 1972) ; autant de comédies aux répliques vives et enjouées qui disent pourtant les contradictions et les désarrois de l'Italie du boom
économique et ne cachent pas un fond de désillusion ironique. Cette veine se retrouve dans les récits Journal nocturne (Una e una notte, 1959) et le Jeu et le massacre (il Gioco e il massacro, 1970), ainsi que dans les pages posthumes de la Solitude
du satyre (la Solitudine del satiro, 1973) et Autobiographie du bleu de Prusse (Autobiografia del blu di Prussia, 1974).
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