Fiche bac français Spleen Baudelaire

« FICHE SPLEEN Introduction : Charles Baudelaire est un poète français du XIXème siècle, essentiellement connu pour son recueil Les Fleurs du Mal, paru en 1857.

Il est notamment le poète du spleen, sorte de mélancolie sans cause apparente, et qui dégoûte de toute chose.

« Spleen » est précisément le nom du poème qui nous occupe ici.

Il est inséré dans la partie « Spleen et Idéal », dans laquelle le poète traite de l’Homme déchiré entre l’aspiration à s’élever et l’attirance vers la chute.

Ce poème, en particulier, décrit la nature du Spleen lorsqu’il surprend le poète. Comment Baudelaire transforme-t-il le plomb du spleen en or poétique ? Le poème Spleen, composé de 5 quatrains, est divisé en deux parties : Les trois premiers quatrains décrivent le spleen (1er mouvement) tandis que les deux derniers quatrains montrent la victoire du spleen sur le poète (2 ème mouvement). 1er mouvement (quatrains 1, 2, 3) : Une description du spleen 1er quatrain : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; 2ème quatrain : Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauvesouris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Anaphore conj sub champ lexical du poids Termes aériens et éthérés/ termes qui expriment la fermeture Participe passé champ lexical de la tristesse et de la plainte métaphore filée entre le monde et un espace carcéral allégorie de l’Idéal + comparaison participe présent consonnes explosives  un sentiment d’oppression - rappelle que le monde est soumis à un temps pesant et destructeur. - traduit le sentiment d’enfermement du poète. -Idéal, liberté/fermeture, oppression -absence de force pour surmonter le spleen, poète passif, épuisé - accentue le caractère funèbre de ce quatrain Un effacement du poète - le monde devient ainsi une prison angoissante et sans issue - assimile l’Espérance à un animal de nuit, symbolisant la mélancolie et le vampirisme - insiste sur la lourdeur et la durée de l’action de la chauve-souris qui tourne sans trouver d’issue. - coups de la chauvesouris contre les murs, renforçent le sentiment de forclusion.

L’Idéal se heurte donc au spleen pas de « je » 3ème quatrain : Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet.... »