Fiche sur le bonheur

« LE BONHEUR Définition : On pense généralement que le bonheur est une affaire privée et que chacun aurait sa définition propre du bonheur.

Les uns considèrent que le bonheur ne peut être défini dans la mesure où il serait relatif à chacun.

D’autre pensent que le bonheur n’est pas de ce monde, qu’il s’agit d’un idéal inaccessible.

D’autre encore assimilent le bonheur au fait d’éprouver du plaisir.

De plus il semble que le bonheur soit universel dans la mesure où tout le monde le désir. Le bonheur consiste-il dans la recherche du plaisir ? Plaisir : expérience courante de notre vie affective, il exprime ce qu’il nous plait et nous est agréable (sensations physiques ou activités pratiqués avec autrui).

Donc bonheur = sensation de bien-être MAIS nous pouvons avoir un certain nombre de plaisir dans la vie quotidienne sans pour autant être heureux.

Le bonheur serait distinct du plaisir : - Il ne serait pas éphémère mais durable (certaine somme de plaisirs peut finir par ennuyer, dégouter) - Il ne relèverait pas seulement d’une sensation physique de bien être mais d’un état d’esprit (harmonie du corps et de l’esprit).

Ne nous pouvons pas être heureux dans un travail de la raison et donc une certaine sagesse - Il impliquerait de réfléchir à ce qui peut véritablement nous rendre heureux, et à ce qui peut nous détourner du bonheur.

Ne nous pouvons pas être heureux sans un travail de la raison et donc une certaine sagesse (ex : libertin) - Volonté d’être heureux et mettre en œuvre un ensemble de moyens, de pratiques et de compétences au service de cette quête.

Pas soumis aux aléas extérieurs Pour Rousseau : le bonheur ne réside donc pas dans la satisfaction de nos désirs mais dans le fait même de désirer.

Limite : « s’enferme dans ses rêves, et tombent de haut fasse à la réalité » Pour Epicure : Savoir renoncer à certains désirs qu’ils appellent les désirs vains (ni naturelle, ni nécessaire).

Il faut donc satisfaire, comme il le dit dans Lettre à Ménécée , que les désirs vitaux (boire manger …).

Il faut savoir désirer que ce dont nous avons réellement besoin.

Ne pas céder au « chant des sirènes » (ex : consommation de masse) L’Homme est-il fait pour être heureux ? Schopenhauer : considère que l’Homme ne peut être véritablement heureux, n’est pas fait pour le « bonheur » : - Nous ne pouvons pas combler tout nos désirs - Lorsque que nous satisfaisons nos désirs, un autre apparait, source de frustration, anxiété et inquiétude.

Nous sommes des « êtres de désirs » - Si nous nous abstenons de désirer pour éviter de souffrir, nous ressentons l’ennui, une morosité, une perte d’élan vital qui n’est pas mieux que l’insatisfaction et la souffrance liés aux désirs.

« La vie donc oscille, comme une pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennuie » ( Schopenhauer dans le Monde comme Volonté et comme Représentation )  Le bonheur est un idéal inaccessible, une sorte d’illusion à laquelle les hommes se raccrochent afin de donner un sens à une existence absurde. Le bonheur dépend il de nous ? Le bonheur, par son étymologie, dépendrait des caprices du sort, de la chance, des circonstances extérieures et non de notre volonté de l’accomplissement de nos actions.

Dans l’Antiquité, on le désignait par le terme de fortune.

Le sort décide arbitrairement de notre bonheur et de notre malheur.

Limite à cette réflexion : - Nous sommes toutefois libres et responsables de ce que nous faisons de ces circonstances - Certains hommes ont tous pour être heureux mais ne le sont pas et inversement.

Cela montre que le bonheur dépend bien de nous, de nos actions, de nos volontés et que nul n’est condamnés au malheur. Sagesse Stoïcienne ou comment être heureux ? Pour eux même s’il n’y est pas de recette pour être heureux on peut atteindre l’ataraxie (absence de troubles) et ce en s’appliquant à distinguer les choses qui sont en notre pouvoir et celles qui ne le sont pas.. »