Fénéon, Félix - écrivain.

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Fénéon, Félix - écrivain.
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PRÉSENTATION

Fénéon, Félix (1861-1944), écrivain, journaliste et critique d'art français, dont le goût éclairé a su encourager les jeunes avant-gardes.

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AU SERVICE D'ÉCRIVAINS...

Né à Turin, Félix Fénéon renonce très tôt à écrire une oeuvre personnelle pour se mettre tout entier au service des artistes et soutenir tout particulièrement les entreprises littéraires ou picturales les plus audacieuses, parallèlement à son engagement
auprès des anarchistes, qui lui vaut d'ailleurs de comparaître (et d'y être acquitté) au célèbre procès des Trente. En 1883, il fonde la Libre Revue puis en 1884 la Revue indépendante où paraissent la Prose pour Des Esseintes et l'Après-midi d'un faune
de Stéphane Mallarmé. En 1886, il fonde la Vogue avec Gustave Kahn et Jules Laforgue, où il publie Villiers de l'Isle-Adam, Paul Verlaine et surtout les Illuminations d'Arthur Rimbaud dont il a lui-même retrouvé le manuscrit et corrigé les épreuves.
De 1893 à 1903, il collabore à la Revue blanche et en 1906 écrit pour le Matin des « Nouvelles en trois lignes « restées célèbres pour l'exploitation concise du fait divers, d'un humour noir fort apprécié de Guillaume Apollinaire.

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... ET DE PEINTRES

Dans le domaine pictural, Félix Fénéon défend le jeune groupe des postimpressionnistes et des pointillistes, Camille Pissarro, Paul Signac et surtout Georges Seurat, qu'il aime particulièrement. Dès 1906, il travaille avec Bernheim-Jeune, un marchand
de tableaux pour lequel il crée une maison d'édition avec laquelle il publie des ouvrages de peinture. Admiré par Stéphane Mallarmé et Paul Valéry qui lui reconnaissent la sûreté de son goût, cet esthète est l'auteur d'un livre, les Impressionnistes en
1886, et participe aux collectifs le Petit Bottin des lettres et des arts (1886) et le Petit Glossaire pour servir à l'intelligence des auteurs décadents (1888), paru sous le pseudonyme de Jacques Plowert. Dandy au style d'une préciosité toute décadente,
Félix Fénéon reste pour la postérité un grand découvreur dont l'influence sur la vie artistique française a été capitale. Ses OEuvres ont été réunies en 1948 par Jean Paulhan, qui reprend pour préface son essai paru en 1945 : Félix Fénéon ou le
Critique.
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