Fiches droit de la famille
Publié le 27/02/2024
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Fiches droit de la famille
Titre I : L’union
Introduction :
3 types d’union : le mariage, le pacs, le concubinage
Mariage comprend beaucoup d’obligations contenues dans le code civil
1999 = le concubinage est reconnu par le code civil
Distinguer l’aspect éthique et l’aspect religieux du mariage
Mariage = impose le plus de conditions : formation, effets et dissolution.
Section 1 : les fiançailles
Engagement réciproque de deux personnes à se marier.
Valeur : peut être rompue, aucun code ni loi ne règlementent les fiançailles.
Jurisprudence décide si c’est une situation de droit ou une situation de fait.
o Situation de droit : les fiancés doivent avoir des droits et des obligations
o Situation de fait : aucune obligation n’est imposée
La jurisprudence a décidé que les fiançailles n’étaient qu’une situation de fait et que
les fiancés n’étaient pas juridiquement engagés l’un envers l’autre.
o Objectif : laisser au mariage toute sa valeur.
Les fiançailles ne donnent aucun droit
Les fiançailles sont rompues librement
o La, ou le fiancé abandonné n’a le droit à rien, mais les juges admettent que
l’auteur de la rupture peut voir sa responsabilité engagée s’il abuse de son
droit.
La, ou le fiancé abandonner doit prouver par tous moyens l’existence de
fiançailles, puis prouver qu’elle subit un préjudice du fait de la rupture.
La bague a deux particularités : en principe, la bague de fiançailles est considérée
comme ce que l’on appelle un présent d’usage et peut être considéré comme un
présent d’usage et peut être conservé par a fiancée.
Si c’est un bijou familial, la
jurisprudence considère qu’il s’agit d’un près en vue du mariage.
Dans ce cas, la
fiancée doit rendre la bague.
Section 2 : les conditions de formation du mariage
Paragraphe 1 : les conditions de fond
Le mariage = acte solennel
Requiert des conditions de fonds et des conditions de formes
Physique ou éthique
A) les conditions d’ordre physique
1)La question de la différence de sexe
Article 144 : « l’homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant 18 ans
révolus »
o Condition d’âge et condition de sexe
Article 143 inséré par la loi du 17 mai 2013 dispose : « le mariage est contracté par
deux personnes de sexes différents et ou de mêmes sexes ».
L’article 21 de la loi du 17 mai 2013 dispose : « le mariage entre deux personnes de
même sexes contracté avant l‘entrée en vigueur de la loi était désormais reconnu en
France sous réserve du respect des dispositions du code civil ».
2) La question de l’âge
Aucun âge maximum n’est fixé par la loi
Article 144 prévoit un âge minimum = 18 ans révolus : article date de 2006
L’émancipation ne permet pas de se marier avant 18 ans
o Si le procureur ou les parents acceptent le mariage avant 18 ans,
l’émancipation se fait obligatoirement
3) La question de la santé
L’état de santé d’une personne ne peut pas être une entrave au mariage
L’état de santé mental peut être pris en compte et entrainer des précautions
particulières
B) Les conditions d’ordre éthique
1) L’absence de bigamie
L’article 147 du code civil prévoit qu’on ne peut contracter un second mariage avant
la dissolution du premier = les unions se suivent, mais ne se superposent pas
Pour prouver qu’ils ne sont pas mariés, les futurs époux doivent remettre à l’OEC
avant la célébration du mariage, un extrait de leur acte de naissance sur lequel doit être
indiqué le cas échéant si un mariage ou un divorce a eu lieu.
2) L’inceste
Le code civil pose des interdictions relatives (exception existent) et des interdictions
absolues (ne jamais y déroger).
Absolues : mariage entre ascendants et descendants auxquels sont assimilées le
mariage entre le débiteur et le créancier subside.
Mariage entre frère et sœur = pas de
dispense
Relatives : mariage entre oncle et nièce ou tante et neveu ainsi qu’entre neveu et nièce.
o Article 164 du code civil = Président de lever l’interdiction pour causes
graves.
3) L’adoption
Adoption plénière : l’adopté est assimilé à un enfant par le sang
Adoption simple : le mariage est interdit entre l’adoptant, l’adopté et ses descendants.
Il est également interdit entre l’adopté et le conjoint de l’adoptant et réciproquement
entre l’adoptant et le conjoint de l’adopté.
