FICHE BAC FRANCAIS LORENZACCIO scène 3 de l’acte III

« PARCOURS THEATRE ET STRATAGEME : Lorenzaccio est une œuvre écrite par Alfred de Musset (1810 -1857) et publiée en 1834.

Alfred de Musset est l'un des représentants du mouvement romantique qui se caractérise, notamment, par l'expression du sentiment et l'ambiguïté des personnages .

Il est notamment connu pour les pièces suivantes : Les caprices de Marianne écrite en 1833, On ne badine pas avec l'amour (1834), Lorenzaccio (1834) et le roman autobiographique, La confession d'un enfant du siècle (1836) Lo renzaccio est un drame romantique en cinq actes et en prose qui s’inspire de l’histoire des Médicis. L’action de la pièce se situe en 1535 -1537 à Florence et a une étonnante résonance avec la situation politique en France : la Monarchie de Juillet et la dé ception liée à l’investiture de Louis -Philippe au trône du roi de France.

Lorenzo de Médicis qui était un jeune homme vertueux et érudit, est devenu le compagnon de débauche du tyrannique Duc Alexandre de Médicis, son cousin, qui règne sur Florence dans l e but secret de le tuer. Pour commettre ce meurtre qui libèrera Florence du vice, Lorenzo, désormais surnommé de façon péjorative Lorenzaccio, a élaboré un stratagème qui l’a conduit à renoncer à son honneur et à sa réputation. La scène 3 de l’acte III con stitue la scène centrale de la pièce et le moment de la révélation : Lorenzo se rend chez Philippe Strozzi, le chef des Républicains et lui dévoile ses projets de meurtre dans 2 longues tirades. L’extrait que nous allons étudier correspond à la seconde de ces tirades dans laquelle Lorenzo justifie l’assassinat qu’il s’apprête à commettre. Problématique et plan : En quoi cette tirade reflète -t-elle la personnalité complexe du héros romantique Lorenzo ? 1er mouvement de la tirade : L 1 a 13 : nous verrons Lor enzo face à Philippe et la justification passionnée et paradoxale du meurtre d’Alexandre 2ème mouvement : L 13 à 16 : Lorenzo face à lui -même et la confession de ses contradictions 3ème mouvement : L16 à 42 : Lorenzo face au peuple , sa volonté de se révéler aux autres, son sentiment de supériorité et son désir de gloire. 1/1 à 13 : LORENZO FACE À PHILIPPE : la justification passionnée et paradoxale du meurtre d’Alexandre a/ 1 acte vital :  La tirade commence par une salve de 9 ques tions rhétoriques où Lorenzo prend à partie Philippe :. »