Fiches lecture sur Todorov, "notion de littérature" et Poétiques d'Aristote

« FICHES DE LECTURE Tzvetan Todorov, « Notion de littérature » I) - Todorov remet en doute la notion de littérature → Raisons : * « on n’a pas encore fait l’histoire complète de ce mot » (sens actuel de « littérature date du XVIII°S) * éparpillement de la littérature : qu’est ce qui est littérature et qu’est ce qui ne l’est pas ? * « à l’entité fonctionnelle incontestable ne correspond pas forcément une entité structurale » : serait-il possible que la littérature ne soit qu’une entité fonctionnelle ?; - littérature = fiction, notion de vérité associée → Todorov remet en doute cette association (tout ce qui est littérature n’est pas fiction et inversement toute fiction n’est pas littérature) - la littérature doit plaire (on nous donne la finalité mais comment y parvenir) - fonction structurale de la littérature = « autotélique » II) - Todorov suggère l’articulation entre les définitions de la littérature, et non une simple addition - Wellek oppose usage littéraire // courant et scientifique du langage.

La littérature est « connotative », opaque, « plurifonctionnelle », systématique, autotélique -orientation externe // interne - opposition phases descriptives // littérale centrifuge // centripète symboles-signes // symboles-motifs - Frye : « en littérature, les questions de réalité ou de vérité sont subordonnées à l’objectif littéraire, qui est de produire une structure verbale trouvant sa justification en elle-même » III) - notion de discours : fonction et formes multiples (systèmes de genre) => « pendant structural du concept fonctionnel » du langage -impossibilité de trouver « un dénominateur commun à toutes les productions littéraires » - Todorov finit par une remarque plutôt négative : « nier la légitimité d’une notion structurale de « littérature » » Aristote, Poétiques - Le sujet de cet ouvrage est l’art poétique en lui-même, ses espèces, l’effet propre à chacune d’elles. - Aristote donne sa célèbre définition de l’art comme imitation (mimesis).

Les différents arts se distinguent les uns des autres par ce caractère essentiel : soit ils imitent différemment, soit ils imitent des choses différentes ( Ex : la peinture imite par le dessin, le chant par la voix ; les danseurs imitent par les rythmes et les mouvements les caractères, les passions et les actions). L’imitation peut améliorer, conserver ou déprécier l’objet imité.

Ainsi, alors que la tragédie représente l’homme supérieur, la comédie se moque des travers des hommes et se plaît à dépeindre les hommes comme inférieurs à ce qu’ils sont en réalité. I) D’où.... »