Fiche de lecture sur l'article « La forêt française depuis Colbert » de Laurent-Sébastien L’Huillier

« HGGSP - FICHE DE LECTURE – LA FORET FRANCAISE DEPUIS COLBERT Informations bibliographiques : L’article étudié a été écrit par Laurent-Sébastien L’Huillier le 30 septembre 2020.

Il s’intitule « La forêt française depuis Colbert » sorti dans REVUE CONLITS.

Le document fait trois pages. Contexte : Ce document est un article de journal de Laurent-Sébastien L’Huillier, agrégé d'histoire et professeur au lycée.

Il écrit régulièrement des articles dans le magazine revue conflits. Thème et problématique : Cet article met en exergue l’évolution de la forêt française dans l’histoire : de la préhistoire et du début de l’anthropisation des forêts, en passant par les réformes de Colbert au XVIIème siècle qui instaure un code forestier et définit des règles de gestion sylvicole à appliquer.

L’article nous explique également la situation de la forêt française au XIX ème avec notamment l’industrie qui permet la moindre utilisation du bois et donc la préservation des forêts.

Le document finit en exposant la situation des sylves françaises du XX ème siècle à nos jours. Synthèse : Premièrement, dans l’introduction de l’article, l’auteur nous propose une définition de la forêt, soit un « espace couvert d’arbres en formation relativement serrée, dominant souvent un sousbois arbustif ou herbacé ».

Il met aussi en évidence l’importance des sylves, qui permettent de satisfaire des besoins essentiels à l’homme.

Puis, il évoque le fait que « l’homme influe sur le couvert forestier » (et ce dès le paléolithique), et qu’ainsi l’aune de sa surface et sa qualité est corrélé à l’exploitation de l’Homme. De plus, une première partie nous présente « la forêt sous l’ancien régime ».

A cette époque, les grands maîtres des Eaux et forêts rapportent l’état déplorable du domaine forestier royal.

Ainsi Colbert estime que « La France périra faute de bois ».

En effet le bois est très utilisé à cette époque : il « est essentiel pour les habitations […] et pour l’industrie.

[…], il alimente les fours des verreries […], permet la fabrication des ailes des moulins » (ex : 200 000 stères de bois = annuellement prélevés en forêts de chaux pour l’industrie).

Or le bois est hautement stratégique : on s’en sert pour « construire les navires, les fortins, les affuts de canon et les armes ». Une deuxième partie fait part de « la grande révolution de Colbert » soit sa politique forestière inédite.

De nombreuses réformes vont voir le jour : « 35 000 hectares de forêts sont réintégrés dans le domaine royal, de nombreux forestiers ou usurpateurs sont condamnés, l’administration des eaux et des forêts est modernisée […] et un code unique est mis en place : la grande ordonnance de 1669 ».

Le travail entrepris par Colbert puis Vauban « développe efficacement le domaine royal et participe aux évolutions du paysage forestier français ».

Cependant, « la forêt privée demeure clairsemée » et dans certaines forêts, la surexploitation entraîne un changement de paysage (ex : en Sarthe). Puis, une troisième partie met en évidence.... »