Databac

Fiche de littérature : les fables de la Fontaine

Publié le 05/09/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Fiche de littérature : les fables de la Fontaine. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Français / Littérature.

« Freitag Arthur HK3 Fiche de littérature : les fables de la Fontaine : En 1621 naît La Fontaine.

Il passe son enfance à Château-Thierry dont il finira même par être un jour maître des eaux et forêts.

Il se fixe progressivement à Paris à partir de 1658 mais reste attacher à sa Champagne.

Il fait là-bas ses débuts poétiques et devient l’ami et protégé de Fouquet jusqu’à la disgrâce de ce dernier en 1661.

Ses succès lui ouvrent alors de nombreux salons brillants où il passera le reste de sa vie dont ceux de Mme de La Fayette, Mme de Sévigné, Mme de La Sablière et enfin M et Mme d’Hervart où il rendra son dernier soupir le 13 avril 1695, laissant derrière lui une œuvre prodigieuse et admirable.

En effet, les Fables ne sont qu’une faible partie de celle-ci et avant la publication de ces deux Recueils , il est déjà rendu célèbre par ses autres écrits. La Fontaine s’est ainsi essayé à tous les genres, tantôt poète, tantôt dramaturge, tantôt romancier, il publie également des épîtres, discours et lettres.

Mais la postérité a surtout retenu les Contes et Fables .

Ces dernières parurent trois fois : le Premier Recueil , paru en 1668, comprend les livres I à VI ; le Second Recueil , paru vers 1678, ajoute aux fables précédentes les livres VII à XI.

Enfin, dernière œuvre de La Fontaine, le Livre XII paraît en 1694. I) Contexte historique de la production des fables : Lorsque La Fontaine commence à publier ses fables, il est déjà âgé.

Celles-ci s’imprègnent fortement de la société de la deuxième moitié du XVIIème siècle.

En effet, comme Molière ou La Bruyère, La Fontaine a étudié l’homme de son temps pour peindre l’homme de tous les temps.

On retrouve ainsi à travers son œuvre une image complète de la société contemporaine.

Cette société, c’est celle du grand règne du roi soleil Louis XIV, c’est la cour, mais aussi la campagnes, les villes. Ainsi, La Fontaine, souvent présenté comme un rêveur et un distrait, est, à son siècle, un des écrivains qui ont le plus puisé dans l’actualité.

Il dépeint les mœurs de sont temps à la perfection et s’intéresse à tous les domaines.

Il connaît le vocabulaire technique de la chasse, de la chicane, de la négoce ; il évoque le luxe des équipages, les particularités de l’étiquette de cour, il décrit les galas où défilent « Femmes, filles, valets, gros messieurs, tout enfin » ; il critique magistrats et municipalités, proteste contre juges et médecins.

Certaines fables visent même certains événements précis de la vie contemporaine comme les entreprises aventureuses de la Compagnie des Indes, les fondations philanthropiques de la Compagnie du Saint-Sacrement, que Molière évoque et critique aussi dans Tartuffe.

Mais surtout, il fait allusion à la politique royale dans une vingtaine de fables.

Les fables sont en effet écrites au moment où Louis XIV, revendiquant sa part de la succession d’Espagne, s’empare de la France-Comté et se heurte à la Triple Alliance des Hollandais, Anglais et Suédois, qui lui imposent leur médiation avec la paix d’Aix-la-Chapelle en 1668.

Tous les efforts de Louis XIV tendent alors à dissocier l’alliance pour isoler la Hollande qu’il envahit en 1672.

Mais, dès 1673, Guillaume d’Orange parvient à former une nouvelle coalition qui obtient la paix de Nimègue en 1678.

La Fontaine se moque ainsi des plaintes de la Hollande dans Le Soleil et les Grenouilles et montre l’avantage de se fier à un protecteur puissant plutôt que de s’en remettre à une ridicule coalition dans La Ligue des Rats .

En outre, il signale aux Anglais le danger de s’attaquer au « Lion », les encourage à rester dans la neutralité et s’adresse à l’ambassadeur de France pour qu’il les dissuade de s’unir à « l’hydre » que représente la coalition.

C’est surtout dans les derniers livres de fables que La Fontaine, en plus de faire une éloge de la paix, se met au service de la politique royale.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles