Finlande (1998-1999): Un président diplomate
Publié le 15/09/2020
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Finlande 1998-1999
Un président diplomate
Le gouvernement "arc-en-ciel" sortant s'est maintenu à l'issue des é
lections législatives de mars 1999.
Le
Parti social-démocrate du Premier ministre Paavo Lipponen, l'Alliance
de gauche (ex-communiste), les
Verts, le Parti suédois (libéraux suédophones) et le Parti de
la coalition nationale (conservateurs) ont
poursuivi ensemble une politique de rigueur et de redressement, visant à
préserver l'État-providence.
La
dette des administrations publiques s'élevait à (au sens des crit
ères du traité de Maastrich) 49,6 % du
PIB en 1998.
Privatisations, allégements fiscaux pour les entreprises
et restrictions budgétaires ont
complété le dispositif.
Après huit ans de lourds déficits, l
e gouvernement a présenté un budget 1999
légèrement excédentaire, tandis que le chômage continuait de
baisser, s'établissant à 11,5 % au
printemps 1999.
Une fois encore, le projet d'une cinquième centrale n
ucléaire, désirée par le secteur
industriel, a été repoussé sous la pression des Verts.
Les frappes aériennes de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atla
ntique nord) en Yougoslavie (printemps
1999) ont rendu les Finlandais un peu plus sceptiques à l'idée d'
une adhésion à l'Alliance atlantique.
Membre du "partenariat pour la paix" (sorte d'antichambre de l'OTAN),
la Finlande se définissait encore
récemment comme un pays non aligné avec une défense indépend
ance et crédible.
Opposé à l'idée de
défense commune, Helsinki préfère se voir comme un pays non all
ié.
Certains n'en voyaient pas moins
dans toutes ces nuances un premier pas vers une demande d'adhésion à
l'OTAN.
Les autorités
finlandaises ont démenti, tout en précisant que la neutralité é
tait enterrée depuis l'adhésion à l'Union
européenne (UE) en 1995.
Bon élève de l'UE, la Finlande s'est faite l'avocat d'une "dimensi
on septentrionale" associant les pays de la
région baltique, au premier plan desquels la Russie, et qui permettra
it la normalisation des relations entre
Moscou et les pays baltes.
Les élections parlementaires européenne
s du 13 juin 1999 ont été marquées
par un taux de participation en baisse presque de moitié (31,4 %) e
t par les percées sensibles des Verts
et des conservateurs.
La non-appartenance de la Finlande à l'OTAN, sa future prochaine pré
sidence de l'UE (deuxième trimestre
1999) et ses bonnes relations avec la Russie ont d'ailleurs valu au pré
sident finlandais Maarti Ahtisaari de
devenir, en mai 1999, l'un des médiateurs clés de la crise en Youg
oslavie.
Le voisinage avec la Russie (1 300 kilomètres de frontière) cons
titue cependant toujours un sujet
sensible, comme l'ont montré en juillet 1998 les réactions embarra
ssées à la déclaration d'un général
finlandais qui réclamait la rétrocession de la Carélie oriental
e (annexée en 1940 par l'URSS) à la Finlande.
L'État-Major avait vite pris ses distances.
Les nostalgiques ont pu se rattraper avec la célébration du 150e a
nniversaire de la version définitive du
Kalevala, cette épopée des Finnois (la plupart originaires de Car
élie) en 23 000 vers, qui chante le génie
de l'homme et fonde l'identité finlandaise..
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