Filippo Tommaso Marinetti (1876-1944) Fondateur du mouvement futuriste, chez lui comme chez les autres représentants littéraires du mouvement, le futurisme qui était à l'origine une réaction contre d'Annunzio et la pompe du style, aboutit très vite à une exagération des tics dannunziens.
Publié le 23/05/2020
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MARINETTI Filippo Tommaso. Ecrivain italien. Né le 22 décembre 1876 à Alexandrie (Egypte), mort à Bellagio (Côme) le 2 décembre 1944. Il fit ses premières études dans un collège de jésuites français et les compléta à Paris, qu’il quitta, après le baccalauréat, pour Milan, passant ensuite son doctorat en droit à l'Université de Gênes. Une de ses poésies, Les Vieux Marins, couronnée par Catulle Mendès et Gustave Kahn aux « Samedis populaires », lui valut une première notoriété. Peu après, il publia le poème La Conquête des étoiles (1902), D’Annunzio intime (1903), Destruction (1904), la tragédie satirique Le Roi Bombance (écrite en français en 1905 et traduite en italien en 1920 sous le titre de Re Baldoria), le roman Mafarka le futuriste [Mafarka il futurista, 1910]; première phase où la diffusion de la poésie française en Italie occupe une place essentielle dans sa tâche. En 1905, élargissant ses moyens d’action, il fonda la revue Poésie [Poesia]. A Paris, en mai 1912, parut, dans les colonnes du Figaro, le premier Manifeste technique de la littérature futuriste, dont les déclarations incendiaires exaltant la machine et la vitesse et proclamant la guerre « seule hygiène du monde », firent grand bruit, pour une part aussi grâce aux « soirées futuristes » qui finissaient souvent par l’intervention de la police. La guerre de Libye sembla répondre a la « morale éducatrice » de Marinetti, qui y prit part et l’exalta dans La Bataille de Tripoli [La Battaglia di Tripoli, 1911]. Les années suivantes, il s’employa à trouver des adhérents au mouvement qu’il avait créé. Animateur d’une énergie peu commune, il fit dans les diverses capitales des conférences et des lectures poétiques qui eurent une diffusion internationale, et bientôt il y eut, répondant aux mots d’ordre futuristes, à Berlin, Zurich, Paris, Londres, Moscou et dans les lointaines Amériques, des groupes d’enthousiastes. Dans les Paroles en liberté [Parole in libertà] de 1912 et les manifestes qui suivirent sur le théâtre, la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, etc., le côté romantique de l’aventure artistique et les programmes d’action pratique se mêlèrent de plus en plus, et la Première Guerre mondiale, comme ensuite le fascisme, qui est loin d’être sans rapports idéaux et pratiques avec le futurisme, trouvèrent en Marinetti un propagandiste enthousiaste. Pendant une vingtaine d’années, il fut investi de charges officielles et il figure parmi les premiers élus à l’Académie d’Italie. Mais, en dépit de sa participation à la guerre d’Ethiopie qui lui inspira le Poème africain de la division « 28 octobre » [Poema affricano della Divisione « 28 octobre », 1937], il survécut à sa renommée et s’éteignit en silence pendant la guerre civile. Toutefois, si le futurisme a été stérile poétiquement, en ce sens que sa limite est la confusion de l’art et de la vie, il a eu le mérite de faire participer l’art italien au courant européen du début du siècle, et n’a pas été sans action sur le théâtre, en particulier grâce à la tragédie satirique Le Roi Bombance, créée au Théâtre de l’Oeuvre le 3 avril 1909.
« Filippo Tommaso Marinetti 1876-1944 Fondateur du mouvement futuriste, chez lui comme chez les autres représentants littéraires du mouvement, le futurisme qui était à l'origine une réaction contre d'Annunzio et la pompe du style, aboutit très vite à une exagération des tics dannunziens.. »
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