Fini (Léonor)
Publié le 15/05/2020
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«
1 / 2 2 août 1967 Série C-40 Fiche No 1908
Fini (Léonor)
1.
Peintre visionnaire, créatrice de formes et de personnages fantastiques, Léonor
Fini règne, par un pouvoir d'évocation apparenté à la magie surréaliste, sur un univers
d'hybrides tout empreint d'une sensualité maléfique.
La mort et la beauté règlent un ballet de créatures félines dont l'angélisme équivoque ne laisse pas d'inquiéter.
2.
Née à Buenos Aires en 1908, Léonor Fini commence à peindre à Trieste.
Sa pre mière exposition a lieu à Milan.
Installée à Paris, elle y expose en 1935 une série
de grandes gouaches que présentera Jean Cassou.
Admirée par les surréalistes, elle
participe avec des
dessins automatiques à plusieurs de leurs manifestations artisti
ques.
A New York (1938), son exposition chez Julian Lévy est placée sous le patronage
de Chirico et de Paul Eluard.
On retrouve plus tard ses œuvres à la Fantastic Art
Exhibition -de Zurich (1942).
3.
Elle passe les années de guerre à Monte-Carlo, peignant surtout des portraits.
Elle illustre, en 1945, "Juliette,.
de Sade, puis les "Sonnets de Shakespeare,.
(1949),
des œuvres d'Audiberti, Cocteau, Mandiargues, Ponge.
Attirée par le théâtre et la choré graphie, elle crée des décors et des costumes pour les ballets de l'opéra de Rome et
de Paris, pour la compagnie du marquis de Cuevas, pr;>ur des pièces de Jean Anouilh,
de Julien Gracq, de
Pirandello.
Britten écrit la musique du ballet: " Le Rêve de Léonor Fini».
En 1951, un film de Gabriel Pommerand sur son œuvre obtient le Prix du court métrage.
De multiples expositions (et en particulier celle de Knokke en 1965) ont
permis d'apprécier la richesse d'une œuvre qui va du réalisme des portraits (de
Mandiargues, de Genet, d'Audiberti) au lyrisme fantastique des évocations mythiques.
4.
Léonor Fini possède au plus haut degré le sens de la magie.
L'importance des chats dans sa vie n'est pas sans relation avec les griffes, les femmes-racines, les
mandragores qui surgissent au hasard des toiles.
L'association de l'épouvante et du
désir s'exprime par une mythologie dominée par la féminité.
Des divinités semblent
resurgir des vieux cultes de la Magna Mater: démons femelles, stryges, goyles, "Sphinx ..
(1949),.
»
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