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Fiche philo: Bonheur et Morale

Publié le 29/05/2024

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« Bonheur et Morale Def/synonymes: - - Sentiment de plénitude, ou de satisfaction durable Eu/daimonia = avoir un bon daimon ; bon/heur= bonne augure (chance, privilégié par dieux) Def classique bonheur : satisfaction de nos désirs charnels et intellectuels ; caractère durable déterminant car sinon satisfaction éphémère, provisoire, partielle (-> plaisir) Fin universelle mais difficile à définir Citations: - - - - « Par malheur, le concept du bonheur est un concept si indéterminé que malgré le désir qu’a tout Homme à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et veut.

» Kant, Les Fondements de la métaphysique des mœurs « Une vie sans désirs est une vie morte, une vie de pierre.

» Platon, Gorgias (apologie de combler ses désirs) « Se disposant toujours à être heureux, il est inévitable qu’ils ne le soient jamais.

» Blaise Pascal, Pensées « La citadelle intérieure » Marc Aurèle (désigne la liberté intérieure provenant de la volonté de faire le bien) « Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.

» Epicure « Ce ne sont pas les beuveries et les orgies continuelles, des jouissances de jeunes garçons et de jeunes femmes, les poissons et les mets qu’offrent une table luxueuse, qui engendrent la vie heureuse.

» Epicure « Le bonheur est un état permanent qui ne semble pas fait ici-bas pour l’Homme.

» Rousseau, Les rêveries du promeneur solitaire « Il n’est point entré dans le plan de la création que l’Homme soit heureux.

» Freud, Malaise dans la civilisation « Quand ma conscience parle, c’est la société qui parle en moi » Durkheim « Agit toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en règle universelle » Kant « Agit toujours de telle sorte que tu traites l’humanité en toi et chez les autres comme une fin et jamais comme un moyen » Kant « Agit toujours de telle sorte que tu considères ta volonté raisonnable comme instituant une législation universelle » Kant « Une hirondelle ne fait pas le printemps non plus qu’une seule journée de soleil.

De même, ce n’est ni un seul jour ni un court intervalle de temps qui font la félicité et le bonheur.

» Aristote « Tout ce que nous choisissons est choisi en vue d’une autre chose à l’exception du bonheur qui est une fin en soi.

» Aristote « Dire que dans les pires malheurs on est heureux pourvu qu’on soit vertueux, c’est exprès ou non parler pour ne rien dire.