Paragraphe 2 : les conditions de formes
Obligation de forme pour des questions de preuves et d’organisation
En principe seul l’acte mariage permet de le prouver, les époux ne peuvent pas
prouver qu’ils ont la qualité de conjoint en avançant simplement qu’ils en sont
titulaires.
La possession d’état peut être invoquée par les enfants pour démontrer le mariage de
leurs parents.
A) Avant la cérémonie
1) La constitution d’un dossier
Pour pouvoir ses marier, le couple doit constituer un dossier et le remettre quelque
temps avant le mariage, à la mairie de la commune où l’union doit avoir lieu.
Commune peut être soit celle où l’un des époux à son domicile, soit celle où l’un des
parents à son domicile.
o Objectif : permettre à l’OEC de vérifier que les conditions de fond sont
remplies.
Il vérifie aussi que les époux ont une réelle intention matrimoniale.
2) La publication des bans
On proclame publiquement le futur mariage
o Objectif : ceux qui seraient susceptibles de s’y opposer puissent être informés.
À présent cela consiste à afficher le projet de mariage sur un panneau prévu à
cet effet à la mairie, pendant au moins 10 jours avant la cérémonie.
Si
quelqu’un veut faire opposition, il va à la mairie et dépose une opposition, qui
sera envoyée devant une juridiction, par la suite pour se marier il faudra que
l’opposition soit levée.
Quand un Français célèbre un mariage à l’étranger, il doit passer par l’ambassade.
3) L’absence d’opposition
L’opposition à un mariage est un acte officiel par lequel une personne indique à l’OEC
qu’il existe une raison de ne pas célébrer un mariage.
o Pères et mères peuvent former opposition au mariage de leurs futurs enfants,
quels qu’en soit le motif.
Pour ses collatéraux le Code civil prévoit que l’action est limitée à l’hypothèse où le
futur conjoint est atteint de démences, ou lorsque le consentement du conseil de
famille est requis pour un mineur en tutelle et n’a pas été obtenu.
Dans tous les cas, l’opposition se fait par acte d’huissier, celui-ci doit indiquer :
o Les motifs d’opposition
o Les textes de lois sur lesquels elle est fondée
Lorsqu’il reçoit l’opposition, l’OEC ne peut pas célébrer le mariage il doit attendre
que le tribunal judiciaire saisi par les époux statut dans les 10 jours pour
éventuellement lever l’opposition.
B) Lors de la cérémonie
1) L’information des futurs époux
Selon l’article 75 du code civil, la célébration du mariage requiert la présence d’au
moins 5 personnes :
o Les deux époux
o Un témoin chacun
o L’OEC
L’OEC lit les articles 212 et suivants du Code civil.
L’objectif est d’informer les futurs
époux sur leurs principales obligations découlant du mariage.
L’OEC demande ensuite aux futurs époux s’ils ont conclu un contrat de mariage.
o Si oui, ils devront indiquer la date, le nom ainsi que le lieu de résidence du
notaire qui a conclu l’acte
2) Le recueil du consentement des représentants légaux
Le mineur : les parents doivent consentir au mariage de leur enfant mineur.
Le recueil
de consentement et requis lorsque le procureur a accordé une dispense.
Le
consentement des deux parents n’est pas nécessaire, il suffit que l’un des deux
consentements.
Le majeur protégé : pendant longtemps, le mariage d’une personne en curatelle ou en
tutelle supposait l’autorisation du curateur ou de conseil de famille ou du juge.
o Depuis 2019, la personne chargée de la protection d’un majeur vulnérable doit
être informée du projet de mariage, elle peut aussi former opposition.
3) Le recueil de consentement des époux
L’OEC doit recevoir de chacun des époux la déclaration qu’ils veulent se prendre
comme époux.
Après cette étape que l’OEC peut déclarer que les parties sont unies par le mariage et
il doit dresser l’acte de mariage
L’échange des consentements est la condition la plus importante de l’union
Le consentement doit exister, mais il doit être aussi exemple de vice
A) L’existence du consentement
Article 146 du code civil : pas de mariage lorsqu’il n’y a point de consentement
o Absence de consentement = nullité en cas
Altération des facultés mentales (pas conscience de s’engager dans les
liens du mariage)
Défaut d’intention matrimoniale (s’engage mais n’a pas l’intention de
se comporter en conjoint)
Époux atteint d’une altération de ses facultés mentales = mariage valable s’il a eu lieu
dans une intervalle de lucidité.
o Si la personne est placée sous un régime de....
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