Fargue, Léon-Paul - écrivain.
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Fargue, Léon-Paul - écrivain.. Ce document contient 541 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
Fargue, Léon-Paul - écrivain.
1
PRÉSENTATION
Fargue, Léon-Paul (1876-1947), poète français dont l'oeuvre évoque principalement la nostalgie et le Paris de la première moitié du
2
XXe
siècle.
« JE SUIS ARRIVÉ TOUT NU, SANS TATOUAGES COSMIQUES «
Né à Paris d'une mère couturière et d'un père ingénieur qui ne le reconnaît que seize ans plus tard, Léon-Paul Fargue connaît une enfance marquée par le mystère qui entoure l'union illégitime de ses parents. Il souffrira d'ailleurs de cette frustration
toute sa vie, se réfugiant très vite dans les livres.
D'abord placé dans une institution de la rue Montaigne, il poursuit ses études au collège Rollin, avec Stéphane Mallarmé comme professeur d'anglais, puis entre au lycée Janson-de-Sailly. Il passe brillamment les épreuves du baccalauréat de lettres et
entre en khâgne au lycée Henri IV, où Henri Bergson enseigne la philosophie.
Ses parents le voient déjà normalien mais il préfère vivre en dilettante. Passionné de poésie, de piano et de peinture, il devient noctambule et arpente le Paris de la Belle Époque. À 20 ans, il fréquente Paul Claudel, Paul Valéry, André Gide, Claude
Debussy, Henri de Régnier, Pierre Bonnard et surtout Alfred Jarry, qui le convainc de publier.
Quelques poèmes paraissent dans L'Art littéraire en 1894. Tancrède, son premier « roman lyrique «, est édité en 1895. Il adopte alors la prose concise ou le vers libre, exprimant sa tristesse avec une simplicité émouvante et un lyrisme toujours
contenu. Perfectionniste à l'extrême, il écrit beaucoup mais refuse le plus souvent de publier : « Il faut que chaque mot qui tombe soit le fruit bien mûr de la succulence intérieure, la goutte qui glisse du bec de la bécasse à point. «
3
« TOUT A POUR BUT LA SOLITUDE «
En 1909, la mort de son père, qu'il vit comme un véritable drame, confère à ses textes une mélancolie pesante, où la tendresse se mêle aux affres de la solitude, et dont témoignent Poèmes (1912) et Pour la musique (1914).
Mobilisé en 1914 mais réformé après trois mois, Léon-Paul Fargue fréquente Louis Aragon et André Breton mais ne se sent jamais vraiment concerné par l'expérience surréaliste. En 1924, il dirige la revue Commerce avec Valery Larbaud. Dans une
langue riche d'images insolites et de trouvailles parfois cocasses, toujours limpide et chaleureuse, il privilégie les motifs les plus simples, comme les souvenirs d'enfance, les objets du quotidien, ou s'invente un monde selon ses visions cosmiques et
oniriques (Vulturne, 1928).
4
LE « PIÉTON DE PARIS «
Léon-Paul Fargue demeure avant tout le poète de Paris, qu'il a peu quittée. En 1932, le prix de la Renaissance lui est décerné pour D'après Paris et, en 1939, il publie Le Piéton de Paris, son plus grand succès, qui lui donne son surnom. Brillant
chroniqueur de la société parisienne du début du siècle, il célèbre la capitale, ses rues, ses habitants et ses artistes. En 1941, il publie Haute Solitude, considérée comme une oeuvre majeure. Frappé d'hémiplégie en 1943, il est soigné avec
dévouement par sa femme, le peintre Chérianne. Il ne sort plus mais reçoit beaucoup. Son lit devient son écritoire. Il y meurt en 1947, après avoir publié ses dernières oeuvres : la Lanterne magique (1944), Méandres (1947) et Portraits de famille
(1947).
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
Fargue, Léon-Paul - écrivain.
1
PRÉSENTATION
Fargue, Léon-Paul (1876-1947), poète français dont l'oeuvre évoque principalement la nostalgie et le Paris de la première moitié du
2
XXe
siècle.
