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Ferdinand II1578-1637Archiduc, Ferdinand de Styrie soutint sans merci la Contre-Réforme sur ses terres de Styrie,de Carinthie et de Carniole.

Publié le 23/05/2020

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« Ferdinand II 1578-1637 Archiduc, Ferdinand de Styrie soutint sans merci la Contre-Réforme sur ses terres de Styrie, de Carinthie et de Carniole.

En 1617, il fut désigné comme roi de Bohême, mais après la défenestration et la mort de Mathias, les États de Bohême le destituèrent et nommèrent à sa place l'électeur palatin, calviniste.

Le combat marqua le début de la guerre de Trente Ans. L'électeur palatin, mal soutenu par ses coreligionnaires, fut battu par Ferdinand, aidé par la Bavière et l'Espagne, en 1620, au cours de la bataille mémorable de la Montagne-Blanche, devant Prague, qui plaça la Bohême dans la monarchie des Habsbourg pour trois siècles.

On détruisit systématiquement toute forme de protestantisme.

La guerre contre le Danemark remportée en son nom par Tilly et Wallenstein, apporta à Ferdinand, par la paix de Lübeck, en 1629, une puissance qu'aucun empereur n'avait connue en Allemagne.

Ce fut alors que Ferdinand, dans son ardeur apostolique à multiplier les avantages aux catholiques, publia l'édit de 1629, qui exigeait de tous les protestants la restitution des biens et territoires religieux acquis ou sécularisés depuis 1552 : l'observance de cet édit aurait bouleversé la carte de l'Empire et s'avérait impossible.

Wallenstein avait acquis une indépendance totale, une autorité presque égale à celle de l'empereur, dont il s'était détaché : Ferdinand suivit le conseil qu'on lui donnait de faire arrêter comme traître ce général devenu trop puissant.

1635 apporta un compromis avec la Saxe, grâce à la paix de Prague, mais Ferdinand ne profita pas longtemps de ce répit : la France entra en guerre au cours de la même année et l'équilibre des puissances changea en Europe.

Ferdinand fut l'un des partisans les plus fidèles de l'Église catholique, mais un prince de peu de poids.

Les succès obtenus sous son règne ne lui doivent pas grand-chose.

Ses conseillers ont toujours exercé une forte influence sur lui, à commencer par son confesseur, le jésuite Lamormain.. »

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