Faut-il marcher droit ?
Publié le 10/12/2021
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N'avançons nous pas vers une injustice légale? Cependant on ne peut nier que les règles de la société restent nécessaires. Tout d'abord une liberté d'action totale est un risque de société d'anarchie, de plus la cohésion de la société doit comporter un règlement moral et politique, nous devons penser à l'organisation de la société avant de penser à notre satisfaction personnelle. Pour Kant, le bien de la société passer avant notre bien être individuel, nous devons donc agir en vue d'un bien moral, ce qui signifie que nous devons agir selon des codes préétablis qui respectent les fondements pacifiques de la société. Ce n'est vraiment que dans ce but que l'homme pourrait atteindre son bien individuel. Ainsi nous devons marcher droit pour vivre en paix nous ne pouvons choisir individuellement les règles morales et légales car elles seraient en contradiction avec celles d'autrui, l'homme cherche avant tout son interne personnel. Or pour atteindre le bien il faut bien agir de façon collective. Le bien agir doit donc se baser sur les différences et similitudes entre les individus pour pouvoir s'accorder le plus aisément à chaque être, l'État doit établir une politique éducative qui promeut l'humanité de l'homme sans que cette pensée n'obéisse à une idéologie particulière sinon le risque de cet extrême s'appelle le totalitarisme. ■ Démocratie et totalitarisme chez ARENDT Pour Arendt, la tyrannie n'est pas la forme ultime de la violence. La modernité a connu l'éclosion de théories politiques démocratiques, puis de régimes démocratiques.
L'expression « marcher droit « signifie couramment obéir aux règles quelles soient morales ou légales. Il peut paraître étonnant de se demander q'il faut suivre le chemin de le vertu car nous sommes habitués depuis tout petit à obéir aux lois car ce geste est dit nécessaire sans qu'on ait réellement à s'interroger sur ce même devoir. Depuis notre naissance nous sommes formés à agir en concordance avec les règles de la société, considérant implicitement quelles sont mes meilleures. Ne risquons nous pas par la même occasion de nous soumettre à un certain conformisme? Marcher droit n'est ce pas un moyen de se soumettre à une norme établie au risque de perdre la primauté de l'individu au profit du collectif?
Suivre des règles préétablies c'est se conformer à des règles extérieures à notre être. Ces règles sont au fondement de la société. On risque alors de suivre un modèle de masse, chez Arendt, la masse c'est l'ensemble des individus de la société qui obéissent à une conduite stricte, qui perdent alors leur liberté de pensée due à un modèle dirigé par l'État, l'homme perd son individualité. Marcher droit signifie t il alors suivre un État totalitaire qui nous fait perdre notre individualité? L'homme devient lune machine obéissante? N'avançons nous pas vers une injustice légale?
Cependant on ne peut nier que les règles de la société restent nécessaires. Tout d'abord une liberté d'action totale est un risque de société d'anarchie, de plus la cohésion de la société doit comporter un règlement moral et politique, nous devons penser à l'organisation de la société avant de penser à notre satisfaction personnelle. Pour Kant, le bien de la société passer avant notre bien être individuel, nous devons donc agir en vue d'un bien moral, ce qui signifie que nous devons agir selon des codes préétablis qui respectent les fondements pacifiques de la société. Ce n'est vraiment que dans ce but que l'homme pourrait atteindre son bien individuel. Ainsi nous devons marcher droit pour vivre en paix nous ne pouvons choisir individuellement les règles morales et légales car elles seraient en contradiction avec celles d'autrui, l'homme cherche avant tout son interne personnel. Or pour atteindre le bien il faut bien agir de façon collective. Le bien agir doit donc se baser sur les différences et similitudes entre les individus pour pouvoir s'accorder le plus aisément à chaque être, l'État doit établir une politique éducative qui promeut l'humanité de l'homme sans que cette pensée n'obéisse à une idéologie particulière sinon le risque de cet extrême s'appelle le totalitarisme.
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