Fiche de révision : lecture linéaire 4. Fontenelle, Histoire des oracles, 1687
Publié le 24/05/2021
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Fiche de révision : lecture linéaire 4.
Fontenelle, Histoire des oracles, 1687
Bernard le Bouyer de Fontenelle – auteur dramatique, moraliste, philosophe
Mouvement : « Les Lumières » mvt culturelle et philosophique pour mettre en avant la raison et la
superstition dont les caractéristiques sont le développement des connaissances, la foi des progrès et
la primauté de la pensée rationnelle.
Histoire des oracles : la question de croyance ; relève le gout d’homme pour les manières dont son
imagination domine la raison ; construit un apologue en mettant en évidence la manière dont
c’esprit peut se tromper.
Problématique : comment le mécanisme de l’erreur est démontré et analysé dans le texte
Axes : mis en doute (L.1-10) ; le récit à valeur d’apologue (L.11-29) ; le gout du faux (L.30-36)
I.
Une mise en doute (L 1-
8)
A.
Quel défaut de l’homme est mis
en évidence dès les premières
lignes ?
Des l’ouverture, le texte met en
avant le fait que les hommes sont
naturellement crédules
*l.1 : l’auteur marque sa présence
conditionnelle « serait »
*l.1-2 :CC de manière restrictif
« sans avoir recours aux démons »
*l.2 : question oratoire « mais tout
cela est-il bien vrai » souligne sa
méfiance à l’égard « des histoires et
des oracles »
B.
Quelle démarche rationnelle est
proposé pour ne pas se laisser
dominer par cette tendance ?
Le ton est prescriptif :
*l.2-3 : emploie de l’impératif
« assurons-nous » met en lumière
la raison avec une démarche
raisonné « avant que de nous
inquiéter de la cause »
L’auteur oppose 2 groupes de
personne avec l’antithèses :
*l.3-6 : « lente » // « vérité »
Avec conjonction de coordination :
*l.6 : « mais »
Démarche, logique et raisonné
mène la vérité quant à la 2eme
rapide et irrationnelle avec
paradoxe de l’oxymore :
*L.6 : « cause de ce qui n’est
point »
L’auteur suscite la curiosité de la
lecture avec l’antithèse :
*l.7 : « ce malheur arriva si
plaisamment »
*l.9-10 : Tonalité ironique à travers
l'intervention direct II.
Un récit a valeur d’un apologue
(l.
9 -23)
A.
Comment le récit est-il
De manière à sembler objectif tout en
guidant le lecteur dans son
interprétation ?
Début du récit contient l'ensemble de
l'histoire grâce au CC de temps et de lieu :
*l.9-10 : « En 1593 » ; « enfant d’âgé de 7
ans »
*l.9-10 : Personnage concerné sa valeur
est immédiatement mise en doute l.9 « le
bruit courut »
B.
Quelle stratégie le texte met en place
pour montrer la manière dont se
développe l'erreur ?
Le texte sous forme d'une série dans
réflexion par la découverte de la dent d'or
le texte est répétitif (Énumère les savants :
« hostius », « Rullandus », « Ingosterus ») :
forme d’ironie, met en avant ses titres et
réalité de départ.
*l.16-18 : « en écrit encore », « écrit
contre », « réplique », « y ajoute »
L’effet produit par ces ouvrages et ces
révélations fautives est souligné par la ph.
Exclamative contenant un verbe à
l’impératif
*l.18-19 « figurez-vous… par les Turcs ! »
C.
En quoi la fin du récit constitue-t-elle
une forme de moralité ?
*l.20 : « qd un orfèvre l’eût examinée »
Les propositions subordonnées C de
temps, introduit la chute de l’histoire
* ph.
Emphatique; « c’était une feuille d’or
appliquée à la dent »
* connecteur logique d’opposition
« mais » et par l’exposition du fait on
commence par faire des livres puis on
consulte III.
Le gout du faux (l.
23-27)
A.
En quoi le 3 ème
mouvement du
texte peut-il se lire cô une réflexion
plus générale ?
ph.
Aux allures de maxime et par
l’emploi du P.
indéfini « rien » et du
présent de vérité générale :
*l.23 « rien n’est plus naturel que
d’en faire autant sur ttes sortes de
matière »
B.
Comment le narrateur s’appuie-
t-il sur cette conclusion pour bâtir
son raisonnement final et défendre
son point de vue ?
La ph.
Suivante est complexe et
développe une réflexion en 2 tps ds
une ph.
Contenant un parallélisme
de construction
l.24-25 : « par les choses qui sont,
et dont la raison nous est
inconnue », « par celles qui ne sont
point, et dont nous trouvons la
raison »
met en avant ce qui s’oppose et
forme une antithèse : « qui sont »,
« qui ne sont point » ; « dont la
raison nous est inconnue »
Cette mise en parallèle souligne le
fait que l’hô tend davantage à
imaginer, inventer des erreurs qu’à
raisonner ce qui montre son
manque de connaissances
C.De quelle manière le texte se
conclut-t-il ?
il se clôt sur une ph.
Finale
comportant un trait d’esprit qui
fonctionne comme une pointe et
confirme la thèse de départ :
*l.25-27 : “non seulement nous
n’avons pas les principes qui mène
au vrai », mais que nous avons
d’autres qui s’accommodent très
bien avec le faux » : crée un
qui montre que la nature humaine
l’erreur à la vérité.
»
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