fiche de révision l'inconscient philo terminale

« INCONSCIENT - conscience : toute activité réfléchie sur les informations extérieures ou intérieures. - préconscient : ce qui est rejeté momentanément de la conscience et qui peut y revenir de soi-même ou par l’intermédiaire d’un évènement extérieur (madeleine de de Proust) - inconscient (psychique): ce qui est « définitivement » rejeté hors de la conscience et qui ne peut revenir que sous forme déguisée : rêves, lapsi, actes manqués ; ou par l’intermédiaire d’une conscience autre (thérapeute) - censure : c’est une fonction du psychisme, elle interdit que les évènements refoulés remontent à la conscience quand elle « somnole » les idées refoulées sortent sous forme déguisée. - rêve : production psychique survenant pendant le sommeil et pouvant être partiellement mémorisé. - refoulement : processus psychologique inconscient et dynamique du moi qui rejette dans l’inconscient toutes les pulsions et désirs refoulés par le moi conscient parce qu’en désaccord avec la censure de la conscience morale ou avec la situation extérieure matérielle ou sociale. - névrose : affection nerveuse mentale sans base anatomique connu, caractérisée par une conscience pénible et excessive de l’état morbide mais sans altération de la personnalité - psychose : maladie mentale grave affectant la totalité de la conscience et aliénant complétement la personnalité. - traumatisme : un choc émotionnel qui a été oublié et non procédé par le cerveau. pulsion/=/instinct - pulsion : force inconsciente d’origine biologique puis provoque certains comportements afin de lui permettre de satisfaire la tension produite par la pulsion en tendant vers « l’objet » qui est le moyen.

Elle est la frontière du somatique et du psychique.

Elle provoque des actions différentes suivant les individus. - instinct : provoque un comportement programmé, fixé par hérédité qui existe dès la naissance et caractérise les individus d’une même espèce. - sublimation : investissement de la pulsion dans des domaines d’activité « permis » par la vie sociale et où le sujet trouve son plaisir.

Il y a donc une déviation des pulsions vers des but plus élevés où la censure n’existe pas, cela permet d’éviter l’interdit.

(ex : art) LEIBNIZ (philosophe allemand) : Les prémices de l’inconscient, pour lui il existe quelque chose entre le dualisme cartésien => petites perceptions qui nous échappent SCHOPENHAUER (philosophe allemand), Métaphysique de l’amour : le monde se trouve sous l’emprise d’une volonté agissante qui nous pousse à nos actes.

Nos réflexions /=/ produit de notre conscience claire mais c’est l’effet de cette volonté.

Donc l’H agit sans toujours connaître les motifs qui l’y poussent La mise à jour de l’inconscient se fait grâce à l’étude de patient(e) avec des troubles nerveux que les médecins n’arrivent pas à comprendre. J.M.

CHARCOT (pathologiste) : découvre l’hypnose et traite l’ « hystérie » avec.

Avec ses traitements il montre existence de relations entre paralyses hystériques et les chocs émotionnels => somatisation BERNHEIM : travail sur les effets de la suggestion => ils inspirent tous les deux les travaux de FREUD, il trouve leurs méthodes pas satisfaisantes car elle n’explique rien en réalité Admettre la possibilité de choses que l’Homme ne contrôle pas cela soulève 2 problèmes : -> problème de liberté : Si l’H subit des phénomènes qu’il ne contrôle pas, cela ne met-il pas sa liberté et son autonomie en question ? -> problème morale : Comment choisir en toute conscience et être pleinement responsable si au fond de moi des éléments influx sur mes décisions sans que j’en ai conscience ? FREUD ET LA PSYCANALYSE : au départ c’est dans une démarche scientifique qu’il s’engage dans ses observations.

Il en dégage le concept d’inconscient et la méthode cathartique (= ramener des souvenirs refouler dans l’inconscient à la conscience afin de libérer le patient et d’entraîner la guérison = « purification de l’inconscient » => naissance de la psychanalyse 1ère TOPÏQUE : division tripartie du psychisme : conscient/préconscient/inconscient il y des échanges constants entre la conscience et la préconscient.

Mais les choses qui perturbent la conscience sont envoyées dans l’inconscient et elles ne doivent pas en revenir de manière claire.

Elles ne reviennent que sous des formes cachées soit lorsque la censure est moins forte don les seules manifestations de l’inconscient sont à travers le rêve/le lapsus/l’acte manqué => FREUD met en pratique la psychanalyse dont le but est de transformer un état inconscient en un état conscient 2ème TOPÏQUE : Il modifie sa conception du psychisme dans un grand remaniement de ses thèses car il trouve la notion d’ « inconscient pas assez précise.

