Faut-il avoir peur de ses désirs ?

« Demande d'échange de corrigé de jaunet stephanie ( [email protected] ). \Sujet déposé : Faut-il avoir peur de ses désirs ? Le désir est un mouvement cherchant la jouissance ou la possession d'un objet.

Il est l'un des dynamismes de la vie dansle sens ou il guide souvent nos pensées.

On considère que l'Homme peut être traité comme un homme de désir parce quecette recherche d'un objet presque abstrait car illimité est toujours présente.

Les désirs peuvent néanmoins êtrecontrôlés, à une échelle variante et l'homme, pour s'en défaire, devrait être capable de les diriger et les orienter.Mais Faut-il avoir peur de ses désirs ? Le désir représente-t-il un réel danger ? Est-il possible à l'Homme de se passer dedésirs ?Dans un premier temps, nous analyserons la menace et le danger que représente le désir, par son aspect inutile, puis parson caractère illimité et pervers en second lieu pour finalement voir comment l'Homme, en focalisant ses désirs, peutparvenir à ce que ceux-ci ne représentent plus de danger. Le désir est un luxe dans le sens ou il n'est pas nécessaire.

En effet, désir ne rime pas avec besoin et l'on pourrait, dans ledomaine de la nature, s'en passer.

Il est partout et nous accompagne dans nos vies : même au niveau du travail, que l'onpourrait juger nécessaire car il nous permet de subvenir économiquement à nos besoins, le désir apparaît.

Il est vrai quenous travaillons plus que le nécessaire vital, dans le but de pouvoir acquérir des objets ou une amélioration de ceux quel'on possède déjà (appartement et télévision plus grands…).

C'est d'ailleurs le désir qui sépare l'Homme de l'animal: l'animal a des besoins, l'Homme des désirs.

En effet, l'homme n'est pas un être uniquement naturel ; il est en grandepartie culturel et ce qu'il juge parfois comme besoins sont en réalité des désirs, des besoins artificiels.

Par exemple, nouspouvons dire que nous avons besoin d'une voiture pour aller travailler ou que nous avons besoin d'aller à l'école pour êtreintégré dans la société : en réalité il ne s'agit là que de désirs car ces actions ont dans notre esprit une finalité qui nousplaît.

Le désir, contrairement à la volonté, a un caractère de spontanéité.

La volonté a une capacité de recul par laquelle ledésir peut être dans la conscience, confronté à d'autres désirs, en fonction de nos choix moraux et de notre appréciationde la situation.En plus d'être omniprésents dans nos vies, les désirs ont une portée dévastatrice et sont dangereux pour l'Homme de parleur caractère d'illimité.Le désir peut, d'une certaine manière représenter un danger.

En effet, alors que le besoin représente une sourced'innocence (on aura toujours du mal à blâmer un homme qui vole de la nourriture pour vivre), le désir peut être bon oumauvais et adopte de ce fait un caractère de perversité.

Mais c'est dans la limite que repose le réel danger du désir.

Eneffet, le besoin, lui, a des limites : une fois que nous avons bien mangé nous ne mangeons plus car l'espace de notreestomac ne nous le permet pas.

En revanche, le désir ne connait pas de limite, il veut toujours plus car l'objet du désirn'est pas déterminé par la nature : c'est un objet perçu par notre visée imaginaire objective.

Construit dans l'imaginairecomme source de plaisir, l'objet est fantasmé, halluciné.

Il est impossible de dire rationnellement ce qu'un Homme désirecar sinon, il comblerait ses désirs et rien de plus.

Un autre danger du désir est la passion : elle représente l'unification desdésirs, l'apparition d'un désir dominant, capable de tout emporter sur son chemin.

Un homme passionné par une femmepourra quitter son travail, sa famille, ses amis, son pays pour pouvoir la voir.

De plus la passion a un caractère inaccessiblepuisque si cet homme avait enfin ce qu'il voulait, la passion serait morte et autre chose naîtrait sûrement.

St Augustindisait, pour justifier cela, que « ce qu'on aime c'est aimer ».Néanmoins, bien que le désir puisse paraître dangereux pour l'homme, celui-ci peut se contrôler et en faire une tourmentede l'esprit en plus.Les désirs des Hommes ne sont-ils pas nécessaires ? En effet, l'amour des livres pour un grand lecteur, la possibilité decourir pour un grand sportif ou n'importe quelle activité que l'on pratique avec beaucoup de joie peuvent paraître vitaux.On parle ici d'exigences spirituelles et morales pour les distinguer des besoins corporels ou matériels.

Or, la valeur du motexigence montre le besoin, la nécessité vitale de ces désirs que l'on se crée et que, finalement, bien qu'influencés par laculture et par la conscience, ils ne sont pas absolument contrôlés.

Ces désirs sont vécus comme de réels besoins car nosvies sont différentes de celles des animaux.D'autre part, il y a en nous un élément qui dépasse le désir et qui nous permet de pouvoir nous contrôler : il s'agit de lavolonté.

Celle-ci est plus réfléchie ;contrairement au désir qui ne se préoccupe que des fins sans faire attention auxmoyens pour y parvenir, la volonté est un acte intentionnel, différent de la passion.

Quand le désir pourrais être traduitpar la phrase « j'aimerais » ou même « j'aimerais tant », la volonté pose l'expression « je veux » et c'est en ce sens qu'elleest plus puissante. Pour conclure, le désir est en l'Homme.

Il n'a pas de fin et ne cherche qu'à désirer.

En effet, celui-ci est inutile, carcontrairement au besoin, il n'est pas vital, et illimité, car l'objet du désir, c'est en fin de compte le désir lui-même.Néanmoins l'Homme peut, en dirigeant ses désirs et en les orientant vers des cibles qui lui sont accessibles, s'enlever cetaspect de danger et de souffrance conséquente.

En effet, la volonté de l'Homme est plus forte que son désir et c'est parce biais qu'il peut s'en libérer. \Sujet désiré en échange :L'opinion est-elle une connaissance ?. »