« JE SUIS ARRIVÉ TOUT NU, SANS TATOUAGES COSMIQUES «
Né à Paris d'une mère couturière et d'un père ingénieur qui ne le reconnaît que seize ans plus tard, Léon-Paul Fargue connaît une enfance marquée par le mystère qui entoure l'union illégitime de ses parents. Il souffrira d'ailleurs de cette frustration
toute sa vie, se réfugiant très vite dans les livres.
D'abord placé dans une institution de la rue Montaigne, il poursuit ses études au collège Rollin, avec Stéphane Mallarmé comme professeur d'anglais, puis entre au lycée Janson-de-Sailly. Il passe brillamment les épreuves du baccalauréat de lettres et
entre en khâgne au lycée Henri IV, où Henri Bergson enseigne la philosophie.
Ses parents le voient déjà normalien mais il préfère vivre en dilettante. Passionné de poésie, de piano et de peinture, il devient noctambule et arpente le Paris de la Belle Époque. À 20 ans, il fréquente Paul Claudel, Paul Valéry, André Gide, Claude
Debussy, Henri de Régnier, Pierre Bonnard et surtout Alfred Jarry, qui le convainc de publier.
Quelques poèmes paraissent dans L'Art littéraire en 1894. Tancrède, son premier « roman lyrique «, est édité en 1895. Il adopte alors la prose concise ou le vers libre, exprimant sa tristesse avec une simplicité émouvante et un lyrisme toujours
contenu. Perfectionniste à l'extrême, il écrit beaucoup mais refuse le plus souvent de publier : « Il faut que chaque mot qui tombe soit le fruit bien mûr de la succulence intérieure, la goutte qui glisse du bec de la bécasse à point. «
3
« TOUT A POUR BUT LA SOLITUDE «
En 1909, la mort de son père, qu'il vit comme un véritable drame, confère à ses textes une mélancolie pesante, où la tendresse se mêle aux affres de la solitude, et dont témoignent Poèmes (1912) et Pour la musique (1914).
Mobilisé en 1914 mais réformé après trois mois, Léon-Paul Fargue fréquente Louis Aragon et André Breton mais ne se sent jamais vraiment concerné par l'expérience surréaliste. En 1924, il dirige la revue Commerce avec Valery Larbaud. Dans une
langue riche d'images insolites et de trouvailles parfois cocasses, toujours limpide et chaleureuse, il privilégie les motifs les plus simples, comme les souvenirs d'enfance, les objets du quotidien, ou s'invente un monde selon ses visions cosmiques et
oniriques (Vulturne, 1928).
4
LE « PIÉTON DE PARIS «
Léon-Paul Fargue demeure avant tout le poète de Paris, qu'il a peu quittée. En 1932, le prix de la Renaissance lui est décerné pour D'après Paris et, en 1939, il publie Le Piéton de Paris, son plus grand succès, qui lui donne son surnom. Brillant
chroniqueur de la société parisienne du début du siècle, il célèbre la capitale, ses rues, ses habitants et ses artistes. En 1941, il publie Haute Solitude, considérée comme une oeuvre majeure. Frappé d'hémiplégie en 1943, il est soigné avec
dévouement par sa femme, le peintre Chérianne. Il ne sort plus mais reçoit beaucoup. Son lit devient son écritoire. Il y meurt en 1947, après avoir publié ses dernières oeuvres : la Lanterne magique (1944), Méandres (1947) et Portraits de famille
(1947).
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Béjart, Maurice Charpentier, Gustave Fargue, Léon-Paul Larbaud, Valéry Satie, Erik
- FARGUE, Léon-Paul (1876-1947)Poète, il écrit de nombreux recueils de proses poétique et de vers libres : Espaces (1929), D'après Paris (1932).
- Paul Valéry a écrit : « La confidence songe toujours à la gloire, au scandale, à l'excuse, à la propagande ». Vous réfuterez ce jugement de Valéry en montrant que ses buts ne se réduisent pas à la volonté de choquer, mentir, se vanter mais présente d'autres intérêts pour l'écrivain et son lecteur.
- Léon Bloy1846-1917Grand écrivain, homme odieux.
- Léon-Paul Fargue1876-1947Ami de Jarry, familier des derniers symbolistes, brillant causeur, il " lança " Valéry vers la finde la première Guerre Mondiale et dédaigna toujours de se " lancer " lui-même.