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Faut-il faire l'éloge du travail ?

Publié le 08/01/2021

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« Dissertation Sujet : Faut-il faire l’éloge du travail ? Premièrement « faut-il » porte à penser au verbe falloir, est-ce qu’il est nécessaire de, s’il est légitime de poser un discours à la gloire du « travail ».

« L’éloge » est-il vraiment le terme pour définir le travail, sachant que ce terme est principalement utilisé pour vanter les mérites, la valeur de quelque chose, complimenter un sujet ou un objet.

De plus, « le travail » tient ses racines du grec « tripalium » qui, étymologiquement, est un instrument de torture à trois pieux qui était utilisé par les Romains de l'antiquité pour punir les esclaves rebelles.

Historiquement, le travail désigne, en effet, la souffrance, la douleur qu’endurait ces esclaves.

Ainsi, le travail, longtemps connu comme une torture mais ancré dans les caractères humains depuis son existence, est-il une chose indispensable dans le quotidien d’un Homme ? Est-il nécessaire de vanter les mérites de quelque chose de douloureux ? En quoi le travail est aliénant ? Dans un premier temps, nous verrons que le travail peut être vécu comme une torture et donc qu’il ne faut pas venter ses mérites.

Nous continuerons avec l’idée que le travail peut être au service de la morale, qu’il faut donc en faire l’éloge puisqu’elle possède des bienfaits sur l’Homme. Le travail est la marque de notre soumission à la nécessité, ainsi l'homme travaille pour ne pas mourir .

T ravailler est nécessaire pour un être qui a des besoins que son milieu naturel ne lui donne pas l'opportunité de satisfaire spontanément .

En effet, le travail peut être vu comme un effort produit en vue d’une rémunération, qui pourra être utile pour se nourrir, se loger donc à satisfaire les besoins vitaux.

C’est ce que faisait au bon temps, les esclaves qui ne voyaient pas d’autres solutions et se soumettaient en fournissant un travail qui ne leur permettaient pas de s’affirmer.

Le travail est donc d'abord une activité liée à la survie des hommes.

En cela, elle les rapproche des animaux.

Un homme qui travaille est semblable à n'importe quel être qui agit afin de se procurer ce qui est nécessaire à sa survie.

Il est vrai que nous travaillons généralement pour le salaire, pour assouvir nos besoins mais nous rêvons tous du jour où un gain considérable pourrait nous enlever l'obligation de travailler.

N’importe qui, recevant une somme d’argent lui permettant de vivre à son aise sans qu’il n’ait besoin de travailler n’irait effectuer cette tâche contraignante vu comme une torture, qui lui mortifie le corps et ruine son esprit.

C’est cette thèse que soutient Marx dans manuscrit de 1844.

Enfin, le temps où l'homme travaille n'est pas un temps dont il dispose librement.

Le travail occupe un temps que, s'il le pouvait, il occuperait à d'autres activités.

Le travail est aliénation dans la mesure où sa finalité n'est pas proprement humaine et ne relève pas d'un choix mais d’une obligation.

L’Homme effectue donc un travail forcé quotidiennement en se levant très tôt le matin et en rentrant très tard, ce qui rend très difficile les liens familiaux.

L’Homme effectue ce travail forcé dans le but de produire une richesse à cette société.

Non seulement l'ouvrier ne s'appartient plus mais le fruit de son travail ne lui appartient pas : ce qu'il produit est la possession d'un autre .

Il semble alors qu'une société a besoin du travail pour fonctionner.

Sans lui, il n'y aurait aucune richesse produite et la société n'aurait pas de liens pour subsister.

Nous demeurons ainsi dans ce monde, esclave de cette société ? Nous naissons, seulement dans le but de travailler et apporter notre savoir et mourrons pour laisser notre place à quelqu’un d’autre ?. »

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