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Faut-il se méfier de soi-même ?

Publié le 11/01/2021

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« Exemple d’introduction Faut-il se méfier de soi-même ? Ne pas avoir confiance en soi est rarement vu comme une qualité.

Pusillanimité, incertitude, hésitation inaction, inhibition, autant de caractères qui font préférer les personnes décidées et volontaires à celles qui doutent ou hésitent.

Pourtant, à trop avoir confiance ne risque - t - on pas de s'aveugler et sur soi - même et sur ce qui nous entoure ? La certitude est un sentiment subjectif qui ne détermine pas la qualité ou la vérité de ce sur quoi elle se porte.

Rien de plus facile que d'être sûr de soi, jusqu'à l'entêtement, jusqu'à la bêtise Faut - il se satisfaire de croire que ce qui est pensé est vrai puisqu'il est pensé, ou faut - il encore qu'il soit pensé parce qu'il est vrai ? Après tout, comment être sûr si l'on n'a pas d'abord fait l'épreuve du doute ? L'imagination, la mémoire, le désir, les sens sont autant de sources d'erreur et d'illusion, mais il est toujours trop tard lorsque vient le temps de s'en rendre compte.

Se méfier de soi - même n'est - ce pas anticiper tout ce qui peut égarer et tromper ? N'est - ce pas découvrir en soi une capacité de vigilance insoupçonnée ? Si la conscience est le socle stable de la certitude de l'existence, alors la capacité à être pour soi - même comme un « moniteur étranger » permet de faire de soi l'objet de son propre examen. Mais quelle faculté vient ici faire ses calculs et permettre de séparer le vrai du le faux ? Socrate définissait la sagesse comme une connaissance de soi - même ; n'est - ce pas une autre manière d'affirmer que toute connaissance commence nécessairement dans une méfiance vis - à - vis de soi et de nos certitudes les plus spontanées ? Pourtant, dans l'action, l'irrésolution n'est pas la plus recherchée des vertus.

La méfiance vis - à - vis de soi - même n'est - elle pas un handicap lorsqu'il faut choisir ? A force de douter ne risque - t - on pas de rester dans l'indétermination, pétrifier entre le saut d'eau et la carotte, ne sachant si l'on a plus faim que soif, plus soif que faim 2 Si, pour philosopher, il faut se méfier de soi - même et n'avoir confiance qu'en sa Raison et ses examens, comment vivre parmi les hommes sans passer pour un distrait professionnel ou subir l'éternel reproche d'une excessive prudence? Exemple d’introduction Faut-il se méfier de soi-même ? Ne pas avoir confiance en soi est rarement vu comme une qualité.

Pusillanimité, incertitude, hésitation inaction, inhibition, autant de caractères qui font préférer les personnes décidées et volontaires à celles qui doutent ou hésitent.

Pourtant, à trop avoir confiance ne risque - t - on pas de s'aveugler et sur soi - même et sur ce qui nous entoure ? La certitude est un sentiment subjectif qui ne détermine pas la qualité ou la vérité de ce sur quoi elle se porte.

Rien de plus facile que d'être sûr de soi, jusqu'à l'entêtement, jusqu'à la bêtise Faut - il se satisfaire de croire que ce qui est pensé est vrai puisqu'il est pensé, ou faut - il encore qu'il soit pensé parce qu'il est vrai ? Après tout, comment être sûr si l'on n'a pas d'abord fait l'épreuve du doute ? L'imagination, la mémoire, le désir, les sens sont autant de sources d'erreur et d'illusion, mais il est toujours trop tard lorsque vient le temps de s'en rendre compte.

Se méfier de soi - même n'est - ce pas anticiper tout ce qui peut égarer et tromper ? N'est - ce pas découvrir en soi une capacité de vigilance insoupçonnée ? Si la conscience est le socle stable de la certitude de l'existence, alors la capacité à être pour soi - même comme un « moniteur étranger » permet de faire de soi l'objet de son propre examen. Mais quelle faculté vient ici faire ses calculs et permettre de séparer le vrai du le faux ? Socrate définissait la sagesse comme une connaissance de soi - même ; n'est - ce pas une autre manière d'affirmer que toute connaissance commence nécessairement dans une méfiance vis - à - vis de soi et de nos certitudes les plus spontanées ? Pourtant, dans l'action, l'irrésolution n'est pas la plus recherchée des vertus.

La méfiance vis - à - vis de soi - même n'est - elle pas un handicap lorsqu'il faut choisir s? A force de douter ne risque - t - on pas de rester dans l'indétermination, pétrifier entre le saut d'eau et la carotte, ne sachant si l'on a plus faim que soif, plus soif que faim 2 Si, pour philosopher, il faut se méfier de. »

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