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extrait des Travailleurs de la Mer, de Victor Hugo: commentaire

Publié le 26/01/2022

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« Devoir d'HLP Commentaire de texte Dans beaucoup de récits, les créatures marines sont l'objet de fantasmes.

De Moby Dick d'Herman Melville au Kraken, légende populaire scandinave, l'imagination des écrivains est source d'innombrables histoires effrayantes.

La mer, étendue infinie, suscite en effet une grande fascination, par sa beauté, son calme mais aussi son impétuosité.

Dans cet extrait des Travailleurs de la Mer , de Victor Hugo, le héros Gilliatt affronte une pieuvre géante, véritable monstre marin. Cependant, la fascination pour cet être incroyable prend progressivement le pas sur l'angoisse et la peur qu'éprouve le héros.

Comment Hugo évoque-t-il dans ce texte cette fascination qu'exerce la figure de ce monstre ? Autrement dit, comme parvient-il à transmettre l'émotion vécue par le protagoniste à la vue de ce mastodonte marin.

Nous verrons comment, dans un premier temps, l'auteur présente la pieuvre avec réalisme puis ensuite par une vision plus fantastique et mythologique. La description de la pieuvre passe tout d'abord par un portrait réaliste et très descriptif de celle-ci.

En effet, l'auteur nous dépeint chacune des actions du céphalopode.

Le texte débute par l'aperçu d'une pieuvre qui « nage ; [et] marche aussi ».

Ensuite nous pouvons assister à une description du corps de la pieuvre : c'est « une gélatine animée », un « être coulant et tenace », puisqu'il résiste aux « ongles [qui] labourent », « qu'on déchire sans l[e] tuer et qu'on arrache sans l'ôter ».

De plus la force inhumaine du poulpe ainsi que son instinct animal semble l'emporter sur la raison ou la ruse de l'homme, car l'animal nous « passe entre les doigts ».

Hugo nous présente aussi le redoutable outil de la créature, ses ventouses, mortelles et cruelles, qui torturent sans pitié sa proie, arme sanglante, qui tord les fibres, déchire les muscles, fait jaillir le sang et éclater la peau. Cette description très crue et visuelle de « [l']horreur » de l'attaque de la pieuvre, rapide, furtive, expéditive et fatale, renforce la crainte de cet animal et justifie la stupeur du damné, qui lutte en vain, « lié, englué, impuissant ».

L'énumération des tentatives de libération de la proie ne montre que davantage l'impuissance de tous les moyens face à cette force naturelle.

Le piège diabolique est même qualifié de plus cruel que d'être « dévoré [par un] tigre ».

Le contact odieux du monstre est encore plus renforcé par sa nature qui touche « la frontière humaine », à cause de son intelligence développée et de ses capacités extraordinaires pour un mollusque.

Toutes ces descriptions réelles et réalistes forment déjà une image de la pieuvre majestueuse, puissante, furtive et rusée, image qui incite déjà à la fascination pour ce genre de forces naturelles qui s'opposent à l'humain quelques fois par siècles, qu'on voit nager certains soirs d'été et replonger pour l'éternité. Dans un second temps, nous pouvons voir que Victor Hugo nous offre un aspect beaucoup plus mythologique et fantastique du monstre, sujet à l'imagination débordante de l'auteur.

La pieuvre devient un véritable monstre hybride encore plus terrifiant, arborant des côtés folkloriques ou imaginaires.

La première phrase nous montre déjà un animal qui « nage » et qui « marche », une chimère marine, à la « frontière humaine » mais aussi à la « limite chimérique ».

Cette idée d'animal composé revient plusieurs fois avec des images que nous pouvons comprendre et assimiler afin d'imaginer l'aspect de cette pieuvre.

« Un peu poisson » mais aussi « un peu reptile », « Méduse suivie de huit serpents », « fantôme », « monstre » « amphibie de la mort », le « poulpe » semble être en fait un animal maléfique issu droit de la mythologie antique et est comparé à une sorte d'envoyé de la mort ou d'un dieu en colère.

La présence de tels être sur Terre pose même des problème de vraisemblance.

En effet, « leur fourmillement est une certitude qui déconcerte notre assurance », frôlant « l'invraisemblance [, qui] complique leur existence ».

Pour résumer, la forme, le comportement et l'apparence de ce monstre laisse penser qu'il ne sort simplement que d'une imagination trop extrême, ou même des rêves d'un songeur ».

Cet « être terrible », associé aux légendes comme les « vampires », « Méduse » ou au monstre légendaire du Loch Ness, relève presque d'une autre « réalité », « transition » entre notre monde et celui des animaux surnaturels.. »

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