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fiche linéaire fin du postambule olympe de gouges

Publié le 12/05/2024

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« Lecture Linéaire: Déclaration des droits de la femme et de la citoyenneté (DDFC): Postambule (fin), Olympe De Gouges, 1791 Introduction: la DDFC est un texte d’Olympe de Gouges qui date de 1791.

On est donc juste après la révolution et ce texte s’inscrit dans la continuité des Lumières. Olympe de Gouges , pseudonyme de Marie Gouze, est une auteure engagée du 18è siècle.

Elle milite pour la condition de la femme mais aussi pour l’abolition de l’esclavage. Son écrit le plus célèbre: DDFC est une réécriture parodique de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) de 1789.

C’est un texte qui n’a eu quasi aucun retentissement en 1791.

On est à une époque où la supériorité masculine est si ancrée dans la société que ce texte est passé inaperçu.

Morte guillotinée en 1793, l’auteure est tombée rapidement dans l’oubli.

Ce sont les féministes du 20ème siècle qui lui ont redonné de la visibilité en republiant ce texte. Elle est aujourd’hui considéré comme une des figures précurseurs du féminisme. La DDFC est composé en 3 parties: Le préambule, la déclaration elle-même et le Postambule. Le texte étudié ici est le Postambule,qui est un texte polémique avec une rhétorique révolutionnaire.Elle y apostrophe (=interpelle) les femmes par un très fort appel à l’action. Elle leur demande de se révolter face aux hommes qui, avec la Révolution se sont imposés en droits et libertés tout en rabaissant davantage les femmes.

Pour elle, cette situation a assez duré, la femme doit demeurer l’égal de l’homme car leur différence dans la société est injustifiée. Problématique: En quoi ce passage confirme-t-il la nécessité absolue de déclarer l’égalité entre les hommes et les femmes. Mouvements: I/Le commerce de la femme sous l’ancien régime (l3-cependant, 15) II/La femme comparée aux esclaves (l15-d’autres exemples 22) III/La poursuite des exemples (l23-34) Étapes du texte Relevés littéraires Interprétation I/Le commerce de la femme sous l’ancien régime (de :Sous l’ancien régime -cependant l15) => O de G fournit des exemples illustrant l’assujettissement des femmes sous l’ancien régime «Sous l’ancien régime, tout était vicieux, tout était Anaphore, répétition de «tout était».

→Descriptions dépréciative de la coupable» Champ lexical de la culpabilité. monarchie. Dans le passé, avec la religion, la femme était considérée comme le fardeau de l’humanité, souvent associée au péché, à la tentation. «mais ne pourrait-on pas apercevoir l’amélioration des Conjonction «mais» choses dans la substance même des vices?» pour apporter de la nuance. «Une femme n’avait besoin que d’être belle ou Négation restrictive aimable» La situation des femmes était méprisable sous l’ancien régime: user de leur charmes pour obtenir du pouvoir. →La beauté servait à la femme d’instrument pour se garantir une place dans la société . «Quand elle possédait ces deux avantages, elle voyait Formule hyperbolique. cent fortunes à ses pieds» →Le charme et la beauté sont l’assurance pour la femme d’avoir un moyen d’autorité sur l’homme. →Élévation de la femme dans la société seulement si elles avaient de la chance de plaire aux hommes Antithèse deux avantages/ cent fortunes →Prétendants présentés sous forme de métonymie «fortunes».

Montre qu’il n’est pas question d’amour mais d’intérêts. «Si elle n’en profitait pas, elle avait un caractère Introduit par une proposition bizarre» subordonnée circonstancielle d’hypothèse antéposée «si» Les femmes qui n’usait pas de leurs charmes alors qu’elles le pouvaient étaient perçus comme bizarres. «Ou une philosophie peu commune, qui la portait aux Proposition principale placé au milieu de «mépris des mépris des richesses» la phrase.

«bizarre, peu commune» antithétiques Euphémismes richesses»:deux termes «alors elle n’était plus considérée que comme une conséquence, négation restrictive, mauvaise tête» comparaison. Ambivalence du terme mauvaise tête. «La plus indécente se faisait respecter avec de l’or» Superlatif phrase courte, terme péjoratif →Inversion des valeurs sous l’ancien régime, mœurs en dehors de la morale, seul l’intérêt compte. →la femme la plus immorale se fait respecter par rapport à la femme honnête. «Le commerce des femmes » Isotopie (mots alimentant une même →fortune, richesse, or, industrie, commerce. idée) Terme commerce qui donne une valeur monétaire à la femme. «était une espèce d’industrie reçue dans la première Imparfait d’habitude (le commerce des →Mais cette situation est révolue comme femmes était une espèce d’industrie) classe» le souligne l’imparfait Métaphore «commerce, industrie» «qui, désormais, n’aura plus de crédit» Futur de l’indicatif Ambivalence du terme «crédit» entre valeur d’estime et valeur d’échange. «S’il en avait encore, la Révolution serait perdue» Proposition subordonnée circonstancielle d’hypothèse au conditionnel «si». →Changement de temps vers le futur, passe de l’obscurantisme à la lumière. →O de G croit au changement avec la Révolution ( certitude que les femmes connaîtront l’émancipation) →Nuance les propos précédents avec un portrait sombre de l’ancien régime.

Olympe de Gouges met ses espoirs au changement et à la Révolution. «et sous de nouveaux rapports, nous serions toujours Terme «toujours corrompue» en tant →montre que si cela ne change pas corrompues» que mise en garde maintenant cela ne changera jamais. II/La femme comparée aux esclaves (l15-d’autres exemples 22) Fin du premier mouvement avec une ouverture sur l’espoir de la Révolution. «Cependant la raison peut-elle se dissimuler que tout Question rhétorique. autre chemin à la fortune soit fermé à la femme que Analogie entre la femme et les esclaves. l’homme achète comme l’esclave sur les côtes d’Afrique?» →elle compare l’esclavage des femmes à la traite des esclaves achetés en Afriques. Comparaison audacieuse et dévalorisante pour les femmes comme pour les hommes. Changement de temps vers un présent de vérité générale →vient actualiser le propos pour le rendre plus frappant «La différence est grande, on le sait» Cependant, elle nuance sa comparaison.

→O de G a conscience des critiques que pourront faire les lecteurs et vient y répondre en avance. «L’esclave commande au maître mais si le maître (= Question rhétorique. l’homme) lui donne la liberté sans récompense et à un âge où l’esclave a perdu tous ses charmes que devient cette infortunée?» Si le maître lui donne la liberté (complément d’objet) →Le parallèle avec l’esclavage lui permet de.... »

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