Databac

FÊNELON

Publié le 02/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : FÊNELON. Ce document contient 363 mots soit pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Ressources gratuites.




1. Vie, — François de Salignac de la Mothe-Fénelon est né au château de Fénelon, dans le Périgord, en 1651. Entré de bonne heure au séminaire de Saint-Sulpice, où le poussait la plus sincère vocation, il voulait d'abord se consacrer aux missions du Levant. Mais la faiblesse de sa santé l'obligea d'y renoncer, et il fut nommé supérieur des « Nouvelles Catholiques «, maison où l'on catéchisait les jeunes filles protestantes converties au catholicisme. Il remplit ces délicates fonctions de 1678 à 1689, avec toute l'intelligence et tout le tact qu'il y fallait apporter. C'est alors qu'il composa son premier ouvrage, le Traité de l'Éducation des filles. Fénelon fut ensuite chargé d'une mission auprès des protestants de l'Aunis et de la Saintonge, après la révocation de l'édit de Nantes. Il usa de persuasion et de douceur.
C'est en 1689 que le duc de Beauvilliers, gouverneur du jeune duc de Bourgogne, choisit Fénelon comme précepteur du petit-fils de Louis XIV.
En 1693, Fénelon fut reçu à l'Académie française. Deux ans après, il était nommé archevêque de Cambrai. Bientôt la publication du Télémaque (1699), où chacun vit, avec une malice compromettante pour l'auteur, une satire de Louis XIV et de son gouvernement, acheva la disgrâce de Fénelon, qui resta jusqu'à la fin de sa vie renfermé et comme exilé dans son archevêché de Cambrai.
Fénelon mettait toutes ses espérances dans le duc de Bourgogne. La mort du prince (1712) vint ruiner cet espoir de revanche. Et Fénelon consacra ses dernières années à l'administration vigilante et paternelle de son diocèse. Il mourut à Cambrai, le 7 janvier 1715.


2. Le Traité de l'Éducation des filles (1689). — Fénelon ne veut pas faire des femmes savantes, mais il estime qu'une femme doit être instruite. Il donne d'excellents préceptes sur la première éducation, et sur plus d'un point il devance Rousseau. — Une jeune fille doit étudier l'histoire, ancienne et moderne, le latin, la religion; elle doit aussi s'attacher aux devoirs de son état et se préparer à être une bonne épouse et une bonne mère. Fénelon ne manque pas de signaler les défauts qu'il juge les plus dangereux pour les jeunes filles, et leur donne le moyen de s'en corriger.
  

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