» Aristote Auteurs/textes: - Kant : bonheur= idéal de l’imagination et non de la raison, fondé sur représentations mentales -> image vague du bonheur - - - - - - - Platon, Gorgias : Calliclès dit que manque jamais agréable car fait souffrir, H peut chercher à réaliser totalité de ses désirs, doctrine du désir=satisfaction infinie grâce à accumulation répétée et insatiable d’objets finis, recherche du désir guide l’H, Calliclès accuse philo qui recherche la vérité et valeurs d’être responsable du malheur de l’H, fait éloge de la force naturelle qui fait loi Mythe des androgynes, Le Banquet : raconté par Aristophane, androgynes=être doubles à la fois hommes et femmes de forme ronde ayant 4 jambes et 4 bras et dotés d’une grande puissance -> dieux les dissocient mais H devient malheureux-> retrouve le bonheur en retrouvant sa moitié -> désir amoureux exprime manque qui aboutit à la recherche d’une moitié perdue, amour=recherche de l’unité fondamentale perdue à cause de l’injustice de l’H, montre incomplétude de l’H Eros, Le Banquet, Platon : Diotime explique généalogie d’Eros : mère=Pénia (pauvreté), père=Poros (richesse) ; amour a effets de 2 ordre : fécondité spirituelle et fécondité charnelle(traduit désir d’immortalité de l’H et finalité ultime de l’amour) -> seul amour peut combler cœur de l’H à travers ce mythe ; Eros= moteur d’une ascension dialectique qui élève l’amour d’un beau corps à celui de tt les beaux corps puis belles âmes puis belles occupations puis connaissances -> beau en soi ; amour=moyen d’accéder au beau et contempler beau dans sa pauvreté=véritable chemin d’immortalité ; Platon confère au désir une disparité métaphysique car désir du bien et beau en l’H, Eros : vocation=libérer l’âme en lui insufflant la force de s’élever à l’objet véritable de son désir (idée du V, B, B) Dom Juan : exacerbé par passion et transgresse règles de la morale sous forme de répétitivité stérile et décevante des conquêtes multipliées, ne cherche que jouissance sexuelle sans approcher dimension + fondamentale de relation amoureuse : relation interpersonnelle Pascal : voit en l’infinité du désir un signe de l’existence de Dieu(principal objet du désir), H impuissants par leurs efforts à parvenir au bonheur, grand malheur des H car nous cherchons dans les réalités terrestres le bonheur, notre agitation liée à nos désirs est condamnée par vanité, désir désigne nostalgie inconsciente du paradis terrestre dans lequel ont vécu Adam et Eve, insatiable désir des H= conséquence du pêché originel + expulsion, désir sous forme d’un manque=trace de plénitude originaire perdue qui provoque immense vide Réponse Socrate à Calliclès : accomplir tt ses désirs ne peut conduire au bonheur malgré apparence que bonheur consisterait à remplir son existence de plaisirs, prône modération de nos désirs en ne se préoccupant pas pleinement de leur satisfaction, + on cède aux désirs – on est capable de résister, illimitation des désirs conduit à exercice de tempérance (vivre de façon ordonnée et harmonieuse, pas dans nature de l’âme de voir partie désirante prendre le pas sur partie rationnelle Stoïciens : 4è s.

av JC ; bonheur s’oppose au plaisir, réside dans exigence du bien dicté par raison -> vertu, vertu=juste milieu et disposition acquise à faire le bien, expérience stoïcienne : prise de conscience aigüe de situation tragique de l’H conditionné par destin, dépend pas de nous d’être - - - - - - en bonne santé/avoir du talent, H doit comprendre nécessité des choses par sa raison, encourage pas résignation mais demande de prôner exercice de volonté au cœur de l’ascèse(exercice qui purifie l’âme), volonté de faire le bien (accorder son désir au réel) nous ouvre à liberté intérieure, bonheur=fruit liberté intérieure (rester libre et maitre de ses pensées quelques soient les circonstances), vrai sage : celui qui parvient à apathie(maitrise des passions) et ataraxie(paix de l’âme) -> considérer ce qui dépend de nous ou ce qui ne dépend pas de nous Epicure, Lettre à Ménécée : tétrapharmakon : remèdes pour ne pas craindre la mort (dieux pas à craindre, mort=rien pour nous, douleur est supportable, bonheur accessible à tous)-> eudémonisme ; revendique philo du plaisir (mais pas H aux plaisir débridé), plaisir(suppression douleur et absence souffrance)=principe du bonheur, hiérarchise désirs pour atteindre aponie et ataraxie, recherche perpétuelle de l’assouvissement des désirs : fuite de la mort Descartes : tt choix suppose renoncement mais part de souffrance dans renoncement donc trouver moyen d’être libre sans avoir à effectuer de choix, app à connaitre ses désirs pour mieux les maitriser et atteindre bonheur, H participe à obtention de son bonheur situé dans exercice de la vertu(=bon usage de sa liberté pour Descartes), prône liberté car supérieure au coût affectif des désillusions Freud : 3 sources malheur de l’H : puissance écrasante de la nature, notre condition mortelle, relation entre H très complexes Kant : morale déontologique, morale répond à la question que dois-je faire ? ->ton devoir (qqc qui se présente à la conscience sous la forme d’une exigence morale), faire son devoir mm si contraire à intérêt et passions, conscience soumise à obligation qui la dépasse, loi morale s’impose avec caractère transcendant, obligation morale dépasse pas liberté Durkheim : thèse sociologique, conscience morale est l’écho de conscience collective, puissance des exigences de la société qui s’exprime par la.... »

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