fiches de lecture La Parure de Guy de Maupassant
Publié le 21/06/2024
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La Parure de Guy de Maupassant
Fiche de lecture
Cette fiche de lecture analyse, dans la nouvelle La Parure de Guy de
Maupassant, le portrait de Mathilde Loisel, personnage principal de cette
nouvelle écrite en 1885.
Elle nous conte l’histoire de cette protagoniste au
19ème siècle dans la capitale Parisienne.
C’est une jeune femme d’une famille
modeste, mariée à Charles Loisel qui est un petit employé du ministère public,
donc lui aussi issu de la petite bourgeoisie.
Ce récit nous raconte la
mésaventure de ce jeune couple qui un beau jour se retrouve invité à un
prestigieux bal.
La jeune femme étant capricieuse, se vit emprunter une parure
de diamant à l’une de ses amies la plus aisée.
Malheureusement, elle égara cet
ornement, ne parvenant pas à le récupérer son couple s'endette et met dix
longues années à rembourser toutes ces prêts.
Ironie du sort, nous découvrons
à la toute fin de cette nouvelle que ce bijou, n’étant en réalité qu’une imitation,
ne valait pas grand-chose.
Pour cette étude nous allons, en premier lieu, faire
une analyse des appartenances sociales et familiales suivie d’une autre analyse
sur le physique.
Nous allons ensuite considérer la psychologie puis le relationnel
tout en concluant avec l’évolution de nos personnages.
Nous allons donc commencer par aborder l’appartenance sociale et
familiale de Mathilde Loisel.
Premièrement, Mathilde fait partie d’une famille
modeste et aux revenus limités.
En effet le texte la présente comme appartenant
à « une famille d’employés [sans] dot » (p.1).
Bien qu’elle fasse partie de la
petite bourgeoisie, Mathilde fait partie des dominés, des subalternes.
Sa famille
désargentée ne lui permettra pas de gravir les échelons de la société (« [sans]
dot »).
Deuxièmement, elle est mariée à Charles Loisel, on peut lire (p.1) « Elle
se laissa marier ».
On comprend par l’emploi de « se laissa », connotant la
passivité, que Mathilde n’a pas eu le choix de son mari.
Il s’agit d’un mariage de
raison même si Mathilde.
Par ailleurs, son mari à la même classe sociale que
sa famille, c’est un employé.
Le passage du texte qui renvoie à cette affirmation
est « mariée avec un petit commis du ministère de l’instruction publique » (p.1).
Dans cet extrait « un » renvoi au fait que Charles n’a pas de statut spécial, il
n’est que « un » parmi tant d’autre ; « Petit » montre que ce statut n’est même
pas fort dans le ministère et qu’il ne vaut rien, il est peu important.
; « Commis
» quant à lui rapporte qu’il fait des tâches ingrates, c’est un mauvais poste.
Le
« ministère de l’instruction publique » n’est pas un rôle important, c’est un
ministère récent à l’époque est qui est mal vu et peu prestigieux.
Cette femme
n’a donc pas choisi de se marier avec la même classe sociale qu’elle, elle était
déjà déterminée socialement elle n’a donc pas pu choisir son mari ni s’élever
dans la société.
Pour finir Mathilde est allé au couvent durant sa jeunesse, on
l’apprend lorsqu’il est cité « au couvent » (p.1).
Le couvent renvoi a son
éducation religieuse.
Elle se doit d’être une bonne épouse pour son mari ainsi
qu’une bonne fille pour son père.
Par conséquent, elle ne reçoit pas d’éducation
à l’esprit critique.
On peut en conclure que Madame Loisel est déterminée par
son appartenance sociale et familiale.
En effet, elle épouse Charles Loisel qui
appartient à la même classe sociale que ses parents.
Ces derniers n’ayant pas
suffisamment d’argent n’ont pas pu la doter et lui offrir ni le choix du mari ni la
possibilité de grandir socialement.
Qui plus est, son éducation au couvent ne lui
permettra pas d’obtenir un esprit critique.
Maintenant, nous allons nous concentrer sur l’aspect physique de notre
personnage principal, Mathilde.
Elle est une de ces jolies et charmantes filles,
c’est ce que nous dit le texte (page 1) “une de ces jolies et charmantes filles”.
Ce passage nous explique que malgré le fait que Mathilde soit une jeune femme
très belle et charmantes, sa beauté reste commune l’emploi de “une de ces”
montre encore une fois qu’elle ne reste qu’une parmi d’autres.
Or à cette époque
la beauté pouvait être un réel atout pour s’élever dans la société.
On apprend
aussi à plusieurs reprises que Mathilde n’a aucun accessoire ou moyen de se
vêtir somptueusement, notamment dans cet extrait “Elle n’avait pas de toilettes,
pas de bijoux, rien”(Page2).
