Fiche de lecture Chien Blanc, Romain Gary

« COMPTE RENDU DE LECTURE : ROMAIN GARY, CHIEN BLANC I.

QUELQUES MOTS SUR L’AUTEUR Romain Gary est un célèbre romancier français de nationalité russe, né le 21 mai 1914 à Vilna, dans l’Empire russe, l’actuelle ville de Vilnius en Lituanie.

Il parle couramment le français et l’anglais.

Après avoir vécu en Russie et en Pologne, il s’installe en France et obtient la nationalité française le 5 juillet 1935.

Il a aussi vécu en Amérique pendant une dizaine d’années.

Il a tout d’abord suivi des études en droit et a obtenu sa licence au bout de trois ans.

En parallèle, il a suivi une Préparation Militaire Supérieure au fort de Montrouge.

Il intègre ensuite l’Armée de l’air en temps qu’aviateur en novembre 1938 mais échoue son examen de sortie.

Il est alors nommé mitrailleur et doit se contenter du grade de sergent.

C’est aussi un fervent admirateur de de Gaulle.

Il répond à l’appel du 18 juin puis s’engage dès 1940 dans les Forces aériennes françaises libres.

Après d’innombrables batailles et victoires, il est fait compagnon de la libération et est nommé capitaine en mars 1945.

Il continuera de se battre jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Outre ses études et son engagement militaire, Romain Gary passe la majeure partie de son temps à écrire. Dès 1935, il publie sa première nouvelle, l’Orage, dans l’hebdomadaire Gringoire, et devient totalement indépendant financièrement.

Son premier roman, Le Vin des morts , écrit en 1937, est refusé par de nombreux éditeurs.

Après son roman Éducation européenne distingué par le prix des Critiques, la notoriété de l’auteur grandit lorsqu’il reçoit le prix Goncourt pour sa sixième œuvre romanesque, Les Racines du ciel (1956).

Quatre ans plus tard, il écrit La Promesse de l’aube , une œuvre littéraire racontant le décès de sa mère en 1941.

Dès lors, il se consacre beaucoup plus à sa carrière d’écrivain et écrit, dans les années 1970, quatre romans sous le nom d’emprunt d’Émile Ajar.

Sous ce pseudonyme, il reçoit un second prix Goncourt pour La Vie devant soi (1975) et devient ainsi le seul romancier à en avoir reçu deux.

L’Angoisse du roi Salomon (1979), sa dernière œuvre littéraire publiée sous le nom d’Émile Ajar, marque la fin de sa carrière.

Mais la carrière artistique du célèbre écrivain de se limitera pas seulement à l’écriture.

En effet, Romain Gary a contribué aux scénarios de plusieurs films, et notamment aux adaptations cinématographiques de ses œuvres littéraires.

Plus tard, il s’essaiera à la réalisation de deux films dont il est l’auteu r, Les oiseaux vont mourir au Pérou avec Jean Seberg, Pierre Brasseur et Maurice Ronet en 1968 et Police Magnum avec Jean Seberg, James Mason et Stephen Boyd en 1972.

Il participera même aux jurys des festivals de Cannes en 1962 et de Berlin en 1979.

Le 2 décembre 1980, il se suicidera à Paris, avec un revolver en se tirant une balle dans la bouche.

Son nom est désormais attribué à plusieurs institut, bibliothèques et même à une place dans le quinzième arrondissement.

, qui écrit pour se débarrasser des horreurs qu’il a vécu, en mêlant parfaitement le dramatique à l’humour.

L’histoire débute en 1968 en Amérique, tandis que les émeutes des Watts restent encore gravées dans les mémoires.

Alors que les lois contre la ségrégation raciale commencent à être abolies, l’atmosphère tendue perdure.

La guerre du Vietnam traumatise les foules et l’assassinat de Martin Luther King engendre des vagues de haines raciales qui mettent les États-Unis à feu et à sang.

C’est alors que Romain Gary écrit Chien Blanc , un roman aussi bien autobiographique qu’historique.

Publiée le 20 mars 1970, son œuvre est en grande partie inspirée de sa vie à la fin. »