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FGTB

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 5 octobre 1966 Série B-51 Fiche No 1382 FGTB 1.

Afin de regrouper les nombreux syndicats à caractère purement professionnel dispersés dans le pays, le Parti ouvrier belge (aujourd'hui PSB) fonde en 1897 la Commission syndicale du POB.

Placé sous le signe de l'unité des travailleurs, l'orga­ nisme qui aboutira à l'actuelle Fédération générale du travail de Belgique (FGTB) est marqué, tout au long de son évolution, par le problème des relations avec Je parti et le désir d'unir dans la lutte les travailleurs de toutes tendances.

2.

Lors de la grève générale de 1912, la Commission syndicale cesse d'être affiliée directement au POB.

La décision du congrès syndical d'exclure de ses rangs les communistes (1926) ne sera que très partiellement appliquée, bien que la Commission syndicale, fidèle à la politique réformiste du POB, se soit toujours gardée de lancer des mots d'ordre révolutionnaires.

La guerre jette dans la clandestinité l'organisation qui, en 1938, a choisi de s'appeler Confédération générale du travail de Belgique (CGTB).

Dans l'illégalité, la CGTB s'attache surtout à nouer des contacts avec le monde patronal, soucieux d'éviter, dès la fin des hostilités, tout risque d'explosion révolutionnaire.

3.

Aussitôt après la guerre apparaissent à côté des deux principales formations, CGTB et Syndicats chrétiens (CSC): la Centrale générale des services publics (CGSP), le Mouvement syndical unifié (MSU) dirigé par André Renard, la Confédératio_n belge des syndicats uniques (CBSU) de tendance communiste.

Des négociations d'unité - auxquelles ne participe pas la CSC -naîtra la FGTB.

Chaque tendance y conservera des représentants dans le secrétariat national, à l'exception toutefois des commu­ nistes, évincés peu après la fusion.

4.

La Fédération générale du travail de Belgique n'exerce qu'un rôle de coordination dans le domaine de la propagande, de l'administration et des revendications générales, qu'elle peut présenter et défendre avec l'accord de toutes les centrales affiliées, qui restent des organismes autonomes.

5.

La grève de 1960-1961 a mis en évidence la faiblesse constitutive de la FGTB.

Alors qu'une de ses centrales (services publics) avait déclenché un mouvement de revendications qui allait s'étend~e à tout le pays, la FGTB refusa de lancer le mot d'ordre de grève générale parce qu'elle ne disposait pas de l'accord unanime de toutes ses centrales.

A la suite de ce refus, André Renard, secrétaire général adjoint, et André Genot, secrétaire national, démissionnèrent pour fonder le Mouvement populaire wallon.

La scission syndicale fut évitée de justesse.

6.

La FGTB compte environ 750 000 membres.

Dirigée par Louis Major, elle reste aux écoutes du Parti socialiste belge par l'intermédiaire des Comités d'action com­ mune, plates-formes de rencontre comprenant les sections du parti, des mutuelles et du syndicat.

Les divergences ne manquent cependant pas entre PSB et FGTB, ainsi qu'en témoigne la campagne visant à interdire le cumul du mandat syndical et du mandat politique. 2 / 2. »

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