En effet, Mathilde faisant partie d’une famille
d’employés et mariée à un homme de la même classe sociale, elle n’a jamais
pu s’offrir ni bijoux ni toilettes, ni un quelconque autre ornement dans la capacité
de l'embellir ou de la faire remarquer.
En troisième lieu, on peut comprendre
que Mathilde trouve qu’elle paraît pauvre au milieu de toute la bourgeoisie.
Le
fragment du texte “avoir l’air pauvre au milieu de femmes riches” (page 5) nous
l’exprime par le fait que Mathilde ne veut pas porter les vêtements singuliers en
sa possession par peur de se révéler pauvre parmi toutes les autres femmes du
bal.
Le rôle qu’elle a joué toute la soirée serait anéanti.
Qui plus est, le couple,
par l’allure de leurs vêtements, se montre pauvre aux côtés de toute la
bourgeoisie.
On peut entrevoir cela à la page 5 “modestes vêtements de la vie
ordinaire, dont la pauvreté jurait avec l’élégance de la toilette de bal ».
Mathilde
n’est donc apparemment satisfaite des vêtements en sa possession.
Elle les
considère comme infâme face à sa toilette de bal, persuadée de perdre tout
prestige, ces vêtements la ramènent à la raison et lui redonne son sentiment de
forte infériorité sociale.
En somme Mathilde est une femme à la beauté
commune qui ne lui permettra pas de s’élever socialement, parait pauvre lors
de ses sorties pour la simple cause qu’il lui est impossible de s’offrir la garderobe et les accessoires nécessaires à l’habillement d’une femme de la caste
supérieure.
Elle ne fut bien parée que lors du bal, mais à la fin de ce dernier ses
vêtements trop “ordinaires” faisaient tout le contraste avec le prestige de sa
tenue.
Voyons maintenant la psychologie de ce personnage doté d’un fort
caractère.
Il faut dire que cette femme est une grande rêveuse, aux pages 1
et 2 on peut retrouver une anaphore, composé des deux mots “elle songeait”
qui sont placés au début de quatre phrases qui s’ensuivent, elle souligne le fait
que Madame Loisel ne vit pas avec ce qu’elle possède, à chaque instant de
sa vie elle “songe” à autre chose a une autre vie.
Nous constatons aussi qu’elle
souhaite avoir plus que ce qu’elle à, elle est ambitieuse Nous pouvons repérer
ce fait dans la phrase “Toutes ces choses dont une autre femme de sa caste
ne se serait même pas aperçue, la torturaient et l’indignaient.” Etant donné que
Mathilde est quand même de classe modeste, elle devrait comme “ [les autres
femmes] de sa caste” être comblée de sa petite vie commune avec son mari
se réjouissant de peu.
Or elle est beaucoup plus triste et envieuse que ce
qu’elle devrait, cette phrase nous apporte l’idée qu’elle est ambitieuse, elle
n’est comblée que de ce qu’il lui est compliqué à acquérir, souhaitant vivre une
tout autre vie.
Il faut aussi dire que notre chère Mathilde est mal dans sa peau,
effectivement on nous déclame sa souffrance dans la bribe de texte suivante
“Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous
les luxe.
Elle souffrait [...]”.
On peut supposer que cette dernière se torture
l’esprit et se fait souffrir par ses propres pensée, ses désirs incompris et ses
rêves irréalisable.
Elle se sent mal dans sa peau, persuadé de valoir beaucoup
plus et convaincu du fait que la vie qu’elle a n’est pas pour elle.
En dépit de
cela notre protagoniste est au comble du bonheur lors du bal, on peut noter ce
fait lorsqu'il nous est marqué “grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien [...]
une sorte de nuage de bonheur fait de tous ces hommages, de toutes ces
admirations, de tous ces désirs éveillés”.
Ce fragment nous explique que lors
du bal lorsque tous ses désirs, tous ses rêves de gloire et de richesse se
réalisent pour l’instant d’une soirée.
A ce moment elle n’est plus elle, transporté
dans ce qui paraît être pour elle l’univers dans lequel elle aurait dû vivre.
Cela
nous montre que c’est le seul moyen pour cette femme d’être heureuse et
d’oublier tous ses “soucis”, les seules circonstances ou elle est comblée sont
celles-ci.
Ainsi nous pouvons en conclure que Mathilde est une femme trop
ambitieuse, imbue de sa personne, elle ressent un fort sentiment de
supériorité, persuadé de valoir plus que ce qu’on lui donne, elle est mal dans
sa peau et dans sa vie et elle arrive à être comblée uniquement le soir du bal.
Ce paragraphe ci va nous permettre de définir les relations de Mathilde avec
les personnages l’entourant.
SI nous nous concentrons sur....
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