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Fiches de révisions Philosophie

Publié le 24/06/2024

Extrait du document

« La raison possède deux dé nitions : 1.

La raison en tant que faculté de connaître, liée à l'adjectif rationnel. 2.

La raison en tant que faculté de bien déterminer sa conduite, associée à l'adjectif raisonnable. fi fl fi fi fi fi fi I.

Le propre de l’Homme L'idée que la raison est le propre de l'Homme signi e qu'elle lui permet de connaître et d'agir de manière éclairée.

Descartes soutient que toute connaissance doit être rationnelle, illustrant cela par l'exemple des mathématiques.

Kant af rme que la raison guide les actions morales, soulignant que l'intention rationnelle est essentielle, indépendamment des conséquences. II.

Les limites de la raison Sur le plan épistémologique, Pascal remet en question la prétendue rationalité totale des mathématiques, soulignant que certains axiomes ne sont pas démontrés par la raison, mais acceptés intuitivement.

Il introduit le concept que le cœur a ses raisons que la raison ignore, suggérant que des vérités spéci ques peuvent être connues par le cour. Rousseau critique la raison en af rmant qu'elle étouffe la bonté naturelle de l'Homme, favorisant la réhabilitation du sentiment comme guide moral. III.

L'Homme se comporte-t-il toujours rationnellement ? La science économique, fondée sur la rationalité humaine, soutient que l'Homme est un agent rationnel en cherchant à maximiser son pro t. Cependant, des critiques émergent, remettant en question la rationalité totale du comportement humain en matière d'économie.

Les facteurs non rationnels, tels que la mode, les croyances, peuvent in uencer et même déterminer le comportement humain, suggérant des limites à la rationalité. fi fi fi I.

Critique du relativisme et du scepticisme La critique du relativisme s'appuie sur le principe que la vérité est objective et universelle, tandis que l'opinion est subjective et peut varier. Le relativiste, en af rmant "à chacun sa vérité" se contredit en énonçant ne vérité universelle. Le scepticisme, qui nie la possibilité d'accéder à la vérité, s'auto-réfute en impliquant qu'il détient la vérité de l'inaccessibilité à la vérité.

La méthode cartésienne, basée sur l'évidence, l'analyse, la synthèse, et le dénombrement, soutient la recherche de la vérité. II.

Critique de la valeur de la vérité La valeur de la vérité soulève des questions, notamment concernant la recherche de la vérité dans des contextes tels que la curiosité ou le voyeurisme, où elle peut empiéter sur la vie privée.

La vérité peut être douloureuse, engendrant parfois une préférence pour l'illusion réconfortante.

Freud identi e les découvertes scienti ques, telles que l'héliocentrisme, l'évolutionnisme, et l'inconscient, comme des "blessures narcissiques." III.

La nécessité de la recherche de la vérité Malgré les critiques, la recherche de la vérité conserve sa pertinence. Elle permet d'anticiper et de maîtriser la nature, favorisant ainsi l'action. La connaissance de la vérité peut conduire à la libération psychologique, en dévoilant des aspects refoulés de soi-même.

Même en l'absence de vérité absolue, la quête de la vérité développe des qualités intellectuelles telles que la ténacité, l'abnégation, le courage, et l'effort, contrastant avec les vices potentiels liés à l'ignorance volontaire. fi fi La vérité, en philosophie, se dé nit comme l'adéquation entre un jugement et la réalité, distinguant ainsi la réalité de la vérité et de la fausseté, qui émergent lorsqu'on émet un jugement sur la réalité.

Deux grandes problématiques entourent cette notion : l'accès à la vérité et sa valeur. Le mot "art" trouve son origine étymologique dans le terme grec "technè", signi ant la technique.

À l'origine, "art" désignait la technique, englobant artistes et artisans sans distinction.

Cette séparation émerge au XVIIle siècle, lorsque l'Académie distingue les arts mécaniques de l'artisanat des Beaux-Arts, dé nissant ainsi l'art contemporain.

La question fondamentale qui se pose alors est celle de l'origine de la création artistique. fi fi fi fi I.

Le génie comme miracle La première réponse à cette question est le concept de génie, attribuant la capacité créatrice aux êtres exceptionnels.

Considéré comme un don inné, le génie implique une inspiration soudaine et mystérieuse. Certains ont même assimilé le génie à une inspiration divine, où l'artiste serait possédé par une entité supérieure, comme évoqué par Platon et Rimbaud. Cependant, cette explication est critiquée comme étant une réponse simpliste. II.

Le travail de l'artiste Des artistes renommés, tels que Gustave Flaubert, témoignent du travail acharné nécessaire à la création artistique.

Nietzsche remet en question l'idée du génie en soulignant l'importance du travail dans le processus créatif.

