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Ferdinand Loyen du PUIGAUDEAU:LE MENHIR.

Publié le 17/05/2020

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« Ferdinand Loyen du PUIGAUDEAU LE MENHIR Alors que la nuit tombe, une Bretonne et sa fille, blotties contre un menhir, se réchauffent près d' un feu de fortune.

Ferdinand du Puigaudeau, tout en traitant ce sujet de manière réaliste, nous fait pénétrer dans un monde fantastique.

Au début de l'année 1905 , après un voyage à Venise , Ferdinand du Puigaudeau s'est ins­ tallé dans la banlieue parisienne.

Mois ce Breton au caractère entier finit pas se fâcher avec taus ceux qui lui ont fait confiance .

Pour se rendre en Italie, il emprunte de l'argent , mais , comme il ne peut pas le rem­ bourser , des huissiers saisissent des tableaux .

Plus grave : Puigoudeau rompt avec le grand marchand Durand - Ruel, qui, jusque-là, avait accepté d'être son représentant.

Ruiné ,le peintre, en compagnie de sa femme et de sa fille, prend le premier train pour Nantes , sa ville natale.

LE CONTEXTE Finalement , Puigaudeau trouve refuge à Batz­ sur-Mer , cité milléna i re située au cœur de la presqu'île guéranda i se.

Un riche proprétoire terrien lui loue alors le manoir de Kervaudu , une vieille bâtisse balayée par les vents, à l'extrémité de la pointe du Croisic.

Dans cette région sauvage , avec ses landes et ses rochers abrupts, Puigaudeau va, jusqu'à la fin de sa vie, trouver un sujet d'inspiration per­ manent.

Pendant des années , on le verra sillonner sur sa bicyclette toutes les petites routes des alentours .

Tous les paysages mari times fascinaient Puigaudeau.

Il vivait d' ailleurs près de la côte sauvage du Croisic.

Ferdinand Loyen du PUIGAUDEAU 1864-1930 .Le Menhir • Huile sur toile 65 cm x 100 cm • Signé en bas, à gauche, «F.

du Puigaudeau» • Peint vers 1908 • Localisation : Nantes, musée des Beaux-Arts • Exposition : Lisbonne, 1992 Pour rompre sa solitude , il invite chez lui des artistes de la région et n'oublie pas de rester en contact avec un des seuls Parisiens qui lui manifestent toujours de la sympathie : Degas .

LE TABLEAU Pu igaudeau est un artiste inclassable.

De l' impressionnisme il a retenu la technique de la touche divisée.

Ses fréquents séjours à Pont-Aven , avec ses amis Gauguin et Charles laval, lui ont ouvert les portes d'un monde imaginaire riche en symboles.

Mais il est surtout marqué par son éducation d'aristocrate breton, viscéralement attaché à cette terre où la réalité se distingue mal de la légende .

C'est la lumière crépusculaire qui le fascine, et dans ce tableau il joue des cotr leurs avec une gronde subtilité.

les courtes flammes qui rougeoient dans la lande se mêlent aux derniers feux du soleil, qui a déjà plongé dans la mer , tandis qu'à gauche un menhir se dresse , solitai re el mystérieux .

LA COTE En raison de leur nombre, les toiles de Puigaudeau ont des prix très variables.

Une Procession de nuit en Bretagne a été vendue 400 000 FF (73 000 dollars) en 1990.

On peut trouver des crayons de l'artiste à 1 000 FF (180 dollars).. »

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