FIOM

« 1 / 2 FIOM 1 La Fédération Internationale des Ouvriers sur Métaux (FIOM) tente de coordonner l'action revendicative de 13,5 millions de travailleurs du même secteur industriel, regroupés par les synd icats de 68 pays.

Pendant la der­ nière décennie, elle a su se doter de structures nouvelles qui lui permettent de s'opposer à un patronat de plus en plus expansionniste en développant une sorte de contre-pouvoir multinational.

2 La FIOM a été créée en 1883.

Son premier siège, très modeste , se trouvait à Winterthur, en Suisse.

Elle se développe à une époque où les ouvriers de la métallurgie sont parmi les plus férocement surexploités et réprimés.

En 1933, le départ des affiliés allemands et italiens dimi­ nue de moitié ses effectifs (qui passent à 700 000 adhé­ rents), ma is elle connaît une longue période d'expansion après la seconde guerre mondiale.

Jusqu'au milieu des années 1960 , c'est le syndicat allemand IG Metall qui donne le ton à l'action.

A partir de 1966, les syndicats américains, en particulier celui de l'automobile (United Automobile Workers, UAW) se montrent plus efficaces dans la lutte contre les multinationales.

3 La FIOM recouvre cinq types d'Industries : la sidé­ rurgie, l'automobile , l'électronique, la construction navale et aérospatiale et la construction mécanique.

Ses régions d'implantat ion sont nécessairement les plus industrialisées (son comité exécutif se compose de huit membres : Europe 3, Ëtats-Unis 2, Amérique latine 1, Afrique 1, Asie 1).

Elle tente d'y défendre en priorité les çonditlons de travail et la sécurité de l'emploi, surtout- dans la sidérurgie et les chantiers navals.

4 La solidarité Internationale est particulièrement avancée dans le domaine automobile.

Parallèlement à chacune des neuf plus grosses multinationales mondiales, la FIOM a créé un •• con1ell permanent mondial" (company council) 2 / 2. »