Il expose que l'admiration du produit ni éclipse souvent l'effort colossal déployé durant la production.

L'artiste, contrairement au scienti que, est souvent perçu comme un génie, car la genèse de son œuvre est moins visible. III.

Artiste et artisan Selon Alain, Artiste propose une perspective distinguant l'artiste de l'artisan.

Selon lui, l'artiste est avant tout un artisan, travaillant une matière qui stimule son imagination.

L'observation attentive de cette matière, souvent contraignante, nourrit l'imagination créatrice. Cependant, Alain souligne que l'artiste va au-delà de l'artisanat.

Alors que l'artisan suit un plan préétabli, l'artiste crée en faisant, avec l'idée émergeant simultanément à l'exécution.

L'artiste est ainsi spectateur de son œuvre en devenir, une différence cruciale avec l'approche plus prévisible de l’artisan. Le langage, en tant que système de signes permettant la communication, joue un rôle essentiel dans la vie humaine, mais aussi dans celle des animaux, bien que de manière di érente. fi fl ff fl ff ff I.

Ce que permet le langage L'auteur Von Frisch compare le langage humain à la communication animale, en se basant notamment sur l'étude du langage des abeilles. Les animaux communiquent par des signes, mais leur langage est xe et limité, contrairement à celui de l'homme qui peut inventer de nouveaux termes et s'exprimer de manière variée.

Le langage humain, doté d'une fonction symbolique, permet d'exprimer des idées abstraites, des sentiments, et même des concepts imaginaires. Selon Hegel, la pensée est intrinsèquement liée au langage : on ne peut véritablement penser qu'en utilisant le langage pour articuler nos intuitions et idées. Le langage est nécessaire pour donner forme et compréhension à nos pensées, transformant les intuitions indistinctes en concepts clairs et articulés. II.

Ce que ne permet pas le langage Chaque langue véhicule une vision particulière du monde, et même au sein d'une langue, les limitations de vocabulaire restreignent les possibilités d'expression.

Les di érences linguistiques re ètent des di érences philosophiques et culturelles, in uençant notre perception et notre compréhension du monde.

Bergson souligne que les mots sont généraux et ne peuvent saisir la singularité des expériences individuelles.

La généralité des mots peut conduire à une illusion d'invariabilité des sensations, masquant la richesse et la variété des expériences humaines. III.

Peut-on tout dire ? (Légitimité) La liberté d'expression a des limites, notamment dans le cadre de la vie sociale où certaines pensées doivent être gardées pour préserver le lien social.

La liberté d'expression doit être équilibrée avec le respect des autres et la prévention de la haine.

La libération de la parole, distincte de la liberté d'expression, est un processus de prise de conscience et de dévoilement de pensées refoulées, facilité par le langage. ff fi ffi fl fi fi fl fi I.

La nature philosophique de l’État, des visions di érentes L'État est dé ni comme un ensemble structuré d'institutions ayant pour but d'assurer le bon fonctionnement d'une société. Max Weber le caractérise comme un "monopole de la violence légitime", soulignant son pouvoir de contrainte supérieur à celui de la société.

Une question fondamentale se pose quant à la limitation de la liberté par l'État, soulevant des débats entre les partisans de l'anarchisme et les défenseurs de la nécessité de l'État. Pierre Clastres étudie les sociétés sans État, telles que les sociétés indiennes d'Amérique du Sud, soulignant deux perspectives: Certaines considèrent ces sociétés comme primitives, n'ayant pas atteint leur stade nal.

Clastres a rme que ces sociétés choisissent délibérément de rester sans État, remettant en question l'idée que toute société doit évoluer vers un État.

Dans ces sociétés, le pouvoir n'est pas coercitif mais repose sur la persuasion du chef, qui cherche à résoudre les con its sans imposer sa volonté. Frédéric Bastiat, économiste et penseur politique du XIXe siècle, est réputé pour ses idées sur le libéralisme économique et la limitation du pouvoir de l'État.

Selon lui, l'État devrait se limiter à protéger les droits individuels des citoyens, notamment la vie, la liberté et la propriété.

Il a développé le concept de "justice légale", soulignant l'importance d'un système juridique impartial pour garantir ces droits fondamentaux. Bastiat a critiqué les politiques d'interventionnisme gouvernemental, telles que les subventions, les tarifs protectionnistes et les monopoles, qu'il considérait comme des entraves à la liberté individuelle et des violations des droits de propriété.

Il défendait une économie de marché libre et compétitive, soutenant les avantages du libre-échange et de la propriété privée pour favoriser la prospérité économique et le bien-être social.

En tant que gure in uente du mouvement libéral classique, les écrits de Bastiat continuent d'avoir un impact signi catif sur la pensée économique et politique.

Ses ouvrages, tels que "La Loi" et "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas", sont largement étudiés pour.... »

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