D’un côté il y a le « ça » et de l’autre le « sur moi » « ça » : la pulsion de vie/d’autoconservation = Eros et de la pulsion de mort = Thanatos cohabitent sans se détruire mais restent en régulièrement en conflit.

Eros est lié au principe du plaisir, soit une force qui pousse à satisfaire les désirs/pulsions et supprimer les excitations pénibles ceci n’étant en générale pas accomplie à cause de la morale (par exemple la libido). Thanatos représente l’effort de l’être pour se soustraire aux tensions et pour retourner à l’état inorganique qui relève du principe de réalité (soit tendance à l’autodestruction soit agressivité dirigée vers l’extérieur) « sur moi » : tous les interdits moraux et sociaux, les conventions,… Le principe de réalité pousse le « moi » à résoudre des conflits qui opposent les 2 entités , mais quand il échoue à adapter le sujet à son milieu il en résulte des désordre de la conduite, névrose, troubles psychosomatiques que la psychanalysent doit guérir. Plus tard il essaiera de concilier les 2 topiques. La psychanalyse freudienne apporte à la psychologie cette idée essentielle que tous les phénomènes psychiques ont une signification cachée mais découvrable.

On saisit en quoi Freud renouvelle sa conception de l’H. rôle de l’enfance dans la formation de la personnalité : « l’enfant est le père de l’homme », poète romantique WORDSWORTH ; la psychanalyse en donne toutes les preuves décisives (traumatismes + les relatons premières avec les parents).

Pour un psychanalyste, nous ne sommes que ce que notre histoire nous à fait, nous sommes notre passé.

La cure de celui-ci a pour but de nous délivrer du poids de ce passé en me faisant prendre conscience claire de celuici.

Une fois guéri le malade N’EST PLUS son passé mais IL A un passé.

Il y a aussi des complexes qui sont des sentiments contradictoires, prenant leurs sources dans notre enfance et qui ont des répercussions sur nos agissements. complexe d’Œdipe : le petit enfant s’identifie au parent du même sexe et l’imite.

Il se prend d’une affection exclusive pour le parent du sexe opposé et souhaite obtenir le même traitement privilégié =schéma normal.

Mais il peut y avoir des dérives : 1) père trop autoritaire (force castratrice) la femme devient intouchable par idéalisation de la mère comme sainte ; 2) mère trop autoritaire (force castratrice) elle est trop dure donc pas touche.

(Utilisé pour expliquer l’homosexualité) complexe d’Electre : elle ressemble à sa mère et fait tout en ce sens pour tenter de séduire le père, utilise le même schéma pour les autres hommes.

Si cela se passe mal vieille fille ou lesbienne.  C’est très genré/cisgenre/hétérosexuel et européen comme vision de la famille et des rapports L’importance de la sexualité : d’après FREUD les thèmes refoulés sont souvent de l’ordre de la vie sexuelle.

Cet instinct rarement pleinement satisfait entre aisément dans le « sur moi ».

Il découvre que la sexualité débute dès l’enfance avec différents stades.

Attention chez Freud la sexualité = sensualité LE RÊVE : Il a d’abord été abordé sous l’angle de la métaphysique (prémonitoire, prophétique), puis physiologique (ensemble d’image désordonné et absurde sans but).

Mais il n’y a toujours pas de sens humains.

Freud l’apporte avec l’idée qu’il nous révèle à nous-même, il a une signification qui concerne surtout nos désirs.

Il est le « gardien du sommeil » et « la voie royale de l’exploration de l’inconscient ».

Il a un aspect très symbolique dans sa constitution, on a donc besoins de l’interpréter. les ruses du rêve : la condensation + le déplacement (focalisé aspect psychique insignifiant mais véritable importance cachée dans un détail marginal) + la métaphore et la métonymie (déguisement du désir) LES PULSIONS : La pulsion est la représentation psychique de l’excitation subie par notre organisme et qui s’exerce « sous forme inconnue de nous ».

Pour FREUD, c’est très lié à la libido car la nature est à tendance sexuelle (= sensualité ici).

Pour lui, elles ont 4 destins possibles : 1) renversement en son contraire ; 2) retournement sur la personne propre ; 3) le refoulement (rejetées dans l’oubli car elles dérangent la stabilité de la personnalité du moi ou qui sont interdites par les conventions sociales et morales) ; 4) la sublimation AUTRES APPROCHES DE LA NOTION D’INCONSCIENT : inconscient psychique ADLER.... »