Fiche d'arrêt - société des cafés Jacques Vabre et société J. Weigel
Publié le 09/11/2020
Extrait du document
«
Fiche d’arrêt : société des cafés Jacques Vabre et société J.
Weigel
Accroche : La Chambre mixte de la cour de Cassation a rendu une décision le 24 mai 1975
Faits : En l’espèce, la société des cafés Jacques Vabre (société Vabre), a importé des Pays Bas
une certaine quantité de café soluble, du 5 janvier 1967 au 5 juillet 1971, en vue de leur
consommation en France.
La société J.
Wiegel (société Wiegel), a été sollicité pour le
dédouanement de ces marchandises.
Cette société Wiegel, lors de chacune des importations,
a versé à l’Administration des Douanes la taxe intérieur à la consommation, attendue par
l’article 265 du code des douanes.
Cependant les sociétés Vabre et Wiegel ont contestées ces
taxes qui seraient contraire au Traité de Rome car supérieur aux taxes imposées pour les
cafés solubles fabriqués en France.
Par le suite, les sociétés ont attaquées en justice
l’Administration des Douanes pour obtenir réparation, avec un remboursement des taxes
pour la société Wiegel, et une indemnisation de préjudice prétendument subi pour la société
Vabre.
Procédures : En l’espèce, la société Vabre et la société Wiegel ont dans un premier temps
assignées l’Administration des Douanes.
La cours d’appel a, par un arrêt du 7 juillet 1973,
accepté les requêtes des demandeurs, à savoir, un remboursement des taxes pour la société
Wiegel, et une indemnisation des préjudices subit pour la société Vabre « du fait de la
privation des fonds versés au titre de ladite taxe ».
La cours d’appel justifie sa décision avec
l’argument suivant : la taxe prévu par l’article 265 du code des douanes est illégale car cet
article est en désaccord avec l’article 95 du traité de Rome.
S’en suit un pourvoi en cassation
jugé nécessaire par l’Administration des Douanes.
Prétention des parties : En l’espèce, les sociétés Vabre et Wiegel se défendent avec
l’argument suivant : les taxes imposées par l’Administration des Douanes prévus selon
l’article 265 du code des douanes sont contraires avec l’article 95 du traité de Rome.
L’Administration des Douanes se défend avec l’argument suivant : un juge judiciaire ne peut
pas écarter l’application d’une loi qui est interne en admettant qu’elle n'est pas conforme
avec une norme supérieur, en l’occurrence, le traité de Rome.
Problématique : Le problème de droit relève donc de la compétence du juge.
Est-ce qu’un
juge a la compétence pour juger de l’inconstitutionnalité des lois ?
Décision : Dans sa décision du 24 mai 1975, la chambre mixte de la cours de cassation rejette
le pourvoi formé le 7 juillet 1973 par la cours d’appel de paris.
La Cours affirme que les lois.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Fiche SES: Société française actuelle
- Commentaire d’arrêt Droit administratif Commentaire d’arrêt : doc 2 , T.C. 8 juillet 1963, Société Entreprise Peyrot
- Fiche d'arrêt Cass. 1re civ., 9oct 2001, n°00-14.56 et Fiche d'arrêt Cass. 1re civ., 11 juin 2009, n°08-16.91
- Fiche d'arrêt : Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 19 mars 2013, 11-28.845
- Fiche d’arrêt Cour de cassation, ch. com., 9 janvier 2001